Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε΄
Τίτλος: | Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε΄ |
Τόπος έκδοσης: | Κέρκυρα |
Εκδότης: | Εταιρεία Κερκυραϊκών Σπουδών |
Συντελεστές: | Κώστας Δαφνής, Παύλος Πετρίδης |
Έτος έκδοσης: | 1984 |
Σελίδες: | 380 |
Θέμα: | Κείμενα (1815-1818) |
Το Βιβλίο σε PDF: | Κατέβασμα αρχείου 51.83 Mb |
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Les habitants des isles Ionniennes ont concouru de tous leurs efforts à se soustraire au pouvoir démocratique de la France, et c’ est à ce titre que la Cour de Russie a obtenu pour eux en 1800 le sort auquel ils aspiraient. La formation de la République des Sept Isles fut arrêtée. L’ existence de cet État fut reconnu par toutes les Puissances de l’Europe. Aussi longtemps qu’elle a subsisté, cette République n’a cessé de donner aux Puissances protectrices et garantes de sa conservation les témoignages les plus satisfaisans de la sagesse et de la loyauté de sa conduite. Sa Majesté Impériale a eu principalement tout lieu de se convaincre des sentimens d’honneur et de patriotisme qui caractérisaient le peuple et le gouvernement Ionnien, ainsi que de la reconnaissance dont ils sont pénétrés à son égard. La fermeté de ces sentimens qui caractérisent le peuple Ionnien fut mise à l’ épreuve plus particulièrement en l’ année 1806. A cette époque, par un juste retour, Sa Majesté Imperiale fit donner au Sénat les assurances les plus positives qu’elle aurait protégé constamment l’ existence de la République Septinsulaire. Les événemens désastreux de l’année 1807 en ont disposé autrement à la suite de la paix de Paris et à l’ouverture des négociations de Vienne, les magistrats des Sept Isles mirent entre les mains de Sa Majesté le sort de leur patrie, en réclamant l’ accomplissement des promesses sur lesquelles se fonde leur espoir. L’ Empereur ne saurait donc répondre autrement à la confiance que le peuple Ionien place dans sa justice, qu’en portant dans la négociation qui a trait aux Sept Isles le vote qu’il a constamment émis à son égard.
Sa Majesté ne saurait, dans aucun cas, renoncer à le soutenir, sans déroger aux principes de la plus stricte justice. L’ expérience de sept années a suffisament constaté que ce pays est capable de régler le système de son gouvernement, sous la protection d’une grande Puissance, et que le voeu de ses habitans fondé sur l’essai qu’ils ont fait de leurs propres moyens, ne saurait tendre à aucun résultat.
Telle est l’intime conviction de Sa Majesté Impériale. Elle croit ne pouvoir mieux exercer l’impartialité et le désintéressement de ses vues, sa bienveillance envers la nation septinsulaire et la haute opinion qu’elle a conçue des intentions sages et libérales du Gouvernement Britannique qu’en proposant les arrangements consignés dans le projet de Convention. Sa Majesté Impériale se plaît à croire que ce travail obtiendra le suffrage de votre gouvernement, Mylord, à raison de la justice et de la convenance qui l’ont dicté.
Agréez, etc.
Από το περιεχόμενο του εγγράφου αυτού προς τον Κάστελρυ, προκύπτει η κοινή πορεία Μεγάλης Βρετανίας και Ρωσίας για μια οριστική επίλυση του Επτανησιακού Ζητήματος σύμφωνα προς τη «γραμμή» Καποδίστρια.2 Με
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διπλωματικότητα τονιζόταν, ότι η εμπειρία αρκετών χρόνων επαρκούσε για να διαπιστωθεί πώς η χώρα αυτή «είναι ικανή να ρυθμίσει το κυβερνητικό της σύστημα κάτω από την προστασία μιας μεγάλης Δύναμης». Τέλος ο Καποδίστριας μετέφερε την ευαρέσκεια του αυτοκράτορα Αλέξανδρου για την όλη εξέλιξη των σχετικών διαπραγματεύσεων.
1. Βλ. E. Rodocanachi, Bonaparte et les Iles Ioniennes, σ. 271-272.
2. Χάρη στις διπλωματικές πρωτοβουλίες του Καποδίστρια βελτιώθηκε το κλίμα των σχετικών διαπραγματεύσεων και οι Βρετανοί έδειξαν σχετική προθυμία να υιοθετήσουν τις ρωσικές προτάσεις για τη συγκρότηση ενός ενιαίου και ανεξάρτητου κράτους «των * Ηνωμένων Ιονίων Νήσων». Ο Καποδίστριας δεν είχε παραλείψει να ενημερώσει τον Κάστελρυ για την «αμετάκλητη» απόφαση του τσάρου να προστατεύσει αδιάπτωτα την ύπαρξη της Επτανήσου, βλ. 77. Πετρίδη, Το Διευθυντήριο των Δυνάμεων και το Επτανησιακό Ζήτημα, Μελέτες τομ. Α σ. 101 επ.
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Σημείωμα προς τον τσάρο της Ρωσίας Αλέξανδρο I (Παρίσι 20 Σεπτ. / 2 Οκτ. 1815).1
Sire. Le protocole ci-joint porte le premier résultat des négociations. Le nombre des places occupées temporairement outrepasse celui qui avait été fixé par le projet de traité. Le duc de Wellington a été inflexible. M. le duc de Richelieu a sollicité le prompt départ des troupes alliées qui ne sont point comprises dans l’ armée de 150.000 hommes.
Les Prussiens et les Anglais semblent décidés à faire séjourner toutes les armées en France jusqu’à la signature de tous les actes, et notamment de celui qui concerne le mode de payement des contributions. Cette sévérité ruineuse pour la France met au déserpoir le ministère du roi. Il implore la bienveillante intervention de v.m. i. auprès de s. m. prussienne et du duc de Wellington. Nous avons de notre côté interposé itérativement nos bons offices auprès des plénipotentiaires de ces deux puissances, à l’ effet d’ aplanir cette difficulté.
L’ arrangement relatif à l’ entretien de l’armée de 150.000 hommes en présente également de considérables. On fait monter la somme requise pour cet objet à 125 millions par an. La France ne saurait y suffire.
Les pièces ci-jointes ont été présentées par l’ intendant des armées de v. m. i.
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Nous attendons vos ordres, Sire, par rapport au vote que nous devons émettre sur cette importante question. M. le duc de Wellington se rend à Dijon. Que v.m.i. daigne lui manifester ses intentions à cet égard.
Je suis....
Το ενημερωτικό αυτό σημείωμα αναφερόταν στα προβλήματα που σχετίζονταν με τα στρατεύματα κατοχής στη γαλλική πρωτεύουσα. «Οι Πρώσσοι και οι Άγγλοι», έγραφε ο Καποδίστριας, «φαίνονται αποφασισμένοι να ενεργήσουν ώστε να παραμείνουν όλα τα στρατεύματα στη Γαλλία μέχρι την υπογραφή όλων των σχετικών συνθηκών και ειδικότερα εκείνης που αφορά τον τρόπο πληρωμής των αποζημιώσεων». Είναι φανερό ότι ο Καποδίστριας ήταν αντίθετος με μια τόσο αυστηρή αντιμετώπιση της ηττηθείσας Γαλλίας, ιδίως στο ζήτημα των διεκδικούμενων από τις νικήτριες Δυνάμεις πολεμικών αποζημιώσεων.2
1. Βλ. VPR, τομ. Η' σ. 533-534.
2. Βλ. Π. Πετρίδη, Ο Ιωάννης Καποδίστριας και η αντιμετώπιση των γαλλικών υποθέσεων από το Διευθυντήριο των Δυνάμεων 1815-1816, Μελέτες τομ. Α', σ. 118 κ.ε., Η. Kissinger, Grossmacht Diplomatie, σ. 212 κ.ε., A. Rambaud, Geschichte Russlands, 1891, σ. 668κ.ε., G. Pertz, Das Leben des Ministers Freiherrn vom Stein, τομ. Δ σ. 573 κ.ε.
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Αναφορά προς τον πρίγκιπα Τσαρτορίσκυ (Παρίσι 3/15 Οκτ. 1815).1
L’ empereur ayant reçu le rapport du gouvernement provisoire de son royaume de Pologne en date du 26 août (7 septembre) a bien voulu ordonner à ses plénipotentiaires d’ entamer une négociation avec le gouvernement français relativement aux intérêts y exposés et plus particulièrement spécifiés dans le projet d’ articles annexé à ce rapport.
Ces articles portent annexé en substance:
a) le roi de France reconnaît l’ injustice et la nullité de la confiscation des sommes dites de Bayonne, faite au profit du trésor de France en 1807, et s’ oblige
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à rembourser à qui de droit le montrant des sommes que ledit trésor a touché de ce chef, soit en produits, soit en espèces;
b) sur la base de cet acte, la commission de liquidation à établir à Varsovie procédera sans délai à ces opérations, et
c) le montant de la dette que la France reconnaîtra devoir au ci-devant duché de Varsovie, sera employé à payer au gouvernement prussien les sommes stipulées par l’ article 6 du traité de Vienne.
Les principes de droit sur lesquels on pourrait fonder une pareille prétention relativement à la France, ne pourraient être établis qu’en supposant que par une suite de la dernière guerre les puissances alliées considèrent le traité de Paris du 18 (30) mai 1814 comme nul et non avenu. Un article additionnel de ce traité règle en effet ce même objet; mais il se borne à demander de la France une liquidation, par laquelle les parties contractantes feront droit à leurs prétentions réciproques.
Les principes de convenance qui auraient à accélérer et à faciliter cet arrangement relativement à la Prusse, feraient supposer de même le plus parfait accord entre la politique des deux cabinets dans les négociations actuelles avec la France.
L’empereur et roi a daigné examiner le rapport du 26 août (7 septembre) sous ce double point de vue, et s.m. a eu tout lieu de se convaincre que les principes qu’elle a adoptés comme règle immuable de sa conduite dans les présentes négociations tant à l’ égard de ses alliés, que relativement à la France, rendent inadmissibles ceux sur lesquels on aurait pu baser l’ arrangement proposé par le gouvernement provisoire.
La Russie en effet a constamment soutenu et soutient encore vis-à-vis de ses alliés, que le traité de Vienne du25 mars, que l’ alliance, que la guerre enfin n’ont eu pour objet que le maintien du traité de Paris de 1814. Conséquemment la fin de la guerre, la pacification avec la France ne peut, ni ne doit dans aucun cas porter atteinte ou annuler de fait les stipulations consignées dans ce traité.
Ce principe qui se fonde également sur la justice et sur l’ intérêt général, constitue la base essentielle de la politique de la Russie dans les négociations actuelles. Ce n’est qu’en donnant à ce même principe tout le développement dont il est susceptible, que l’ empereur est parvenu à concilier les opinions divergentes des cabinets respectifs, et à donner enfin aux sacrifices imposés à la France le véritable caractère d’un intérêt européen, au lieu de celui que l’on aurait voulu leur faire emprunter des combinaisons émanées des droits de la guerre.
Pour faire prévaloir ce système (dont les bases se trouvent spécialement développées dans le protocole ci-joint) la Russie s’ est vu obligée à opposer aux prétentions exagérées de ses alliés une forte persévérance négative, et ce n’ est que par ce moyen et en se chargeant du rôle de puissnce médiatrice, qu’elle est enfin parvenue à des arrangements d’une convenance réciproque.
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Il résulte de cet exposé, mon prince, que sans dévier de ses principes, sans nuire à des intérêts majeurs, l’ empereur n’ aurait pu ni soutenir à l’ égard du roi de France les prétentions qui seraient résultées de l’ admission pleine et entière des articles proposés par le gouvernement provisoire du royaume de Pologne, ni les appuyer de la coopération du cabinet prussien.
Cependant s.m. n’a voulu rien négliger de ce que comportent les circonstances, pour déférer au voeu qui lui a été exprimé par le rapport du 26 août (7 septembre). Elle a conséquemment ordonné à ses plénipotentiaires de réunir tous leurs soins afin de garantir moyennant un nouvel article additionnel, les intérêts du royaumne de Pologne, en tant qu’ils dérivent de l’ annulation de la convention de Bayonne.
Le projet d’article ci-joint a dû être rédigé de manière à ne point provoquer des prétentions nouvelles de la part des alliés, lesquelles trouvent tous leurs motifs dans des titres semblables à ceux du royaume de Pologne. La proposition qu’énonce cet article a déjà été faite aux plénipotentiaires français, et les explications verbales auxquelles cette communication a donné lieu, sont de nature à faire espérer, qu’au moment de la stipulation de cet article, des notes respectives seront échangées à l’ effet de constater l’ assentiment du gouvernement français aux points indiqués dans le rapport du 26 août (7 septembre) et dans les articles y annexés. Si cette partie de la négociation prenait la tournure que je suppose, il paraît certain que la présence d’un agent français dans la commission de liquidation et sa coopération dans le sens des motes que nous nous proposons d’ échanger, fourniraient au gouvernement provisoire des moyens suffisants pour obtenir les résultats qu’il désire, ainsi que des titres qu’il pourra aisément faire valoir pour acquitter envers la Prusse les payements stipulés par l’ article 6 de la convention de Vienne.
J’ ai cru de mon devoir, mon prince, d’entrer dans ces différents détails, pour prouver au gouvernement provisoire toute la sollicitude que l’ empereur accorde aux intérêts de son royaume de Pologne, ainsi que le zèle avec lequel ses plénipotentiaires tâcheront de mériter la confiance et la satisfaction de s.m.
Le chambellan comte Léon Potocki, après s’être acquitté avec la plus grande distinction de la mission dont il a été honoré par sa patrie, veut bien se charger de la présente expédition. Instruit comme il l’est de tous les détails qui concernent les négociations actuelles et le point où elles se trouvent, il sera parfaitement à même de donner au gouvernement provisoire des renseignements plus amples sur l’ état actuel des choses.
Ο Καποδίστριας, αρμόδιος κατά τη διάρκεια των διαπραγματεύσεων στη Βιέννη, και για το Πολωνικό Ζήτημα2 δεν παρέλειψε να ενημερώσει τον
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συνεργάτη του Τσαρτορίσκυ για τις οικονομικές διενέξεις ανάμεσα στην προσωρινή κυβέρνηση του βασιλείου της Πολωνίας3 με την ηττηθείσα Γαλλία και την ενδιαφερόμενη άμεσα Πρωσσία. Είναι κι εδώ φανερό πόσο ο Αλέξανδρος αντιδρούσε στις υπέρογκες οικονομικές απαιτήσεις σε βάρος της Γαλλίας. Πέρα από αυτό, η Ρωσία, με τον Καποδίστρια επικεφαλής των σχετικών χειρισμών, φερόταν αποφασισμένη να διαδραματίσει, ενόψη του Συνεδρίου των Παρισίων, ένα διαμεσολαβητικό ρόλο που θα συντελούσε, μέσα από αμοιβαίες υποχωρήσεις του Διευθυντηρίου, σε μια τελική ισόρροπη συμφωνία.4
1. VPR, τομ. Η σ. 548-549.
2. Οι κύρια ενδιαφερόμενες Δυνάμεις για το πολωνοσαξωνικό Ζήτημα ήταν, κατά τη διάρκεια των διαπραγματεύσεων στη Βιέννη, η Πρωσσία και η Ρωσία. Ο Χάρντενμπεργκ, έχοντας προσεταιριστεί την Αυστρία και την Αγγλία, ζήτησε την «ανεξαρτοποίηση» της Σαξωνίας με αντάλλαγμα την από κοινού επίλυση του πολωνικού Ζητήματος. Η Ρωσία προωθώντας την εγκαθίδρυση του Δουκάτου της Βαρσοβίας ευνοούσε, με διπλωματικότητα, τις πρωσσικές βλέψεις στη Σαξωνία, βλ. εκτενέστερα, J. Klüber, Akten des Wiener Kongresses in den jahren 1814 und 1815, τομ. Θ', σ. 122 επ., G. Pallain, Talleyrands Briefwechsel mit König Ludwig XVIII während des Wiener Kongresses, σ. 115 κ.ε., Π. Πετρίδη, Σχέδια για την οργάνωση της Ευρώπης στα χρόνια της παλινορθώσεως, Μελέτες τομ. Α', σ. 16 κ.ε.
3. Σχετικά με τον οριστικό διακανονισμό του πολωνικού Ζητήματος, βλ. Π. Πετρίδη, Σχέδια κλπ., ό.π., καθώς και την έκδοση της οριστικής συνθήκης της 3ης Μαΐου 1815 στο Κ. Κ. Holbuchdruckerei.
4. Βλ. Π. Πετρίδη, Ο Ιωάννης Καποδίστριας και η αντιμετώπιση των γαλλικών υποθέσεων από το Διευθυντήριο των Δυνάμεων, Μελέτες τομ. Α', ό.π., σ. 119, Γρ. Δαφνή, Ιωάννης Α. Καποδίστριας, η γένεση του ελληνικού κράτους, 1976 σ. 296 επ.
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Σύντομο υπόμνημα προς τον κόμη Νέσσελροντ (Παρίσι 5/17 Οκτ. 1815).1
Observations sur le projet de traité d’ alliance, rédigé par le vicomte Castlereagh
Ce projet est fondé sur les principes développés dans celui que le cabinet de Russie avait proposé antérieurement.
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Il diffère, quant à la rédaction, sur les points suivants:
a) La préambule ne motive point la la charte constitutionnelle. Sous la dénomination vague de l’ ordre des choses, on ne parle à aucun parti. Conséquemment on ne produit point d’ effet sur l’opinion publique.
Nous vous proposons de soutenir notre rédaction.
b) Notre projet consacre un article à l’ exclusion de la famille de Bonaparte. Dans la rédaction britannique cette exclusion est annoncée comme un incident.
Nous insisterons afin que cet engagement soit plus positif.
c) Notre projet détermine le cas dans lequel l’ armée destinée à l’ occupation temporaire, peut agir. La condition en est la réquisition du roi de France.
Le projet britannique décline cette clause. Le vicomte Castlereagh est d’ opinion qu’elle ne peut pas trouver place dans le traité, mais qu’elle peut être stipulée dans les instructions, dont doit être muni M. de duc de Wellington.
Nous sommes intentionnés d’ adopter cette modification.
Το υπόμνημα αυτό συνταγμένο και με τη συνεργασία του Ραζουμόφσκυ αναφερόταν στα κρίσιμα εκκρεμή ζητήματα που σχετίζονταν με την παρουσία των στρατευμάτων των νικητριών Δυνάμεων στο Παρίσι και στην παλινόρθωση των Βουρβόνων. Η διένεξη των απόψεων ανάμεσα στην Αγγλία και τη Ρωσία πάνω στα σημαντικότερα από τα ζητήματα αυτά είναι προφανής.2
1. VPR, τομ. Η' σ. 551.
2. Βλ. Π. Πετρίδη, Η διπλωματική δράσις του Ιωάννου Καποδίστρια υπέρ των Ελλήνων, 1814-1831, 1974, σ. 60 κ.ε. Εκτενέστερα βλ. Η. Kissinger, Grossmacht Diplomatie, σ. 220 κ.ε. Γρ. Δαφνή, Ιωάννης Α. Καποδίστριας, σ. 297.
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Υπόμνημα για τις Ισπανικές «υποθέσεις» (Παρίσι 5/17 Οκτ. 1815).1
Précis sur les affaires d Espagne
Le peuple espagnol est libre en tant qu’il ne relève que du souverain. La
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féodalité s’est éteinte en Espagne depuis plusieurs siecles.
A ce principe de toute liberté il s’ en réunit d’autres qui consistent dans les privilèges des provinces autrefois royaumes indépendants. Les rois d’Espagne les ont ordinairement respectés, ou du moins n’ ont jamais osé les abolir d’ une manière positive et directe.
Les mouers, les usages, le frugalité et le peu d’action que le gouvernement exerce sur les individus, contribuent également à entretenir cette indépendance et celle fierté de caractère qui distingue le peuple espagnol.
Ce tableau sera rembruni par celui qui va suivre.
L’ Espagne depuis deux siècles a continué à déchoir de son ancienne puissance.
Le gouvernement est resté sédentaire au milieu des progrès de toute l’ Europe, il a commis la faute de ne s’ occuper que de la politique extérieure qu’il n’ avait plus les moyens de soutenir et de ses colonies qui n’ etaient plus une source de richesse, dès qu’elles ne devenaient pas un motif d’ industrie intérieure.
La haute noblesse s’est corrompue; la cour a travaillé à lui ôter toute considération; les prêtres, les moines, les fondations religieuses et les ordres de chevalerie qui n’en ont maintenant que le titre, possèdent une grande portion du territoire; les immunités dont jouissent les individus et les propriétés attachés à ces institutions, ôtent au trésor une patrie considérable de l’ impôt et à la couronne une portion de son autorité, les pratiques religieuses et les rapports de famille qui attachent cette tribu sacrée à la classe moyenne, ajoutent encore à l’ influence qu’elle exerce sur la nation.
Les rois d’ Espagne ont trouvé cet ordre de choses très commode; ne voulant pas se donner la peine qui est nécessaire pour bien gouverner, ils se sont associés à l’ église qui est devenue le soutien de leur paresse ou de leur superstition, mais qui les a rendus fainéants et incapables.
Les trésors tirés des colonies ont rendu cet assemblage d’inconvénients tout à fait complet; en attendant For des mines, on s’est cru dispensé d’ avoir un système de finances; le peuple d’ Espagne est le moins taxé de tous ceux de l’ Europe, et peut-être le plus pauvre. Ses rois n’étant pas dans la nécessité de cueillir, n’ ont jamais pensé à semer.
Les études et les recherches qui ont produit en Europe le développement des lumières qui l’ agitent ou la dirigent maintenant selon leur bonne ou mauvaise application ne se sont pas communiquées en Espagne d’une manière franche et naturelle, et pour ainsi dire avec le bien et le mal qui les accompagnent, mais elles se sont introduites au contraire par des voies clandestines, exclusives et imparfaites, et surtout en dépit des rigueurs du gouvernment. Il est résulté de cette circonstance que la plus grande partie des gens qu’on appelle éclariés en
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Espagne ont puisé leurs notions dans les sources les plus dangereuses, les doctrines exagérées des révolutionnaires français, les récits de leurs gazettes mensongères des révolutionnaires français, les récits de leurs gazettes mensongères et les théories de leur politique abstraite.
Ces prétendues lumières ont eu d’ autres inconvénients inhérents à la situation particulière de ce pays; c’est qu’étant persécutées elles ont donné à ceux qui le professaint le caractère et l’ esprit de secte.
Au milieu de tous ces germes de dissolution la cour s’ exerçait dans les intrigues du palais. La distribution des places, les disgraces des grands, l’ élévation ou la chute des favoris forment l’ histoire d’ Espagne surtout depuis un siècle.
C’est lorsqu’elle se trouvait dans un état aussi abandonné que la péninsule a été envahie par les Français, surpris par cette horrible tempête, le peuple a retrouvé son ancien et véritable caractère, la noblesse a montré son impéritie et sa faiblesse, et les soi-distants éclairés le manque le plus absolu de sagesse, une présomption et une ambition sans mesure.
Ce sont les individus désignés dans cette dernière catégorie qui ont en général composé l’ assemblée des cortés; tout homme qui avait lu quelque feuille du Moniteur ou le Contract social déserta de sa paroisse où il ne voulait pas combattre, et alla s’ annoncer aux cortès comme député de sa province; on sait que l’ impossibilité de faire de meilleures élections dans l’état d’ occupation militaire et d’ anarchie où se trouvait l’ Espagne n’ a jamais permis d’avoir pour représentants même supposés que les gens de cette espèce.
Exercés dans les humanités et dans la réthorique du collège, et doués d’ imagination et d’ esprit naturel quelques-uns d’entre eux ont déployé une grande éloquence de mots, mais pas un seul n’a annoncé des vues profondes ou tenu une marche sage et régulière. Ils ont fait abstraction de l’ Espagne de son histoire, de ses préjugés, des intérêts qui y étaient associés, du caractère moral du peuple et ont rédigé une constitution, pour ainsi dire aérienne, qui ne s’ attachait ni aux hommes, ni aux choses; cette absurdité, leur obstination à ne pas vouloir se dessaisir du pouvoir et la confusion qui régnait en Espagne et qu’ils ne savaient pas faire cesser les rendirent encore plus impopulaires.
Telle était la situation des affaires lorsque le roi parut accompagné de tous les avantages que lui procuraient les événements généraux et les bons sentiments pour lui. Les cortès commirent une nouvelle faute en prenant envers le souverain un ton magistral et insolent qui déplut à tout le monde en voulant lui faire signer une constitution antimonarchique, à laquelle il n’ avait ni contribué, ni consenti, et qui par son penchant vers la république ne convenait pas à l’ Espagne et ne plaisait à personne.
En prenant la résolution de les dissoudres, le roi répondit aux voeux du
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public; mais ce même public attendait de lui d’ autres mesures qui devaient satisfaire son expectative; toutes les circonstances se trouvaient éminemment favorables pour y parvenir. Les privilèges contradictoires des provinces étaient affaiblis, les moines presque abolis, l’ église réduite dans son influence et ses prétentions, les immunités pécuniaires abrogées, et l’ odieux qui est toujours inséparable même des réformes utiles encouru par d’autres, ou éteint par les événements. Si à cette époque le roi avait réuni des représentants, élus d’après les formes qu’il aurait préférées, ou si même il c’était entouré de ministres qui auraient suivi l’ avantage de la circonstance et qui auraient tiré de la confusion et des débris des privilèges impolitiques et des anciens abus un système raisonnble de gouvernement et d’administration, l’ Espagne était sauvée et toutes les idées spéculatives et dangereuses effacées à jamais.
Au lieu de ce plan, celui qu’on a suivi a été rempli d’ inconvénients ne mettant rien de raisonnable à la place de ce que les cortès avaient signalé à la nation comme préjudiciable et qui sur plusieurs points l’ était en effet, on a ressuscité le spectre de l’ ancienne administration. Le renouvellement de l’ inquisition qui quoique nominale sépare l’ Espagne des idées reçues à cet égard par l’ Europe entière, le rétablissement de tous les couvents, l’ influence excessive du clergé, les immunités et les exemptions pécuniaires, enfin tous les abus du vieux temps sans en avoir les vertus et dans des circonstances nouvelles.
Les inconvénients qui devaient résulter d’ un pareil ordre de choses n’ ont pas tardé à paraître; l’ administration sans finances, l’ armée sans paye, la révolte des colonies s’ augmentant, les moyens de répression faibles, les prisons remplies de suspectes ou de criminels, la considération dans l’ étranger presque anéantie, et le peuple sans direction et sans gouvernement efficace.
Cette situation ne peut pas demeurer stationnaire. Laissée à ces propres inconvénients et à sa pente naturelle, elle entraînera le trône et la nation vers la ruine totale. C’est donc à s’ en délivrer et à la faire cesser que le roi doit s’ appliquer sans perte de temps.
En réfléchissant sur les mesures principales qui seraient à prendre, il s’en présente deux d’une nature différente. Celle de faire représenter la nation d’ après une forme arrêtée par le roi, de convoquer les Etats du royaume et de les appeler à reorganiser les pouvoirs publics d’une manière fondamentale, ou bien de se réduire pour le moment à une simple marche administrative adoptée et dirigée par la couronne tendante à faire cesser et à abolir les abus de système et qui sont incompatibles avec l’ intérêt général.
La première est plus séduisant, mais elle est, sans contredit, dans les dispositions actuelles de l’ Espagne plus dangereuse: des assemblées, convoquées dans un moment de détresse, lorsque les cachots et les îles sont remplis d’ hommes qui ont l’ apparence de souffrir pour avoir favorisé cette forme de
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gouvernement, conserveront difficilement la modération nécessaire. Le roi n’est pas assez fort pour diriger et contenir les résolutions d’hommes animés par des passions aussi vives, et des intérêts aussi opposés. A son arrivée à Madrid il pouvait présenter à la nation cette mesure comme un grand bienfait qui venait de lui; maintenant elle serait regardée comme un acte de nécessité, dicté par la peur et le désespoir, dont le gouvernement ne tirerait ni considération, ni avantage.
La seconde est plus à sa portée et pour ainsi dire dans ses mains. Le bien qui pourra en résulter sera à la vérité plus lent et progressif, mais les tentatives ne seront nullement dangereuses.
L’ opinion publique en Espagne est inquiète et incertaine; c’ est à la calmer, à la fixer et à lui donner une meilleure direction, qu’il convient de s’ appliquer. La cour devrait donc annoncer la volonté ferme d’ améliorer l’ état de la monarchie et de faire cesser les inconvénients immédiats qui la travaillent et la troublent maintenant. L’appel autour du roi d’hommes considérés par la nation, la création de commissions et quelques proclamations données à propos serviront à préparer les esprits d’ une manière favorable; les mesures positives à prendre dans le premier moment devraient être les suivantes:
1. La mise en liberté de tous les détenus pour opinions politiques qui d’ après un examen sommaire ne seront pas regardés coupables de délits graves.
2. Le jugement prompt de tous ceux qui méritent des punitions. L’ inquiétude dans laquelle on laisse le public à cet égard peut devenir fatale au roi; il en a tout l’ odieux. Le nombre et la longue captivité des personnes qui souffrent pour des opinions populaires finiront par intéresser le peuple en leur faveur. Si cela arrive, le roi et le pays sont perdus; ce n’ est jamais la rigueur une fois exercée qui révolte, c’est la poursuite constante qui dégénère en persécution.
3. Cette opération une fois terminée, le roi doit prononcer une amnistie et calmer tous ces sujets sur les conséquences de leur conduite politique pour le passé.
4. Composer une commission d’ecclésiastiques et autres grands corps qui jouissent des exemptions concernant l’ impôt sur les terres, et les décider à disposer leurs corporations respectives à renoncer à ce privilège odieux et destructeur des finances du royaume. S’ils s’y opposent, passer outre et déclarer par un édit royal qu’il n’ existe pas de privilèges en Espagne pour ce qui regarde les charges de l’ État; il est impossible qu’une pareille mesure ne soit approuvée par l’ assentiment national.
5. Approrter des améliorations dans les finances par des économies, par des nouvelles taxes et par tous les autres expédients qu’un ministère sage et éclairé ne manquera pas d’ imaginer. L’ ordre public dépend en grande partie de ces mesures. Un gouvernement qui se trouve dans l’ impossibilité de payer son armée et ses agents tombe dans de discrédit et progressivement dans la ruine.
6. La question des colonies est également de la plus grande importance; sans
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les abandonner, l’ Espagne doit se préparer à les perdre, surtout celles du continent américain. Menacée de cet événement, elle ne saurait en éviter les conséquences qu’en portant son attention sur ses propres ressources et sur les îles qu’elle pourra toujours conserver; peut-être un temps viendra où, débarassée de ce poids immense, elle se trouvera plus forte, plus riche et plus indépendante dans ses rapports politiques.
Dans l’ état actuel des choses, au lieu de tout soumettre à la fois, le roi doit désigner les points principaux, se bien affermir dans ceux-ci et se conduire ensuite à l’ égard des autres selon les événements et les circonstances.
En finissant ce précis, on ne saurait s’ abstenir d’attirer l’ attention du roi sur une vérité générale qu’il ne lui convient pas de perdre de vue: c’est la nécessité de sortir de la position où il s’est placé, faire usage des moyens qui dépendent de son autorité et de sa sagesse à suivre le parti le plus sûr; mais ce qui ne manquerait pas de lui être fatal, serait de laisser accumuler les inconvénients, les difficultés et les dangers de la situation actuelle; en traînant sans opposer de remède, la cour sera frappée par quelque événement imprévu qu’elle ne pourra plus diriger et où elle ne trouvera que l’ humiliation et la ruine.
Το υπόμνημα αυτό αναφερόταν στην εσωτερική πολιτική κατάσταση της Ισπανίας. Ο Καποδίστριας, προτείνοντας λύσεις για την ομαλή διακυβέρνηση της χώρας, δεν παρέλειπε να καυτηριάσει τους υπεύθυνους της αποσύνθεσης. «Η τάξη των υψηλών ευγενών», έγραφε χαρακτηριστικά, «έχει διαφθαρεί· η αυλή εργάστηκε προκειμένου να της αφαιρέσει κάθε υπόληψη· οι ιερείς, οι καλόγεροι, τα θρησκευτικά ιδρύματα και τα τάγματα των ιπποτών κατέχουν ένα μεγάλο τμήμα του έδάφους· οι ατέλειες από τις οποίες επωφελούνται τα άτομα και οι περιουσίες που έχουν σχέση μ’ αυτούς τους θεσμούς αποσπούν ένα σημαντικό μέρος του φόρου από το θησαυροφυλάκιο και από το στέμμα ένα κομμάτι της εξουσίας του κι ακόμη από τη θρησκευτική πρακτική και τις οικογενειακές σχέσεις, που δένουν την ιερή αυτή φυλή στη μεσαία τάξη, συντελώντας επίσης στην επιρροή που ασκεί πάνω στο έθνος... Οι βασιλείς της Ισπανίας βρήκαν ιδιαίτερα βολική αυτή την τάξη των πραγμάτων και μη επιθυμώντας να μπουν στον αναγκαίο κόπο για να κυβερνήσουν καλά, προσεταιρίστηκαν την εκκλησία η οποία κατέστη το στήριγμα της νωθρότητας η των προλήψεων τους, καθιστώντας τους τεμπέληδες κι ανίκανους».
Στη συνέχεια ο Καποδίστριας κατήγγειλε τη σπατάλη του εύκολου πλούτου από τις αποικίες που συνέβαλε στην παντελή έλλειψη ενός «οικονομικού συστήματος») και στην εξωπραγματική και χωρίς ρεαλισμό ανάμιξη στα κοινά της αντιπροσωπείας των «κορτές». Οι εικονικοί, κατά τον Καποδίστρια, αντιπρόσωποι αυτοί του έθνους, προχώρησαν στη σύνταξη ενός Συντάγματος
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χωρίς ουσία, που δεν είχε καμιά σχέση ούτε με τα πρόσωπα μήτε με τα πράγματα. «Αν στην περίοδο αυτή, ο βασιλιάς συγκαλούσε τους αντιπροσώπους, εκλεγμένους σύμφωνα με τις διαδικασίες που αυτός θα επέλεγε, η αν ακόμη περιβαλλόταν από υπουργούς που θα ακολουθούσαν τα πλεονεκτήματα των περιστάσεων και θα διδάσκονταν από τη σύγχυση και τα ερείπια των απολιτικών προνομίων και των παλιών αμαρτημάτων, τότε (με) ένα λογικό σύστημα διακυβέρνησης και διοίκησης η Ισπανία θα είχε σωθεί και όλες οι καιροσκοπικές και επικίνδυνες ιδέες θα είχαν σβυστεί για πάντα».
Γι’ αυτό το λόγο προτεινόταν στην ισπανική αυλή να συντελέσει με κάθε μέσο «στη βελτίωση της μοναρχίας» και στην άμεση λήψη των ακόλουθων μέτρων: 1) Στην απελευθέρωση όλων των κρατουμένων για πολιτικά φρονήματα, 2) Στην εκδίκαση όλων των υπόδικων, 3) Στην εξαγγελία γενικής αμνηστείας, 4) Στην απάλειψη των φορολογικών προνομίων για ορισμένες κυρίαρχες τάξεις, 5) Στη βελτίωση της οικονομίας με περιορισμό των δαπανών και την επιβολή νέων φόρων, 6) Στη βαθμιαία προετοιμασία για την παραίτηση από τις αποικίες, κυρίως της αμερικανικής ηπείρου. Διαφορετικά, η καθυστέρηση χωρίς τη μεθόδευση τρόπων θεραπείας, η ισπανική αυλή θα χτυπιόταν από καποιο απρόοπτο γεγονός που δεν θα μπορούσε να ελέγξει και το οποίο θα την οδηγούσε στην ταπείνωση και στην πτώχευση.
1. VPR, τομ. Η σ. 551-555. Η θέση της Ισπανίας και των αποικιών της στην Αμερική, έναντι της Ρωσίας και της Ευρώπης γενικότερα, απασχόλησε, καθώς θα δούμε παρακάτω, τον Καποδίστρια και κατά τα επόμενα — μετά τη δεύτερη συνθήκη ειρήνης των Παρισίων — χρόνια, βλ. Ζ. Τσιρπανλή, Υπομνήματα και εκθέσεις του Ιωάννη Καποδίστρια (1809-1822). Προβλήματα και έρευνα, «Δωδώνη» τομ. Στ', 1977, σ. 115-116.
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Υπόμνημα προς τον τσάρο της Ρωσίας Αλέξανδρο I (Παρίσι 5/17 Οκτ. 1815).1
Les affaires de l’intérieur ne prospèrent pas autant que les amis de la France peuvent et doivent de désirer. Elles sont menacées d’ un double danger — le royalisme exagéré, la cupidité étrangère. Les rapports du général Pozzo et la lettre que M. le duc de Richelieu vous adresse, Sire, me dispensent de tout détail à cet égard. Je partage en entier leurs opinions.
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Les Prussiens épuisent encore cette malheureuse France, mais ils ne portent point atteinte à son existence politique. Les Anglais semblent lui en vouloir avec plus de méthode et de calcul. L’ Autriche prêtent à une attitude propre à lui faire recueillir à tout événement tous les avantages.
Votre justice, Sire, a préservé jusqu’ici la France d’ une catastrophe - votre surveillance tutélaire peut seule la sauver à l’ avenir. Je n’ose pas déterminer dans ce moment 1’ objet de cette surveillance — les données ne sont pas encore suffisantes. Le temps et la bonne fois avec laquelle on remplir les engagements réciproques, nous les fournirons. Ce n’est qu’alors qu’on pourra décider le grand problème, savoir si le système actuel de l’Angleterre dépend des considérations personnelles et des événements du jour ou bien, s’il est le résultat de la politique du cabinet de St. James. Dans la première hypothèse la France peut encore espérer son salut, dans la seconde elle est perdue si v.m.i. ne vient pas à son secours. Mes relations avec le vicomte de Castlereagh et avec le duc de Wellington m’ offrent le moyen de faire des observations qui peuvent faciliter la solution de ce problème. Je me ferai un devoir de les mettre sous les yeux de v. m. Elle en jugera.
Le sort de ma patrie est enfin heureusement décidé. Elle portera le nom de Sept Etats Unis Ioniens.
Lord Castlereagh, en me témoignant la part qu’il prenait au plein succès de cette négosiation, m’ annonça aussi que son gouvernement acceptait avec satisfaction l’offre que je lui avais fait de m’ employer efficacement auprès de mes concitoyens afin de leur faire apprécier les bienfaits de la protection britannique. En développant cétte idée il me fit connaître le désir de travailler avec moi à la nouvelle constitution de mon pays. Il finit par me proposer d’ aller à St.-Pétersbourg par l’ Angleterre: “Vous achèverez ainsi très aisément votre ouvrage, vous communiquerez vos idées au ministre des colonies et au commisaire extraordinaire que nous nous proposons d’ envoyer à Corfou”.
En exprimant au vicomte de Castlereagh tout le prix que je mettais à cette marque de confiance, je lui ai répondu, que j' aurais demandé les ordres de v.m., mais que dans tous les cas je me ferai un devoir de lui donner par écrit mes observations sur la constitution ionienne.
Si v. m. daigne m’ accorder la permission de faire ce voyage, elle mettra le comble à mes voeux - je pourrai être utile à ma patrie. V.m. ne peut pas désapprouver ce sentiment. C’est le premier de tous; il se lie à celui de notre existence.
J’espère que les négociations de Paris seront terminées à la fin du courant, ou tout au plus tard le 15 du mois prochain.
Si elle me permet de passer par Londres je n’y resterai qu’une quinzaine de jours. Je me rendrai ensuite par la voie la plus courte à St.-Pétersbourg.
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Au moment de régler définitivement les questions territoriales de l’ Allemagne, j’ exécuterai fidèlement vos ordres, Sire, relativement au prince Eugène. Le prince Metternich m’a renouvelé les engagements qu’il avait pris à cet égard avec M. le comte Nesselrode.
Je prie v.m. de daigner de son attention un travail que je transmets à M. de Nessolrode concernant les affaires de l’ Espagne.
Je suis...
Το υπόμνημα αναφερόταν στις σχέσεις των νικητριών Δυνάμεων με την ηττηθείσα Γαλλία.2 Από το περιεχόμενο του κειμένου αυτού προκύπτει ξεκάθαρα η γαλλόφιλη στάση του Καποδίστρια: «Οι Πρώσσοι ταλαιπωρούν ακόμη την άτυχη Γαλλία, χωρίς να απειλούν την πολιτική της ύπαρξη. Οι Άγγλοι φαίνεται να την επιβουλεύονται περισσότερο με μέθοδο και υπολογισμό. Η Αυστρία τηρεί μια στάση που να την βοηθά ώστε ν’ αποκομίζει σε κάθε περίσταση τα σχετικά πλεονεκτήματα. Η δίκαιη κρίση σας, κύριε, προφύλαξε μέχρι σήμερα τη Γαλλία από την καταστροφή και μόνο η προστατευτική σας εποπτεία μπορεί να τη σώσει στο μέλλον».
Στη συνέχεια του υπομνήματος του αυτού προς τον Αλέξανδρο, ο Καποδίστριας εξαρτούσε σε μεγάλο βαθμό το ευοίωνο μέλλον της Γαλλίας από την τακτική της βρετανικής κυβέρνησης. Κατόπιν, αναφερόταν στο Επτανησιακό και στην εξουσιοδότηση των Βρετανών (του Κάστελρυ συγκεκριμένα) να συνεργαστεί μαζί του στην επεξεργασία του επτανησιακού Συντάγματος.3 Τέλος, ζητούσε την άδεια από τον Αλέξανδρο να μεταβεί στο Λονδίνο γι’ αυτό το σκοπό.
1. VPR, τομ. Η σ. 560-563.
2. Ενόψη της υπογραφής της δεύτερης συνθήκης ειρήνης των Παρισίων, βλ. εκτενέστερα, C. Grünwald, Alexandre 1er, le Tsar mystique, 1955, σ. 249, Edling, Mémoires, σ. 247, R. de Flassan, Histoire du Congrès de Vienne, τομ. B 1829, σ. 248 κ.ε.
3. Π. Πετρίδη, Η διπλωματική δράσις του Ιωάννου Καποδίστρια υπέρ των Ελλήνων, σ. 68.
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Υπόμνημα προς τον κόμη Νέσσελροντ (Παρίσι 5/17 Οκτ. 1815).1
Monsieur le comte. Depuis le départ de v.ex. de Paris jusqu’à l’ arrivée des instructions qu’elle nous a transmises de Dijon, la négociation qui nous est confiée n’ avait fait aucun progrès.
Aujourd’hui elle présente les résultats consignés dans les pièces ci-jointes sub lit. A, B, C, D et E. Les observations suivantes vous mettront à même, M. le comte, de placer ces résultats sous les yeux de s.m.i. avec tous les éclaircissements nécessaires.
La pièce sub lit. A offre le tableau des objets soumis aux discussions et aux délibérations de la conférence, ainsi que celui de la distribution du travail. Ce tableau se divise en deux parties, dont la première concerne les actes qui doivent compléter la négociation avec la France, la seconde — ceux qui regardent les puissances alliées.
La pièce B est le protocole de la conference dans laquelle on a délibéré sur la distribution des contributions. Les sommes destinées à la fortification de la ligne de défense des États limitrophes de la France, ainsi que celles accordées à la Prusse et à l’ Angleterre, ont été l’ objet de la première décision; elle trouve ses principes dans les délibérations antérieures. La fraction des contributions vouée à l’ Espagne, au Portugal, au Danemark et à la Suisse, a été accordée d’après un principe de convenance fortement soutenu par les plénipotentiaires d’Angleterre et appuyé par nous. Ce principe nous a semblé analogue à ceux qui ont dirigé la politique de s. m. i. dans de cours de la présente négociation.
Quoique l’ Espagne et le Portugal n’ aient aucun titre à une indemnité, lord Castlereagh a jugé néanmoins convenable de leur en accorder une, dans la vue de faire participer ces arrangements pécuniaires du caractère européen qu’il importe d’ imprimer à toute cette transaction. Nous avons volontiers partagé ceite opinion; la Prusse et l’ Autriche s’ y sont enfin également conformées, et nous osons nous flatter que s. m. i. daignera honorer cet acte de son suffrage.
Sub lit. Cv. ex. trouvera le protocole qui fixe les bases des deux conventions dont l’une doit régler le payement des contributions proprement dites; 1 autre se rapporte à l’ entretien de l’ armée et déterminera plus particulièrement la répartition des sommes destinées à cet objet. Les commisaires des puissances nommés pour arrêter la première de ces conventions, n’ont pu jusqu’ici avancer dans leur travail. Subordonnés à leurs instructions, ils ne pouvaient présenter au ministre des finances du roi des propositions bien unanimes, ni trouver un miliei'
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pour s’ accorder avec lui. Vous aurez une idée de cette complication, M. le comte, en jetant les yeux sur le rapport (a) qui nous a été présenté par le conseiller d’ État actuel Gervais.
Les cabinets réunis ont dû nécessairement s’ occuper eux-mêmes de cette partie de la négociation. Il s’ agissait de ramener la Prusse et l’ Autriche, dont les prétentions étaient exagérées outre mesure. Elles prétendaient entre autre à une anticipation de 100 millions de francs sur la masse des contributions. Après bien des débats, la conférence, est parvenue à réduire cette prétention à 50 millions et nous a charges de négocier là-dessus directement avec M. le duc de Richelieu.
Ce ministre nous déclara que dans aucun cas son gouvernement ne pourrait payer annuellement au-delà de 250 millions en tout, soit à titre de contribution, ou bien pour l’ entretien de l’ armée.
En partant de cette donnée et à la suite de longues discussions, nous avons enfin obtenu du premier ministre du roi une somme de 270 millions par an, à condition toutefois que les puissances alliées renonceraient à toute anticipation et que l’on obtiendrait d’ elles sans aucun délai ultérieur l’ évacuation de la France.
Cette proposition laissait cependant un obstacle difficile à vaincre. La Prusse et l’ Autriche ne voulant pas se désister d’une anticipation de 20 millions au moins, c’est-à-dire 10 pour chacune, nous avons été obligés de nous concerter avec les plénipotentiaires anglais pour lever celle difficulté et pour accélérer ainsi la conclusion de cette clause de laquelle ces deux puissances feraient dépendre l’ évacuation de la France.
La pièce D présente l’ expédient au moyen duquel la Prusse et l’ Autriche, ainsi que la France, ont enfin accédé aux bases des deux conventions. La Russie et l’ Angleterre cèdent en conséquence à la Prusse et à l’ Autriche sur leur quote-part aux contributions de la première année, la somme de 20 millions sauf à s’en rembourser sur les payements successifs que la France aura à leur faire. Par cet arrangement l’ Autriche et la Prusse obtiennent l’ anticipation qu’elles ont réclamée et le trésor royal n’est point obligé à des opérations forcées, qui dans les circonstances du moment eussent ruiné davantage son crédit. En mettant sous les yeux de l’empereur cette mesure que nous avons cru devoir adopter pour parvenir à une fin. vous êtes à même de la justifier mieux que personne, M. le comte, en l’ appuyant de toutes les considérations qui dérivent des opinions qu’au commencement des négociations nous avons soutenues à l’ égard des contributions.
Ne voulant cependant pas exposer les intérêts du trésor impérial à aucun préjudice, nous avons annoncé confidentiellement à M. le duc de Richelieu, que si s.m.i. jugeait nécessaire de demander même dans les premiers 6 mois de la première année de la contribution, une avance de quelques millions vu qu elle
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renonce à sa quote-part en faveur de la Prusse, nous ne doutions pas que le gouvernement français s’ y prêterait. M. le duc de Richelieu nous a répondu qu’il abandonnait entièrement la décision de cette question à s.m. i. et déclara être prêt à y souscrire. Veuillez, M. le comte, prendre les ordres de s.m.à cet égard et nous les faire parvenir.
V. ex aura lieu de remarquer dans le tableau annexé au protocole côté C, que sur la masse de 270 millions payables annuellement la conférence a décidé d’en affecter 130 millions à l’ entretien et à la solde de l’ armée.
M. le duc de Wellington croit cependant que la France pourra satisfaire à la subsistance de l’ armée au moyen seulement de 80 millions, ce qui donnerait 20 millions de bénéfice sur la somme de 130 millions, attendu que la solde n’a été évaluée en dernier lieu qu’ 30 au lieu de 50 millions auxquels on l’ avait d’abord supputée. Dans la conférence d’ hier on a agité la question si ces 20 millions devaient être portés sur le compte de la solde ou bien en diminution de la contribution au soulagement de la France. Nous ne nous sommes point encore prononcés à cet égard; mais en dernier résultat notre intention est de soutenir la seconde de ces propositions, attendu que les instructions que v. ex. nous a transmises, nous y autorisent.
La seule partie de la négociation qui reste encore en suspens est celle qui concerne les prétentions fondées sur l’ inexécution de plusieurs articles du traité de Paris de 1814. Le travail de la commission qui avait été chargée de cet objet me présente aucun résultat. Les commissaires respectifs ont persisté irrévocablement dans leurs prétentions, et leurs rapports ne sont qu’un assemblage informe d’ opinions divergentes.
Le vicomte de Castlereagh et M. le baron de Humboldt se sont chargés plus particulièrement d’ approfondir cette question, en admettant à son examen un commissaire français. C’ est le ministre des finances lui-même qui y est destiné par le gouvernement.
On avait l’ intention de subordonner l’ évacuation finale du territoire français à la conclusion de cette partie de la négociation. Nous nous y sommes opposés avec force,et même au point de faire sentir confidentiellement, que s.m.i. nous avait donné l’ ordre de protester contre une pareille détermination. Cette seule apparence d’ opposition produisit l’ effet désiré et l’on se désista de cette prétention.
Vous trouverez, M. le comte, sub lit. E le projet de traité d’alliance rédigé sous la dictée du vicomte de Castlereagh par M. Gentz. On a pris pour base de ce travail la rédaction que nous avions proposée dans le temps. Nous avons marqué les passages sur lesquels nous sommes intentionnés de proposer des modifications. V. ex. voudra bien également sur cet objet nous faire parvenir les ordres de l’ empereur.
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Nous avons assisté à deux conférences confidentielles dans lesquelles on a agité les questions territoriales de l’ Allemagne.
Le prince de Metternich a proposé le plan d’un arrangement assez conform aux véritables intérêts de l’ Allemagne et à son système de défense, mais peu analogue aux engagements antérieurs stipulés entre l’ Autriche et la Prusse.
Le chancelier prince de Hardenberg paraît inabordable. La convention de Vienne, très prononcée à son avantage, ne laisse aucun lieu à la moindre discussion; et en effet de prince de Metternich lui-même ne peut en disconvenir. Il s’ agit donc de persuader M. le chancelier de considérer cette convention comme nulle et non avenue, ou bien comme inexécutable. Ce n’ est que dans cette hypothèse que ces ministres peuvent sub spe rati convenir d’un nouvel arrangement. Nous sommes chargés de négocier particulièrement à cet effet avec M. le prince de Hardenberg. Au cas que cette première tentative n’ aît aucun succès, il ne restera qu’ à fixer quelques principes généraux à l’ égard des questions territoriales et au système de défense de l’ Allemagne et à renvoyer toutes les discussions et arrangements ultérieurs à la diète de Francfort.
Ce mode ne peut guère convenir à l’ Autriche parce qu’elle n’obtiendra pas dès à présent la rectification de sa frontière du coté de la Bavière. Cette puissance portera ainsi la peine de l’ inconséquence avec laquelle elle a traité ses propres intérêts.
Les négociations de Vienne ont manqué parce que l’ Autriche avait un traité avec la Bavière, conclu à Paris l’ année passée qui préjugeait toutes les questions.
Elles manqueront encore cette année-ci, parce que l’ Autriche a stipulé à Vienne une convention avec la Prusse, qui préjuge également à son désavantage toutes les questions.
Nous tâcherons cependant d’ aplanir avec tout le zèle et toute l’ activité possible ces différentes difficultés, et il nous sera très agréable de parvenir à un résultat qui puisse satisfaire l’ Autriche sans faire aucun tort à la Prusse. Lord Castlereagh avec lequel nous partageons la médiation, nous a confié la tâche pénible d’agir auprès des plénipotentiaires de Prusse, lui-même s’ étant réservé le rôle de conciliateur auprès des Autrichiens.
La forteresse de Landau aura garnison autrichienne aussitôt que les troupes françaises en sortiront. Cette mesure a été adoptée pour mettre la cour de Vienne à même de mieux terminer ses négociations avec celle de Munich.
Au moment où il s’ agira l’ arrêter un acte relatif à ces questions, nous ne négligerons pas de soigner les intérêts du prince Eugène à l’ effet de lui faire assurer d’ une manière formelle les possessions que lui garantissent les actes stipulés à Vienne.
Nous avons l’ honneur...
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Το υπόμνημα αυτό, με τη συνεργασία του Ραζουμόφσκυ, αναφερόταν κατά βάση στο «καθεστώς» των σχέσεων του Διευθυντηρίου των Δυνάμεων με την ηττηθείσα Γαλλία. Κυρίαρχο θέμα που φαινόταν ν’ απασχολεί τους συμμάχους, ήταν το σχετιζόμενο με το ύψος των οικονομικών «επανορθώσεων» σε βάρος της Γαλλίας, που η ρωσική πλευρά αντιμετώπιζε με ιδιαίτερη μετριοπάθεια.2
1. VPR, τομ. Η σ. 560-563.
2. Όπως προκύπτει, η δραστηριότητα του Καποδίστρια στο Παρίσι ήταν ιδιαίτερα σημαντική και οι αρμοδιότητες του, ενόψη της σύνταξης της τελικής συνθήκης - συμφωνίας, εκτεταμένες, βλ. 77. Πετρίδη, Ο Ιωάννης Καποδίστριας και η αντιμετώπιση των γαλλικών υποθέσεων από το Διευθυντήριο των Δυνάμεων, Μελέτες τομ. Α', σ. 117 κ.ε.
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Σύντομο υπόμνημα προς τους πληρεξουσίους της Αυστρίας, Μεγάλης Βρετανίας και Πρωσσίας (Παρίσι 9/21 Οκτ. 1815).1
Observations sur le projet de traité d’ alliance
Le traité d’ alliance que les quatre cours se proposent de conclure pour compléter les négociations de Paris, ne peut pas se fonder absolument sur les principes établis par le traité de Chaumont.
Le 17 février (1 mars) 1814 la France était au pouvoir de Bonaparte Maintenant elle est placée sous le speptre de ses rois légitimes.
Alors la France menaçait l’ indépendance des nations et le repos du monde autant par les principes et le système de son gouvernement, que par la grandeur des moyens militairs, dont il disposait.
Actuellement la France n’ est plus menaçante. Bonaparte n’y est plus. Les ressources financières et militaires de ce pays sont épuisées. Une armée de 150.000 hommes le surveille. Son gouvernement n’ est pas guerrier. Difficilement il peut le devenir.
Il ne s’ agit donc pas présentement, comme dans l’ année 1814, de prendre des mesures générales, pour mettre l’ Europe à l’ abri de la politique, de l’ ambition et de l’ esprit de conquête de Bonaparte empereur. Mais il s’ agit de
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Ψηφιοποιημένα βιβλία
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Α΄, 1976
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Β΄, 1978
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Γ΄, 1980
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Δ΄, 1984
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε, 1984
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. ΣΤ΄, 1984
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ζ΄, 1986
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Η΄, 1987
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ι΄, 1983
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Les habitants des isles Ionniennes ont concouru de tous leurs efforts à se soustraire au pouvoir démocratique de la France, et c’ est à ce titre que la Cour de Russie a obtenu pour eux en 1800 le sort auquel ils aspiraient. La formation de la République des Sept Isles fut arrêtée. L’ existence de cet État fut reconnu par toutes les Puissances de l’Europe. Aussi longtemps qu’elle a subsisté, cette République n’a cessé de donner aux Puissances protectrices et garantes de sa conservation les témoignages les plus satisfaisans de la sagesse et de la loyauté de sa conduite. Sa Majesté Impériale a eu principalement tout lieu de se convaincre des sentimens d’honneur et de patriotisme qui caractérisaient le peuple et le gouvernement Ionnien, ainsi que de la reconnaissance dont ils sont pénétrés à son égard. La fermeté de ces sentimens qui caractérisent le peuple Ionnien fut mise à l’ épreuve plus particulièrement en l’ année 1806. A cette époque, par un juste retour, Sa Majesté Imperiale fit donner au Sénat les assurances les plus positives qu’elle aurait protégé constamment l’ existence de la République Septinsulaire. Les événemens désastreux de l’année 1807 en ont disposé autrement à la suite de la paix de Paris et à l’ouverture des négociations de Vienne, les magistrats des Sept Isles mirent entre les mains de Sa Majesté le sort de leur patrie, en réclamant l’ accomplissement des promesses sur lesquelles se fonde leur espoir. L’ Empereur ne saurait donc répondre autrement à la confiance que le peuple Ionien place dans sa justice, qu’en portant dans la négociation qui a trait aux Sept Isles le vote qu’il a constamment émis à son égard.
Sa Majesté ne saurait, dans aucun cas, renoncer à le soutenir, sans déroger aux principes de la plus stricte justice. L’ expérience de sept années a suffisament constaté que ce pays est capable de régler le système de son gouvernement, sous la protection d’une grande Puissance, et que le voeu de ses habitans fondé sur l’essai qu’ils ont fait de leurs propres moyens, ne saurait tendre à aucun résultat.
Telle est l’intime conviction de Sa Majesté Impériale. Elle croit ne pouvoir mieux exercer l’impartialité et le désintéressement de ses vues, sa bienveillance envers la nation septinsulaire et la haute opinion qu’elle a conçue des intentions sages et libérales du Gouvernement Britannique qu’en proposant les arrangements consignés dans le projet de Convention. Sa Majesté Impériale se plaît à croire que ce travail obtiendra le suffrage de votre gouvernement, Mylord, à raison de la justice et de la convenance qui l’ont dicté.
Agréez, etc.
Από το περιεχόμενο του εγγράφου αυτού προς τον Κάστελρυ, προκύπτει η κοινή πορεία Μεγάλης Βρετανίας και Ρωσίας για μια οριστική επίλυση του Επτανησιακού Ζητήματος σύμφωνα προς τη «γραμμή» Καποδίστρια.2 Με