Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε΄

Τίτλος:Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε΄
 
Τόπος έκδοσης:Κέρκυρα
 
Εκδότης:Εταιρεία Κερκυραϊκών Σπουδών
 
Συντελεστές:Κώστας Δαφνής, Παύλος Πετρίδης
 
Έτος έκδοσης:1984
 
Σελίδες:380
 
Θέμα:Κείμενα (1815-1818)
 
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Εμφανείς σελίδες: 142-161 από: 378
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Le traité de Vienne du 3 janvier 1815 autorise fortement l’ affirmative de cette dernière question.

Si pour rectifier et préciser les renseignements que v. ex. reçoit l’ ordre de recueillir, elle avait lieu de s’ entretenir de ces objets indirectement avec le ministère britannique, l’ empereur ne doute pas de soins qu’elle apportera à ne pas laisser concevoir l’ idée, ni même de soupçon que s.m.i. forme aucune prétention à l’ égard de ce système, s’il en existe un, ou que son existence puisse lui donner la moindre inquiétude.

L’ empereur se bornerait seulement à en prendre et en donner acte à temps opportun: c’est-à-dire à ne pas laisser ignorer à ses alliés qu’il en a connaissance et qu’il se plaît à ne point suivre pour sa part une marche pareille dans les affaires d’un intérêt européen.

Agréez etc.

Με την παραπάνω επιστολή του προς τον Λίεβεν ο Καποδίστριας ζητούσε να ενημερωθεί γύρω από την αποστολή του Βρετανού λόρδου Έξμουθ στα πλαίσια της βρετανικής «εκπολιτιστικής» πολιτικής στα παράλια της Αφρικής. Ζητούσε εξηγήσεις για τη μη κοινοποίηση των βρετανικών σχεδίων στη Ρωσία κι αν η βία τακτική είχε ακολουθηθεί απέναντι σ’ όλες τις Δυνάμεις. Αν, τέλος, στις «επιχειρήσεις» του αυτές ο Έξμουθ θα συνεπικουρούνταν από ναυτικές μοίρες άλλων κρατών, με βάση κάποιες ενδεχόμενες απόρρητες συμφωνίες.

1. VPR. τομ. Θ' σ. 239-240.

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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Λονδίνο κόμη Λίεβεν (Μόσχα 31 Αυγούστου / 12 Σεπτεμβρίου 1816).1

Monsieur le comte. En exécution de l’ article VIII du traité du 5 novembre 1815 qui fixe le sort des îles Ioniennes, les puissances signataires de cet acte se sont engagées à inviter la Porte Ottomane à y accéder.

L’ envoyé de s.m.i. à Constantinople a reçu conséquemment l’ ordre de

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réunir à cet effet ses démarches avec celles de son collègue le ministre britannique. L’ empereur désire que v. ex. ait connaissance des instructions dont M. d’ Italinsky a été muni dans le temps, ainsi que des rapports qu’il a successivement adressés en rendant compte de sa gestion, auissi bien que des explications qu’il a eues à cet égard avec M. Freyre. L’ensemble de ces communications dont vous trouverez les copies ci-jointes, annonce déjà que le cabinet de St.-James dans la vue d’obtenir sans difficulté cette accession est disposé de renoncer à la protection de Parga en faveur de la Porte ou, pour mieux dire, d’Ali pacha qui en deviendra nécessairement le maître.

Le vote que l’ empereur a émis sur cette question, ainsi que les motifs qui l’ont suggéré, se trouvent expliqués en grand détail dans l’ instruction adressée à M. d’Italinsky.

Il est maintenant de l’intention de s.m.i. que vous vous expliquiez à cet égard avec M. le vicomte de Castlereagh.

Notre cabinet doit au ministère anglais cette ouverture, parce que l’ affaire qu’elle concerne a été dans le temps de son ressort exclusif et a réclamé toute la sollicitude et de grands sacrifices de la part de la Russie.

L’ empereur trouve d’ ailleurs conforme aux sentiments d’amitié qu’il a voués à s.a.r. le prince régent, de ne rien négliger afin que le peuple du littoral voisin des îles Ioniennes, qui a été jadis délivré du sceptre de fer d’Ali vizir par la protection de la Russie, conserve actuellement sous les auspices du traité du 5 novembre l’ avantage inappréciable de la protection britannique.

L’ atricle I de cet acte porte en effet que les îles Ioniennes telles qu’elles sont désignées dans le traité entre s.m. l’ empereur de Russie et la Porte Ottomane du 21 mars 1800 forment un État libre et indépendant.

Or, cette convention en désignant les Iles, en traçant leur ligne maritime et leurs dépendances, fixe aussi le sort du litroral voisin, composé de Butrinto, Vonitsa, Prevesa et Parga, contrées où les Septemsulaires ont de grandes propriétés et qui sont d’ailleurs peuplées par des Grees, sujets vénitiens jusqu’ à la dernière catastrophe de cette ancienne république, et indépendantes des Turcs jusqu’ à l’ epoque où les armées coalisées russes et ottomanes les arrachèrent à la domination démocratique de la France.

Les Iles ont obtenu leur indépendance et le littoral a été placé sous la souveraineté de la Porte mais à des conditions très libérales.

L’ administration intérieure de ces pays devait être gérée exclusivement et librement par les indigènes. Le sénat ionien y avait un vote consultatif. Nulle force armée turque ne pouvait ni devait occuper ce pays. Un employé de la Porte avec le titre de commisaire avait seulement le droit de percevoir les contributions et de surveiller la haute police de cette belle province.

Toutes ces conditions ont été enfreintes. Ali visir de Janina s’ est emparé du

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littoral. La Porte a provoqué cette violation du traité, ou elle l’ a tolérée en silence.

Parga seule par sa situasion et par la vaillance de ses habitants a pu résister aux attaques d’ Ali vizir.

La chute de Souli menaça, enfin l’ indépendance de ce petit pays. Les troupes russes vinrent alors à son secours.

Il fut donc déclaré de fait à la Porte que cette force étrangère n’ évacuerait Parga que lorsque les troupes d’Ali vizir auraient à leur tour évacué tout le reste du littoral.

Après la paix de Tilsit les troupes françaises s’ établirent dans la République Septinsulaire. Parga fut également occupée.

Maintenant les armes britanniques s’y trouvent et protègent ce point dont la situation est du plus grand intérêt pour la libre communication des Iles et pour les bornes qu’il met à l’ ambition démesurée du pacha de Janina.

En considérant sous ce point de vue la question de Parga, il paraît que le cabinet de St.-James ne peut point y renoncer sans s’ exposer à des complications difficiles à aplanir.

La Porte n’aura le droit de réclamer cette possession, que lorsqu’elle aura rendu aux habitants du littoral la pleine et entière jouissance des droits qu’ils ont obtenus par la convention du 21 mars 1800 et aux propriétaires septinsulaires les terres qu’ils possèdent dans ces contrées.

Si elle se refuse à sette clause, ou elle n’a point de juridiction et de pouvoir sur Ali vizir de Janina, ou ce pacha agit du gré et du consentement tacite de la Porte.

Dans le premiér cas toute stipulation avec elle comme puissance voisine des Iles est nulle par le fait; et dans le second ses intentions sont hostiles envers l’ indépendance des Iles.

Elle peut en miner la prospérité et l’ existence. Leur commerce intérieur, leur subsistance dépendent du bon voisinage avec ce littoral.

Telles sont les considérations qu’il vous est prescrit, M. le comte, de porter à la connaissance du ministère britannique.

Il est d’autant plus important que v. ex. s’en occupe sans perte de temps, que nous avons lieu de croire, d’après ce que M. d’ Italinsky nous mande, que lord Maitland arrivé à Londres, le ministère prendra cet objet en mûre délibération.

L’empereur aime à croire que les décisions du cabinet britannique ne sont pas encore irrévocablement arrêtées à cet égard. Si en effet les habitants de Parga étaient forcés de quitter leur terre natale pour se soustraire aux vengeances musulmanes, il serait très pénible à s.m.i. de se voir obligée à ne point leur refuser un asile dans ses Etats, s’ ils en réitéraient la demande dans cette

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occurrence, comme ils n’ont cessé de le faire depuis l’ année 1807.

J’ ai l’ honneur...

Η συνθήκη της 5ης Νοεμβρίου 1815 δεν είχε αναφερθεί σκόπιμα στο πρόβλημα της Πάργας,2 αφήνοντας το εκκρεμές παρά τις προσπάθειες του Καποδίστρια για την ενσωμάτωση της παραπάνω περιοχής στο καινούριο Επτανησιακό Κράτος. Με την επιστολή του αυτή ο Καποδίστριας προειδοποιούσε τον πρεσβευτή του στο Λονδίνο να μην αποδεχτεί την παραχώρηση της Πάργας προς την Πύλη, γιατί, κατά την άποψη του, η βρετανική προστασία, πέραν της Επτανήσου, επεκτεινόταν και στα γειτονικά παράλια κι επομένως και πάνω στην περιοχή της Πάργας.

1. VPR. τομ. Θ΄ σ. 247-249.

2. Βλ. εκτενέστερα Π. Χιώτη, Ιστορία του Ιονίου Κράτους ό.π., τομ. Α' σ. 129 κ.ε.

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Υπηρεσιακό σημείωμα προς τον κόμη Νέσσελροντ (Βαρσοβία 29 Σεπτεμβρίου /11 Οκτωβρίου 1816).1

Monsieur le comte. L’ empereur a pris connaissance de la dépêche de M. le comte de Lieven concernant les ouvertures qui lui ont été faites par l’ ambassadeur d’Espagne à l’ égard de la mission dont on suppose chargé don José de Tolédo.

S.m.i. apprécie les observations dont v. ex. accompagne cette communication.

Tout en trouvant convenable de ne point reconnaître ni admettre cet agent de la junte du Mexique, l’ empereur juge néanmoins utile, si cette mission avait lieu, d’en faire constater les motifs, et de ne pas laisser passer cette occasion, sans recueillir toutes les notions qui peuvent se rapporter à l’ état actuel des choses dans les colonies de l’ Amérique Espagnole.

C’est dans cette vue que s.m.i. vous engage, M. le comte, à vous concerter avec le ministère de la police à l’ effet d’entraver la poursuite du voyage de don José de Tolédo et de le faire surveiller dès son arrivée à Kronstadt ou dans d’

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autres ports de la Baltique, (lette surveillance cependant, au lieu de lui procurer des désagréments, doit au contraire lui faire concevoir l’ idée que l’on veut avoir des égards pour lui.

Le conseiller d’ État actuel d’ Oubril se rendra sur les lieux au moment qu’on apprendra l’ arrivée de cet agent, et muni des instructions ci-jointes, il s’ acquittera de la commission dont s.m.i. daigne l’honorer.

Je prie v. ex. d’ agréer l’ assurance...

Το σημείωμα αυτό προς τον συνάδελφο του Καποδίστρια, υπουργό των Εξωτερικών, κόμη Νέσσελροντ2 αναφερόταν στον ενδεδειγμένο τρόπο αντιμετώπισης, από τη ρωσική πλευρά, του απεσταλμένου των ισπανικών αποικιών στην Αμερική ντον Χοσέ ντε Τολέντο.

1. VPR, τομ. Θ' σ. 257.

2. Ο κόμης Νέσσελροντ (1770-1862), συνεργάτης του Καποδίστρια στην άσκηση της ρωσικής εξωτερικής πολιτικής, διατέλεσε υπουργός των Εξωτερικών της Ρωσίας από το 1811, αντικαγκελλάριος από το 1826 και καγκελλάριος από το 1844 ως το 1856' βλ. την εξαιρετικά ενδιαφέρουσα, πολύτομη, αλληλογραφία του που εκδόθηκε στο Παρίσι από τον A. Nesselrode, Lettres et papiers du Chanceliier comte de Nesselrode (1760-1850) (1904), όπου και πολλές αναφορές στη δραστηριότητα του Καποδίστρια.

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Υπηρεσιακές οδηγίες προς τον διπλωμάτη Π. Ούμπρι (Βαρσοβία 29 Σεπτεμβρίου / 11 Οκτωβρίου 1816).1

Monsieur. S.m.i. a été informée par son ambassadeur à Londres que la junte des colonies espagnoles envoie en Russie don José de Tolédo, général au service des insurgés, charge d’une mission qui aurait pour but d’ offrir la couronne du Mexique à s. a. i. Monseigneur le grand duc Nikolas.

Le ministère de la police a l’ ordre de ne point laisser arriver cet agent à St.-Pétersbourg et de lui faire témoigner des égards en le surveillant.

L’ intention de s.m.i. est de ne point le reconnaître en qualité d’ agent public, ni même de lui permettre sous un prétexte quelconque un long séjour en Russie.

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Elle désire cependant que l’ objet de sa mission soit constaté par écrit et que l’ one tâche à cette occasion de recueillir les notions les plus positives sur l’ état des affaires dans les colonies peu disposées a se replacer comme par le passé sous le sceptre de s.m. catholique.

L' empereur vous charge, Monsieur, de cette commission. Pour la remplir d’ après ses vues vous voudrez bien ne point vous écarter des errements suivants,

I

Dès que le ministère impérial vous aura indiqué le lieu où sera débarqué don José de Tolédo, vous vous y rendrez sans perte de temps.

Le ministre de la police vous mettra en rapport avec les personnes qu’il aura chargées de sa surveillance.

C’est par elles que vous vous informerez au préalable des désirs qu’il a manifestés, et c’est également par leur entremise que vous lui ferez savoir qu’un employé du département des affaires étrangères se trouvant sur les lieux pour d’ autres affaires, pourrait peut-être plus utilement faire parvenir au ministère de s.m.i. la nouvelle de son arrivée ainsi que toute autre notion relative aux motifs qui l’ amènent en Russie.

Vous ayant ménagé ainsi ou de toute autre manière conçue dans cet esprit une entrevue avec cet agent en lui offrant vos services, vous tâcherez de le porter à vous déclarer les motifs de son voyage.

Ce qui le déterminera à ne point vous en faire un mystère, ce sera la nécessité dans laquelle vous le placerez de ne pouvoir point espérer autrement un passeport pour se rendre à St.-Pétersbourg.

Montrant de la surprise et un grand étonnement sur l’ objet de sa mission, vous lui déclarerez ne pouvoir point vous charger de votre propre mouvement d’un rapport de cette importance à moins qu’il ne vous en fasse la demandé formelle et par écrit.

C’est de cette manière qu’on croit pouvoir prendre acte de l’ objet de sa mission.

S’il témoigne le désir d’en écrire directement au ministère impérial, vous tâcherez de l’en dissuader. Ce n’est qu’en dernier résultat que vous admettrez cette forme.

Dans l’une ou dans l’ autre hypothèse vous serez censé attendre les réponses de Pétersbourg.

II

Cet intervalle vous procurera l’ occasion de vous entretenir avec lui de P

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état intérieur des colonies espagnoles et des relations extérieures que la junte tâche de former afin de s’ assurer une existence politique libre et indépendante.

L’ empereur désire que vous approfondissiez chaque question relative à cet objet en tâchant de recueillir tous les détails possibles.

Ils embrasseront: 1. Les notions statistiques sur les colonies insurgées. 2. Celles sur la situation morale du peuple et du nouveau gouvernement. 3. Les relations déjà existantes ou celles qui font l’ objet de la politique des insurgés.

Vous n’ ignorez point, Monsieur, toutes les données que nous avons pour croire que le ministère britannique ne dédaigne point d’ entretenir quelques rapports avec la junte et que les Etats-Unis d’ Amérique avec moins de ménagements s’ entendent peut-être directement avec elle.

En remplissant cette partie importante de votre commission vous ferez pressentir à don José de Tolédo vos opinions particlulières quant au peu de succès que vous présagez à sa mission.

Les développements dans lesquels vous entrerez à cet égard vous donneront lieu de lui faire connaître les principes qui diregent la politique du cabinet de St.-Pétersbourg. En déduisant vos opinions de ces principes vous le disposerez à s’ en retourner auprès de ses commettants et à leur porter des conseils de modération et de sagesse.

III

Soit que vous soyez dans le cas d’attendre les réponses de St.-Petersbourg, soit que vous les lui donniez vous-même, comme elles doivent être négatives, vous tâcherez d’en mitiger l’ impression par les formes dont vous les accompagnerez.

Il est à présumer que cet agent une fois convaincu du non-succès de sa mission, ne mettra aucun empressement à le voir constraté par un témoignage écrit. De notre part nous n’ ajouterons aucune importance à le lui donner sous cette forme.

Si d’après les notions que vous vous serez procurées sur l’ état véritable des colonies espagnoles, vous pouvez vous convaincre que leur soumission pleine et entière à la métropole et à la couronne d’Espagne est hors de toute possibilité, alors l’ empereur vous autorise à donner à vos relations personnelles avec don José de Tolédo de caractère d’une intimité qui puisse en favoriser la continuation malgré les distances qui vous sépareront de cet agent.

Dans le cas contraire, s’il énonçait le désir de connaître à quelles conditions l’ empereur daignerait accorder au sort des colonies une attention bienveillante, vous lui ariculerez verbalement ce qui suit:

1. Les colonies doivent d’abord déclarer leurs dispositions à se soumettre au sceptre auquel elles appartiennent.

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2. Faire connaître au ministère de s.m. catholique leur situation actuelle et les modifications que la nature des choses doit nécessairement donner aux rapports intérieurs de ce pays et à ceux mêmes qui doivent les associer à la métropole.

3. Espérer que la cour d’Espagne elle-même déférera à l’ opinion éclairée et impartiale de ses alliés, les plus intéressés à sa gloire et à sa puissance, l’ arrangement le plus utile au bien-être des colonies et à la gloire de la mére-patrie.

En vous pénétrant de la pensée qui a dicté ces errements, il vous sera facile de vous conduire dans cette occurrence, quelles que soient les chances qu’elle peut vous présenter, de la manière la plus conforme aux intentions de notre auguste maître.

Vous mériterez ainsi de nouveaux titres à sa haute bienveillance.

Recever, Monsieur, l’ assurance...

Και η επιστολή αυτή του Καποδίστρια αναφερόταν στην περίεργη αποστολή του εκπροσώπου των ισπανικών αποικιών της Αμερικής ντον Χοσέ ντε Τολέντο στη Ρωσία. Ο Καποδίστριας γνωστοποιούσε την πρόθεση του Ρώσου αυτοκράτορα να μην αναγνωριστεί ο ντον Χοσέ ως δημόσιος απεσταλμένος και να μην του επιτραπεί μακρόχρονη παραμονή στη Ρωσία, ενώ παράλληλα ζητούσε ακριβείς πληροφορίες γύρω από την κατάσταση των εν λόγω αποικιών: Ποια στην ουσία ήταν η κατάσταση του λαού στις επαναστατημένες αποικίες και ποια η πολιτική της επαναστατικής κυβέρνησης που έλεγχε την εξουσία μακρυά από την επιρροή της μητρόπολης.

1. VPR, τομ. Θ' σ. 258-260.

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Συνοπτικό υπόμνημα προς τον πρεσβευτή της Αυστρίας στην Αγία Πετρούπολη Λεμπτζέλτερν (Βαρσοβία 29 Σεπτεμβρίου/11 Οκτωβρίου 1816).1

Le contenu de la note que M. le chevalier de Lebzeltern, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de s.m. impériale et royale apostolique, a remise sous la date du 18(30) août, a été porté à la connaissance de 1’ empereur.

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La demande qui y est articulée concernant les navigateurs originaires des provinces nouvellement réunies à la monarchie autrichienne, lesquels trafiquent sous pavillon russe et sous la sauvegarde de passeports délivrés par les agents commerciaux de s.m.i., semble porter essentiellement sur une question à laquelle il a été répondu d’avance par le fait même des instructions données aux consuls de Russie dans les Etats autrichiens. Leur teneur ayant pour objet de régler la conduite des agents de l’ empereur, a été communiquée au ministère de son auguste allié s.m. l’ empereur d’Autriche et parait avoir motivé l’ énoncé de la plus parfaite satisfaction à cet égard. Si toutefois les principes consignés dans ces dispositions générales pouvaient exiger une application plus précise à ce qui fait l’ objet de la note de M. le chevalier de Lebzeltern, le soussigné a l’ ordre de lui communiquer par la présente réponse les éclaircissements suivants.

Les navigateurs illyriens ou autres qui par suite des vicissitudes auxquelles leur pays a été exposé, se sont définitivement naturalisés sujets russes et ont obtenu des patentes en cette qualité, conservent actuellement la liberté de solliciter le déliement du serment en vertu duquel ils se sont constitués sujets. Ceux par contre qui nonobstant l’ option qui leur est offerte, persisteraient à vouloir demeurer dans la même catégorie, ne sauraient être exclus, ni rejetés par la puissance qui les a accueillis, néanmoins sous la clause expresse de se soumettre à toutes les obligations ou restrictions que leur impose leur qualité d’ étrangers dans leur terre natale. Ceux enfin qui tenteraient de se prévaloir de titres controuvés ou inadmissibles pour concilier les prérogatives de sujets autrichiens avec l’ avantage de naviguer sous pavillon russe, ne sauraient incontestablement et dans aucun cas être munis de passeports ou d’une autorisation quelconque de la part des consuls de s.m.i.

C’est à ces termes équitables et simples que se réduisent les explications que le soussigné est autorisé à consigner ici en réponce à la note de M. le chevalier de Lebzeltern dans la ferme conviction que ce mode d’accorder entre eux les droits des sujets russes avec le respect dû aux lois locales et à la liberté des individus, sera pleinement apprécié par la cour impériale d’ Autriche.

En conséquence l’ envoyé de s.m.i. M. le comte de Stackelberg recevra des instructions conçues dans le sens de la présente note tant pour compléter les errements qui lui ont déjà été transmis à ce sujet, qu’afin de mettre ce ministre à même d’en prescrire la mise à exécution aux consuls chargés des relations commerciales de la Russie dans les ports de l’ Adriatique.

Le soussigné saisit etc.

Το συνοπτικό αυτό υπόμνημα αναφερόταν σε διάβημα του Λεμπτζέλτερν προς τη ρωσική κυβέρνηση για τους ναυτικούς που κατάγονταν από επαρχίες

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που πρόσφατα είχαν ενσωματωθεί στην Αυστρία και διεξήγαγαν εμπόριο με ρωσικά διαβατήρια. Ο Καποδίστριας πληροφορούσε τον Αυστριακό πρεσβευτή ότι το θέμα είχε αντιμετωπιστεί ήδη σύμφωνα προς τις οδηγίες προς τους Ρώσους εμπορικούς ακόλουθους στις αυστριακές χώρες, που είχαν διαβιβαστεί και εγκριθεί και από τον Αυστριακό αυτοκράτορα: Οι Ιλλύριοι και οι λοιποί ναυτικοί είχαν δικαίωμα να επιλέξουν ή όχι τη ρωσική υπηκοότητα, ενώ εξαιρούνταν από το δικαίωμα αυτό, εκείνοι που προσπαθούσαν με μη νόμιμο τρόπο να συγκεράσουν τα προνόμια του αυστριακού υπηκόου επωφελούμενοι ταυτόχρονα από τα προνόμια που παρείχε η ρωσική σημαία.

1. VPR, τομ. Θ' σ. 261-262.

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Προσωπική επιστολή προς τον καγκελλάριο της Πρωσσίας Χάρντενμπεργκ (Βαρσοβία 1/13 Οκτωβρίου 1816).1

Mon prince. C’est avec infiniment de plaisir que j’ai vu arriver ici M. de Jordan muni des lettres que v. a. lui a confiées. Nous avons taché d’ utiliser sa coopération. Elle aurait assurément donné une impulsion définitive au travail dont les commissaires prussiens sont chargés, si ces derniers étaient plus à la hauteur des affaires qui leur sont commises.

J’ai assisté à plusieurs conférences et je n’ai qu’à me louer de la droiture et de l’esprit de conciliation de M. de Jordan. Je ne dirai pas autant de vos commissaires. Le point de leur départ est faux. Ils supposent les deux cabinets dans des intentions divergentes et même dans une attitude qui ressemble peu à celle où ils se trouvent heureusement placés par une suite des sentiments que nos souverains se sont voués.

M. Jordan vous dira de vive vois, mon prince, où nous en sommes tant pour les affaires de commerce et de navigation que par rapport à celles de liquidation.

On aurait grand tort de s’impatienter des retards qui sont inhérents à des discussions de cette nature. De notre côté néanmoins nous y avons apporté et nous y apporterons la plus grande sollicitude et toutes les facilités possibles. Ayez la bonté, mon prince, de donner aussi de votre part des ordres afin que vos commissaires adoptent des principes moins rétrécis et des vues plus conformes à

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la réciprocité des intérêts qui doivent cimenter ces arrangements.

J’ expédie d’ordre de l’ empereur un courrier à M. d’Alopeus afin de mettre ce ministre à même de nous transmettre par Varsovie à St.-Pétersbourg la convention relative aux limites.

Les propositions que M. d’Alopeus vous a faites, mon prince, en dernier lieu sont considérées par l’ empereur et roi comme les seules qui renferment toutes les convenances compatibles avec le sens et la lettre du traité.

Que v.a. se donne la peine de s’ en occuper elle-même. L’ empereur desire que cette négociation finisse sous les mêmes auspices qui ont présidé à son début. Vous vous rappellerez, mon prince, que le travail relatif à la démarcation que j’ai mis sous les yeux de l’ empereur à Vienne, était écrit de votre main, c’est donc à vous seul qu’il appartient d’ achever votre propre ouvrage et de manière à ce qu’on ne puisse plus avoir de motif d’y revenir.

L’ empereur a été bien aise d’ apprendre des nouvelles de v.a.S.m.i. s’est informée avec détail des courses que vous avez faites cet été et de leur succès pour le rétablissement de votre santé. Concervez la soigneusement, mon prince, pour le service et pour la gloire du roi, votre maître.

Agréez l’ expression de ces voeux ainsi que celle de la haute considération avec laquelle etc.

Ο Καποδίστριας, αναφερόμενος αρχικά στις οικονομικής φύσης επαφές του με τον κόμη ντε Ζορντάν, ενημέρωνε τον Πρώσσο καγκελλάριο και για τις επαφές του με τους Πρώσσους πληρεξούσιους γύρω από εμπορικά ζητήματα, ναυτιλιακά και εκκαθάρισης εκκρεμών λογαριασμών που αφορούσαν στις οικονομικές σχέσεις των δύο συμμάχων χωρών.

1. VPR, τομ. Θ' σ. 263-264.

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Προσωπική επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στη Βιέννη Στάκελμπεργκ (Βαρσοβία 5/17 Οκτωβρίου 1816).1

Monsieur le comte. C’est au sortir de chez s.m. l’ empereur qui vient de me donner ses derniers ordres avant de quitter Varsovie, que je reprends la plume

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pour faire part à v.ex. de quelques réflexions que la lecture attentive et approfondie de l’ ensemble de ses rapports a fait naître dans l’ esprit de notre auguste souverain. Leur contenu a mérité toute son approbation et captivé son suffrage jusque dans les moindres détails, comme je me suis fait un devoir de l’ annoncer à v. ex. dans mes dépêches d’ office. Mais s.m. en se plaisant à me le répéter au moment du départ, s’ est étendue sur ce sujet important et a témoigné le désir que les considérations qu’elle m’enonçait avec cet entraînement de conviction que vous lui connaissez, fussent retracées scrupuleusement à v. ex. Je m’ empresse donc de réaliser l’ intention de l’ empereur sans toutefois m’ acquitter d’un ordre positif.

S.m. ne se dissimule point que la conduite du cabinet de Vienne à son égard n’a point correspondu jusqu’ici aux preuves non-équivoques et sans cesse renouvelées de droiture et de sincérité que s.m. a pris à tâche de lui donner en toute occasion. Elle n’ ignore point non plus que le caractère personnel du premier ministre adapté à toutes les anciennes allures inséparables de la politique autrichienne, contribue beaucoup à multiplier les motifs de méfiance.

Mais d’une autre part l’ empereur n’en est pas moins irrévocablement résolu de persévérer dans la même ligne de conduite. Plus elle est directe et sans détour, et plus sûrement elle doit conduire au but. Ce but est le repos des nations, l’ inviolabilité des traités et la prospérité générale. S.m. ne croit avoir à redouter aucune puissance, parce qu’elle a la concience intime de la loyauté de ses intentions envers toutes.

Quand bien même l’ une d’elles, telle que l’ Autriche, sous l’ influence de quelques individus, méconnaîtrait dans certaines occasions son intérêt réel et le devoir d’une réciprocité véritable, l’ emprereur croit posséder dans la Prusse et autres Etats des alliés capables d’ apprécier la pureté de ses sentiments. Il ne désespère point même de désarmer les preventions les plus obstinées par l’ ascendant d’une droiture invariable et il saurait en dernier résultat repousser et faire évanouir toute menée qui attaquerait les droits et le crédit légitime de son Empire. D’ après ce mode d’ envisager l’ attitude du cabinet de Vienne sans illusion comme sans alarme, s.m.i. désirerait que les personnes revêtues ainsi que vous, M. le comte, de sa plus entière confiance, prissent à tâche de se pénétrer du principe qui dicte à l’ empereur cette sécurité imposante sans toutefois laisser faiblir leur vigilance à explorer les objets et à les signaler avec zèle. Personne ne peut mieux que v.ex. saisir cette nuance délicate qui sert à distinguer le calme d’un esprit éclairé par l’ expérience d’avec l’ excès de sérucité qui s’ aveugle sur les dangers les plus imminents. L’ empereur n’ ignore point les désagréments inséparables de la lutte que vous avez à soutenir avec le prince de Metternich, et combien les maximes de ce ministre contrastent avec l’ élévation de votre âme et la pénétrante justesse de votre esprit.

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Néanmoins s.m. désirerait que vous fissiez usage dans vos rapports journaliers avec le prince de Metternich d’une certaine tolérance pour les objets secondaires, qui, sans nuire à 1 estime mêlée de crainte que vous lui inspirez, servit à écarter toute apparence d’aigreur dans vos relations tant publiques que particulières et leur donnât le caractère d’une bienveillante facilité.

Telles sont, M. le comte, les observations dont j’ai cru indispensable de faire part à v.ex. parce qu’elles retracent aussi fidèlement que possible la noble et belle pensée de notre auguste maître, qui est si propre à remplir d’un nouveau courage les personnes capables comme vous d’en apprécier toute l’ importance et d’ en faire la plus utile application au bien de son service. I contribuer aussi puissamment que v.ex. est à même de le faire, c’est travailler pour la cause de l’ humanité entière et cette conviction seule suffit pour faire triompher de tous les obstacles.

Agréez....

Η «ηθικού» περιεχομένου αυτή επιστολή του Καποδίστρια υπογράμμιζε την ευθεία διαγωγή του αυτοκράτορα Αλέξανδρου στο χειρισμό των κρίσιμων ευρωπαϊκών ζητημάτων, μια διαγωγή που διεπόταν από τις αρχές του σεβασμού των συνθηκών και των αναφαίρετων ανθρώπινων δικαιωμάτων. Η έντιμη αυτή πολιτική συμπεριφορά δεν έδειχνε, σύμφωνα προς το περιεχόμενο της επιστολής, να έχει εκτιμηθεί και από την Αυστρία η ακριβέστερα ορισμένοι «σκοτεινοί» κύκλοι συντελούσαν στην παραγνώριση της. Απροκάλυπτα ο Καποδίστριας υπονοούσε τον πρίγκιπα Μέττερνιχ2 και το περιβάλλον του έναντι των οποίων, ωστόσο, ο Στάκελμπεργκ καλούνταν να επιδείξει μετριοπάθεια.

1. VPR, τομ. Θ' σ. 266-267.

2. Για την παρεμβολή του Μέττερνιχ στις σχέσεις του Καποδίστρια με τον τσάρο Αλέξανδρο, βλ. Π. Πετρίδη, Ο Μέττερνιχ μεταξύ Καποδίστρια και τσάρου Αλέξανδρου (Από απόρρητο υπόμνημα του Αυστριακού πρεσβευτή στην Πετρούπολη Λεμπτζέλτερν) στις Μελέτες ευρωπαϊκής πολιτικής ιστορίας τομ. Α' σ. 129 κ.ε. Μερικά χρόνια αργότερα, ο Μέττερνιχ σημείωνε ι(το 1821) στο ημερολόγιο του: «Αν μπορούσα να κάμω ό,τι επιθυμώ με τον Καποδίστρια, τότε όλα θα εξελίσσονταν γρήγορα και καλά», βλ. R. Metternich-A. Klinkowström, Aus Metternich’s nachgelassenen papieren 1881-83, τομ. l’ σ. 460.

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Οδηγίες προς τους αντιπροσώπους της Ρωσίας για Εμπορικές σχέσεις με την Πολωνία, κ.κ. Μπάϊκωφ, Μπυρστ και Λέμπενστερν (Βαρσοβία 6/18 Οκτωβρίου 1816).1

Βαρσοβία 6/18.Χ.1816

Messieurs. Α. l’ issue des conférences successives auxquelles j’ai été appelé à assister d’après les ordres de l’ empereur pour répondre aux intentions de s.m.i., il me reste maintenant à vous retracer les directions que vous aurez à suivre dans la situation actuelle des affaires commisses à vos soins et à votre zèle.

Les difficultés principales qui se sont élevées dans leurs discussions, se rapportaient à trois objets:

1. La mise à exécution de l’ article 24 du traité du 21 avril (3 mai).

2. La fixation du droit de transit outre-mer par Danzig, Elbing, Koenigsberg, Memel etc.

3. La stipulation réclamée par les commissaires prussiens relativement au droit de consommation dont seraient frappés les produits des manufactures prussiennes importés en Pologne.

Je me conformerai à cette division dans l’ indication du mode qui doit régler vos travaux définitifs.

Ad primum. Résumant les discussions qui ont eu rapport à ce point, il a été proposé qu’en exécution de l’ article 24 le droit de navigation des fleuves, des rivières et canaux ne serait autre que celui fixé par les règlements existants dns les deux États en sorte que les sujets polonais de s.m. l’ empereur et roi payeraient en Prussse les droits auxquels sont soumis les nationaux, et que les sujets du roi de Prusse, navigateurs en Pologne,seraient tenus aux rétributions fixées par le tarif impérial. Pour être assuré de la parfaite réciprocité qui devait signaler cet arrangement, il était indispensable de connaître les tarifs en vigueur dans la monarchie prussienne et leurs rapports avec les stipulations du nôtre.

M.M. les commissaires prussiens ayant déclaré ne pas se trouver à même de produire l’ ensemble de tous les tarifs en quetsion, et ayant élevé des doutes même sur la possibilité d’en communiquer quelques-uns avant un terme éloigné et incertain, cette réponse dont les motifs vous sont suffisamment connus, Messieurs, ne doit point suspendre la marche de vos travaux.

Vous déclarerez en conséquence aux commissaires prussiens que le seul moyen de lever à la satisfaction réciproque les difficultés inhérentes à l’ application de l’ article 24 ayant été proposé, celle que MM. les commissaires ont mise à son adoption immédiate, n’est pas faite pour arrêter la conclusion des

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arrangements qui se rapportent à cet article.

Vous pouvez donc, tout en ignorant les ratifs que les commissaires prussiens ne sont point à même de vous présenter, stipuler d’ après le principe de la réciprocité en déclarant que vous vous réservez de revenir sur l’ article 24 suivant le principe qui y est énoncé dans le cas où les tarifs qui seront communiqués plus tard, ne se trouveront point être de la convenance de votre gouvernement.

Ad secundum. Quant au tarif qui regarde le transit par Danzig etc., il embrasse les droits d’exportation et d’importation. Les commissaires prussiens étant convenus de fixer le premier comme le second de ces dorits au taux de 5%, taux que le gouvernement polonais ne se trouve pas en mesure d’admettre, la question est de leur faire agréer notre proposition d’un droit de 5% pour l’ importation et de 3% pour l’ exportation du royaume de Pologne. Vous leur déclarerez que vous avez 1’ ordre de vous concerter sur la rédaction d’une convention pour le transit et de la signer sur la base du 8% tant pour l’ importation que pour l’ exportation d’après l’ estimation des denrées dans le tarif conventionnel y compris les droits de ports et autres, hormis ceux de navigation sur les canaux et écluses appartenants à l’ État ou aux villes.

S’ils se refusent d’adopter cette proposition, vous aurez à leur dire que l’ gouvernement polonais se charge de prouver l’ impossibilité d’ accéder à celle qu’ils ont mise en avant, par des faits qui pourront être consignés dans un mémoire ad hoc et transmis à M. d’ Alopeus. Vous les engagerez donc à s’ en rapporter alors à la décision de leur cour et vous réglerez vos démarches consécutives sur les notions que M. d’ Alopeus vous fera tenir directement.

Ad tertium. La copie ci-jointe de la lettre que M. Jordan m’ adressée et de la réponse que j’y ai faite d’ordre de l’ empereur, vous informera, Messieurs, de la direction que ce troisième point en discussion a prise, et qui est actuellement du ressort des relations ministérielles des cabinets respectifs.

M. le commissaire d’Autriche étant destiné à assister aux négociations qui vous sont confiées, vous l’ enviterez, conformément, à l’ esprit des transactions de Vienne, à accéder au résultat de votre travail et en cas de refus de sa part vous en informerez le ministère.

Je transmets copie de la présente instruction à M. le conseiller privé d’ Alopeus.

Si les facilités que ce ministre sera dans le cas de porter à la conclusion de cette affaire, ne sont point encore de nature à l’ amener au résultat désiré, et si vos discussions avec MM. les commissaires prussiens sur la précision des droits de transit conservent toujours le caractère qui les a distinguées jusqu’ ici, votre travail terminé (et il doit l’ être à l’ expiration d’un mois à dater de la présente instruction), vous déclarerez ne pouvoir être plus à même de suivre les

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négociations. Elles seront rompues et vous attendrez alors les ordres qui, sur l’ avis que vous en transmettrez par l’ entremise du gouvernement polonais, vous seront expédiés de Pétersbourg.

Recevez, Messieurs...

Ο Καποδίστριας αναφερόταν, με τις οδηγίες του αυτές, σε εμπορικά ζητήματα, κυρίως σε ζητήματα ναυσιπλοΐας, που έπρεπε να αντιμετωπισθούν σύμφωνα προς τις νέες συνθήκες που είχαν υπογραφεί στη Βιέννη το 1815. Όπως είναι γνωστό, στο Πολωνικό είχαν διεισδύσει, παράλληλα προς τη Ρωσία, η Αυστρία και η Πρωσσία.2

1. VPR, τομ. Θ' σ. 268-270.

2. Βλ. 77. Πετρίδη, Σχέδια για την οργάνωση της Ευρώπης στα χρόνια της παλινορθώσεως, Μελέτες, ό.π., τομ. Α' σ. 16-17.

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Υπόμνημα προς τον τσάρο της Ρωσίας Αλέξανδρο (29 Οκτωβρίου / 10 Νοεμβρίου 1816).1

Les communications écrites que M. le comte Cathcart a adressées à v.m.i., portent sur les objets suivants.

Question générale du désarmement

Le prince régent partage l’ opinion de v.m.i. quant à l’ époque à laquelle les puissances pourront examiner et régler cet objet.

Le traité d’ alliance du 8(20) novembre fixe cette époque. Il se peut que l’ ambassadeur ajoute verbalement quelques explications plus positives à cet égard. Il est cependant à croire qu’il n’ insistera pas comme par le passé à l’ effet de se faire rendre compte de l’ état de situation de l’ armée de v.m.i. ainsi que de plusieurs autres détails de la même catégorie.

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Négociations de Francfort relativement aux arrangements territoriaux

Le ministère britannique s’ accorde avec v.m.i. sur ce que les puissances alliées n’ont point le droit de présenter au grand duc de Bade un ultimatum pour lui arracher de pleine autorité le cercle du Mein et Tauber que l’ Autriche a promis à la Bavière par un traité solennel.

L’ Angleterre et v.m.i. s’ accordent en second lieu sur ce que le grand duc de Bade doit par la teneur du traité de Francfort de l’ année 1813 des sacrifices à la cause commune.

D’après ce principe v.m.i. a parlé au grand duc de Bade le langage de l’ amitié. Elle est prête à lui parler celui du droit et a intervenir conséquemment dans cette négociation avec l’ Angleterre et la Prusse comme puissances médiatrices.

Le ministère britannique avance de même que v.m.i. l’a fait par les dernières instructions adressées de Varsovie au comte de Stackelberg, qu’il serait de toute justice que l’ Autriche mît dans la balance des compensations à offrir au grand duc de Bade: 1. La renonciation pleine et entière du droit de réversion sur le Palatinat et le Brisgau. 2. La reconnaissance de la lignée des comtes de Hochberg à la succession.

Il serait utile que le comte de Cathcart fit connaître de son côté, tant au chevalier de Lebzeltern ici qu’à l’ ambassadeur britannique en Autriche, le résultat de son entretien avec v.m.i. sur cette question.

Enfin lord Castlereagh met une grande importance à ce que v.m.i. soutienne le vote de l’ Angleterre quant aux fonds destinés à la ligne de fortification de l’ Allemagne. Le prince Metternich voulait en distraire une partie pour indemniser le grand duc de Bade. V.m.i. s’y est refusée, et elle a promis de conformer dans cette question ses opinions à celles de l’ Angleterre.

Il sera agréable au comte Cathcart de pouvoir donner par ses rapports au vicomte Castlereagh de nouvelles assurances à cet égard.

Affaire du prince Eugène

L’ Angleterre montre un intérêt véritable afin que cette négociation ait une fin satisfaisante. Les nouveaux moyens qu’elle propose sont de faire partager le poids de l’ indemnisation pécuniaire attribuée par les protocoles de Vienne et de Paris à la seule cour de Naples, à celles aussi de Turin et de la Toscane.

V.m.i. ne pourrait point admettre cette nouvelle base de négociation:

1. Parce qu’elle supposerait un accord entre les puissances signataires des protocoles et celles qu’on voudrait faire intervenir, qui n’est rien moins que certain.

2. Parce que la cour d’Autriche ayant également proposé d’identifier cette

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négociation avec celle qui regarde la principauté de Lucques, v.m.i. n’y a point consenti.

L’ opinion immuable de v.m.i. est:

1. Que les puissances doivent porter la cour de Naples à reconnaître le principe de l’ indemnité pécuniaire qu’elle doit au prince Eugène comme équivalent d’un établissement de 50 mille âmes en Italie.

2. Que ce principe une fois émis formellement, on négocie ensuite sur la quantité numérique de cette indemnisation et sur le mode de payement.

3. Que si ensuite la cour de Naples a des voeux à former à la charge du grand duc de Toscane ou du roi de Sardaigne et que les alliés en reconnaissent unanimement la justice, alors v.m.i. ne se refusera pas de joindre son intervention à celle de ses alliés.

L’ Angleterre s’ est prononcée sur la somme de cette indemnité pécuniaire. V.m.i. ne se reconnaît point ce droit. Mais elle a ordonné à M. d’Anstett d’avoir à cet égard des explications confidentielles avec les agents du prince Eugène et de porter ce prince à donner à ses prétentions le caractère de la plus grande modération.

Affaire d’ Espagne

Pour porter cette puissance à accéder au recès de Vienne et à reconnaître les dispositions qui regardent le duché de Parme, l’ Angleterre propose d’engager l’ Autriche à assurer la réversion de cette principauté après la mort le l’ archiduchesse Marie Louise au prince fils de la reine d’ Etrurie, ou bien à la maison de Bourbon qui règne en Espagne.

Lord Castlereagh paraît mettre un grand intérêt à ce que les Italiens ne puissent point espérer de voir régner parmi eux le fils de Napoléon.

Quant aux autres détails relatifs à cette affaire et aux soins de la conduire à une prompte fin, l’ Angleterre propose de faire travailler la conférence des quatre ministres à Paris et d’y faire intervenir M. de Richelieu.

Tout en abondant en général dans les idées conciliatoires, proposées par le ministère britannique, v.m.i. ne pourra se prononcer sur le fond de la question qu’au moment où elle aura appris comment le cabinet de Madrid l’ envisage d’ après les réponses que v.m.i. a faites à ses dernières ouvertures.

Au reste en admettant la forme, c’est-à dire, en consentant que la conférence des ministres des cinq puissances réunis à Paris traite cette affaire, et en trouvant justes les motifs qui engagent lord Castlereagh à exclure d’une domination souveraine en Italie le fils de Napoléon, v.m.i. répondra pleinement aux désirs du cabinet de St.-James.

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Réduction de l’ armée d’occupation cantonnée en France

L’ Angleterre veut gagner du temps. Elle ne veut pas se refuser ouvertement aux désirs du cabinet des Tuileries. Elle ne veut pas les satisfaire. Elle ajourne conséquemment cette discussion à l’ epoque où les chambres auront arrêté le budjet de l’ année 1817: ce que lord Castlereagh appelle, dès que la chambre des représentants aura réglé le service de l’ année suivante.

L’ opinion de v.m.i. est que, comme le budjet est ordinairement le dernier des actes de la législature, il devrait suffire aux puissances de promettre la diminution de l’ armée d’occupation sous la condition, qu’elle aura lieu toutes les fois, que les alliés d’ accord avec s.m. très chrétienne auront jugé que la présente législature a répondu entièrement à l’ attente du gouvernement du roi et aux voeux de la France. C’est de cette manière, que sans préjuger de la question, on pourrait mettre le roi de France à même d’ obtenir de grands résultats au moyen de cette législature et de devenir par l’ espoir d’une épargne de 30 millions agréable à ses peuples.

En annonçant au comte Cathcart que v.m.i. va s’ occuper de cette affaire et qu’elle se propose d’en écrire elle-même au duc de Wellington, elle pourra faire espérer à cet ambassadeur que M. le comte de Nesselrode lui fera connaître les pièces destinées à cet objet.

Traite des nègres et barbaresques

V.m. n’ayant pas eu encore le temps de se faire rendre compte des expéditions volumineuses qui regardent les conférences de Londres, ne pourrait pas articuler son opinion à l’ égard de ces deux questions.

Aperçu sur les affaires des îles Ioniennes

Depuis longtemps il est parvenu à la connaissance de v.m.i. que les agents anglais dans les îles Ioniennes surveillent et se méfient des habitants des Iles qui par le passé ont eu des relations avec la cour de Russie.

Les membres du sénat qui se sont le plus proponcés pour faire placer le sort des Sept îles sous les auspices de v.m.i. lors de l’ entrée des armées alliées en France et postérieurement lors du congrès de Vienne, ceux qui se sont adressés directement à v.m.i. pour solliciter sa protection, ont été par un décret solennel du lord commisaire britannique destitués de leurs places et déclarés comme des magistrats entachés et portés à troubler le repos des Iles.

Enfin M. de Maitland s’est prononcé à Paris sur ce point d’une manière très déplacée. On sait sans pouvoir en douter, qu’il considère comme le premier et le plus essentiel de ses devoirs celui de comprimer cette partie des septinsulaires, qu’il se plaît à appeler le parti russe et à les disperser s’il le faut. Il envisage

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comme noyau de ce parti la famille du comte Capodistrias.

V.m.i. a daigné suivre la marche des agents britanniques dans les Sept îles avec la bienveillance qu’elle accorde aux intérêts de ce petit État. Elle a été peinée d’ apprendre que ces agents se sont écartés des intentions de leur gouvernement et assurément de la teneur du traité qui regarde le sort des Sept îles. Elle a espéré que la conduite du commisaire lord Maitland aurait fait oublier aux Iles celle du général Campbell. Elle ne veut pas encore renoncer à cet espoir ne pouvant jamais supposer que tout ce qui a été fait jusqu’ici dans les Iles soit conforme aux intentions du ministère britannique.

Pourquoi et comment trouver coupables des magistrats qui ont placé leur confiance dans v.m.i.? Est-ce que le fait de la négociation de Paris relative aux Iles et son résultat ne leur ont pas prouvé qu’ils avaient des droits à nourrir cette confiance et des titres pour la mériter?

La Russie a élevé les Iles de l’ état de servitude à celui d’indépendance en 1800. V.m.i. a reçu de ce peuple jusqu’ à l’ année 1807 des témoignages d’amour et de dévouement. Elle lui a promis de ne jamais l’ abandonner. Elle a tenu ses promesses.

Est-il coupable s’il est reconnaissant?

Quant à la famille du comte Capodistrias et à celui de ce nom qui a le bonheur de vous servir, Sire, v.m.i. n’a qu’à en appeler au témoignage des négociateurs anglais qui ont discuté avec lui la convention de Paris et à toutes les démarches pleines d’honneur et de franchise, qu’il a faites pour prouver au cabinet de St.-James la droiture et la pureté de ses intentions.

On va maintenant mettre en exécution dans les îles Ioniennes le traité du 5 novembre 1815.

V.m.i. désire et espère que l’ indépendance de l’ administration des Etats Unis Ioniens sera consolidée d’une manière libérale.

Jusqu’ici rien ne le leur promet. Les places les plus éminentes dans toutes les parties de l’ administration sont occupées par des Anglais.

Un sous-secrétaire d’ État britannique reçoit de la caisse des Iles un traitement considérable pour s’occuper à Londres des affaires du peuple protégé.

V.m.i. en retraçant au comte Cathcart le tableau de l’ administration du royaume de Pologne peut lui prouver qu’étant le souverain de ce pays, elle a su cependant donner la plus grande indépendance à son administration intérieure. Cela se peut donc, lorsqu’on le veut.

L’Angleterre doit le vouloir parce qu’elle y est obligée par un traité.

V.m.i. contribuera encore au bonheur des Iles en faisant bien comprendre au comte Cathcart qu’elle ne renonce point à la résolution de se faire rendre compte très exactement de ce qui s’ y passe. Ses opinions ne se fonderont que sur les faits.

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    Le traité de Vienne du 3 janvier 1815 autorise fortement l’ affirmative de cette dernière question.

    Si pour rectifier et préciser les renseignements que v. ex. reçoit l’ ordre de recueillir, elle avait lieu de s’ entretenir de ces objets indirectement avec le ministère britannique, l’ empereur ne doute pas de soins qu’elle apportera à ne pas laisser concevoir l’ idée, ni même de soupçon que s.m.i. forme aucune prétention à l’ égard de ce système, s’il en existe un, ou que son existence puisse lui donner la moindre inquiétude.

    L’ empereur se bornerait seulement à en prendre et en donner acte à temps opportun: c’est-à-dire à ne pas laisser ignorer à ses alliés qu’il en a connaissance et qu’il se plaît à ne point suivre pour sa part une marche pareille dans les affaires d’un intérêt européen.

    Agréez etc.

    Με την παραπάνω επιστολή του προς τον Λίεβεν ο Καποδίστριας ζητούσε να ενημερωθεί γύρω από την αποστολή του Βρετανού λόρδου Έξμουθ στα πλαίσια της βρετανικής «εκπολιτιστικής» πολιτικής στα παράλια της Αφρικής. Ζητούσε εξηγήσεις για τη μη κοινοποίηση των βρετανικών σχεδίων στη Ρωσία κι αν η βία τακτική είχε ακολουθηθεί απέναντι σ’ όλες τις Δυνάμεις. Αν, τέλος, στις «επιχειρήσεις» του αυτές ο Έξμουθ θα συνεπικουρούνταν από ναυτικές μοίρες άλλων κρατών, με βάση κάποιες ενδεχόμενες απόρρητες συμφωνίες.

    1. VPR. τομ. Θ' σ. 239-240.

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    Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Λονδίνο κόμη Λίεβεν (Μόσχα 31 Αυγούστου / 12 Σεπτεμβρίου 1816).1

    Monsieur le comte. En exécution de l’ article VIII du traité du 5 novembre 1815 qui fixe le sort des îles Ioniennes, les puissances signataires de cet acte se sont engagées à inviter la Porte Ottomane à y accéder.

    L’ envoyé de s.m.i. à Constantinople a reçu conséquemment l’ ordre de