Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ι΄
Title: | Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ι΄ |
Contributors: | Δήμητρα Πικραμένου-Βάρφη |
Date of Publication: | 1983 |
Pagination: | 324 |
Subject: | Επιστολές προς Εϋνάρδο, Λεοπόλδο του Σαξ Κόμπουργκ και Μιχαήλ Σούτσο |
Temporal coverage: | 1829-1831 |
License: | Εταιρεία Κερκυραϊκών Σπουδών |
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fût parvenue la première et alors, ne connaissant point tous les details de ce qui s’était passé, elle pouvait vous embarrasser.
Je vais donner les ordres à Marseille afin qu’on vous expédie un chargement de charbon de terre. Vous avez très bien fait de refuser les fonds que Mr Gropius voulait vous remettre. Comme je viens de donner des ordres à Trieste de suspendre ce payement, veuillez maintenant refuser les nouveaux fonds qu’il voudrait remettre quels que fussent les tarifs. Vous ne lui remettrez donc de reçu que pour les premiers 25 mille piastres qu’il vous a comptés et ne prendrez aucun autre argent.
Je vous confirme que j’ai en moitié installé le prince Soutzos comme votre ministre; mais il a besoin de vos ordres. A mon arrivée à Paris, je verrai le maréchal Maison et nous examinerons ensemble, si ce ne sera pas le moment de donner cours à la Ordre du Sauveur. Si le Duc d’Orléans donne son autorisation aux militaires français, je ferai de suite exécuter les insignes, en suivant les diréctions, que vous me donnâtes dans le temps à cet égard.[...]
Adieu, mon cher Comte, mille et mille tendresses
J.G. Eynard
32. (σ. 92-103).
Βλ. τις επιστολές του Εϋνάρδου, από Παρίσι, 30 Σεπτεμβρίου 1830 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 213, σ. 343-347' συνημμένα τα έγγραφα αρ. 214-218, σ. 347-358). Από τα έγγραφα αυτά δημοσιεύεται εδώ η διακοίνωση του Εϋνάρδου προς τον Ταλλεϋράνδο, όπου ανακεφαλαιώνονται οι ανάγκες της Ελλάδος.
Θεοτόκης, σ. 355-358.
Copie d’une note remise à M. de Talleyrand à son départ pour Londres.
Il y a urgence pour la Grèce;
1) de la sortir du provisoire.
2) de lui envoyer des fonds pour le 1 décembre, si l’emprunt ne peut pas se conclure.
3) de renforcer l’armée française par l’envoi d’un régiment.
1) Pour sortir du provisoire, il faut nommer un souverain; si les puissances ne peuvent tomber d’accord sur un choix convenable à la Grèce, il vaut mieux ajourner le choix; mais alors, tout en déclarant que la Grèce aura un gouvernement monarchique, donner au comte Capodistrias le pouvoir de régent de la principauté pendant un an, deux ans, soit jusqu’à l’époque où le prince sera choisi.
Si on trouve un souverain capable qui ait un caractère ferme et énergique et qui soit appuyé par une des grandes puissances, ou au moins par une puissance de second ordre, il faut le nommer. A défaut d’un pareil choix, il vaut beaucoup mieux pour la Grèce d’un prince mineur que d’un jeune prince majeur dont le caractère ne serait pas formé; car sans expérience, il ne pourrait gouverner la Grèce. Entouré d’intrigants et d’intrigues, il serait entraîné à toutes les erreurs possibles et la Grèce ne serait ni tranquille dans son intérieur, ni rassurante pour ses voisins.
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On verrait toute sorte d’anarchie y régner, projets d’ambition, d’agrandissement etc. etc.
Un prince mineur semble convenir à la Grèce et à l’Europe; il s’élèverait pour être Grec, il n’apporterait dans sa nouvelle patrie ni regret ni habitude de l’Europe, il serait à l’abri des intrigants et se formerait par son peuple, pendant que son peuple se formerait par lui. Une régence étant stationnaire, tout projet d’ambition serait ajourné. Mais, pour éviter toutes les intrigues, il faudrait que le roi qui donnerait son fils à la Grèce consentît à nommer pendant 2 ou 3 ans M. Capodistrias comme régent et que celui-ci consentît à accepter cette haute fonction. Quelque opinion qu’on ait sur le Président et sur ses talents, on sera au moins unanimes à convenir que c’est un homme d’une rare probité, qu’il a prouvé un noble dévouement pour sa patrie, qu’il a la tranquillité au milieu de mille difficultés, que ses trois années d’administration n’ont cessé d’encourager l’ordre, et que l’agriculture, le commerce et l’éducation de la jeunesse ont fait des progrès étonnants. Quelques chefs jaloux ennemis de l’ordre, n’aiment pas le comte Capodistrias; mais le peuple lui est dévoué et a pour lui respect et vénération. Dans tous les endroits où il y a eu quelques symptômes d’anarchie, le Président par sa seule présence, sans armes, a toujours calmé les esprits. Il convient donc à la Grèce et à l’Europe qu’il continue à administrer encore le pays pendant quelques années, et c’est sous ce point de vue surtout qu’une minorité présente de grands avantages. Le comte Capodistrias n’étant nullement militaire, convient par ce fait à calmer une nation accoutumée à vivre les armes à la main. Ses goûts, son genre de talent, la passion qui le domine est de pousser la nation à l’agriculture et au commerce et il cherche à détruire l’esprit guerrier. Ses plus grands efforts se portent aussi à augmenter les écoles; il y a presque plus de 30/mille enfants qui sont élévés par l’enseignement mutuel. Cette pépinière d’enfants est surtout ce qui régénérera la Grèce. Par toutes ces considérations qui ne sont qu’une vérité, il convient à toutes les puissances qui veulent que la Grèce soit tranquille et surtout qu’elle ne trouble pas le monde, que le comte Capodistrias y reste chef encore quelques années. Un prince mineur a donc cet avantage; un prince majeur de 20 à 25 ans offrirait tous les dangers d’une jeune tête qui voudrait s’illustrer en faisant et défaisant, et, à moins qu’on ne trouve un jeune souverain doué de qualités bien rares, je crois que son choix ne ferait que du mal. Le plus grave, à mon avis, serait probablement de voir des intrigues recommencer, dont le résultat serait de dégoûter le comte Capodistrias et de le faire abandonner la Grèce.
Je voudrais pour le bonheur des Grecs que l’on pu choisir pour souverain de la Grèce un des fils du roi de Bavière.
2) La Conférence a décidé qu’on accorderait au souverain la garantie d’un emprunt de 60/millions. Si le choix du souverain a lieu, il faudra l’autoriser à négocier de suite une partie de cet emprunt, car la Grèce ne peut se passer de secours. Si on ajourne le choix, il faut alors autoriser le Président comme régent provisoire, à contracter une partie de cet emprunt. On ne peut cependant s’empêcher d’observer que le moment est peu favorable à la négociation d’un emprunt et qu’il faudrait peutêtre attendre que le monde se fut un peu calmé. D’un autre côté, je ne
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saurais assez insister sur l’absolue nécessité de ne pas laisser la Grèce sans ressources. Avec les fonds que je lui ai remis en mon particulier et les 1500/mille francs accordés par la Conférence de Londres au mois de juin, le Président peut faire marcher le gouvernement jusqu’au 1er décembre prochain. Mais il faut décider avant cette époque qu’un nouveau secours provisoire sera envoyé ou qu’on autorisera la négociation d’une partie de l’emprunt.
La Grèce avait besoin, il y a dix mois, d’un secours de 500/mille francs par mois pour faire face à ses besoins les plus pressants. Les revenus ayant augmenté progressivement, elle pourra cheminer depuis le 1er décembre avec un secours de 300/mille francs par mois. Si à cette époque son sort n’est pas décidé, je demanderai à la Conférence de lui accorder une nouvelle avance de 900/mille francs comme anticipation sur l’emprunt que l’on a promis de garantir, soit 300/mille francs pour chaque puissance; ce qui assurerait son existence et par conséquent sa tranquillité jusqu’au 1er Mars 1831.
Je me permets d’observer au gouvernement français qu’il peut d’autant mieux proposer la chose à la Conférence de Londres et prendre l’initiative, qu’il est prouvé par une note prise aux Ministères des Finances et de la Guerre et par les assertions de Mr le maréchal Maison, qu’il était encore dû à la Grèce le 19 décembre 1829 sur les sommes promises au nom de la France par le maréchal Maison 2.700.000 francs. Sur cette somme, il a été accordé au mois de décembre une somme qui est partie le 21 janvier de ....................................... 600.000 au mois de juin une aitre somme soit le tiers des 1500/mille frs. accordés par la Conférence de Londres ................ 500.000 1.100.000
Il resterait donc encore de disponibles environ 1.600.000 francs et c’est sur cette somme que je solliciterais, dans le cas où l’emprunt de 60.000.000 ne se ferait pas encore, 300/mille francs, c’est-à-dire de proposer à la Conférence de Londres un nouveau secours de 900.000 francs. Cependant, comme personne n’est plus reconnaissant que moi de tout ce que la France a fait pour la Grèce, que je reconnais qu’il est impossible d’avoir mis une plus grande générosité, sans aucune autre vue que celle de sauver une nation malheureuse et opprimée, je suis loin de demander de nouveaux sacrifices, et les 300/mille francs que j’ose demander encore ne seraient donc que comme anticipation sur l’emprunt que l’on a promis de garantir. Les 500.000 francs accordés au mois de juin seraient également considérés comme anticipation à l’emprunt.
Lorsque cette affaire se concluera, je donnerai des informations au gouvernement qui lui prouveront j’espère que la garantie ne sera que morale et que la Grèce pourra payer les intérêts de l’emprunt et rembourser ensuite le capital.
3) L’armée française étant réduite à 1500 hommes dont le tiers environ est malade, il est urgent de remplacer les 1200 hommes que Mr de Polignac a fait revenir, malgré tout ce que j’ai pu lui dire pour l’engager à les laisser jusqu’à l’arrivée du souverain. Le général Schneider et le
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Président sont unanimes à demander un nouveau régiment. Il est urgent de l’envoyer au moment où il faudra occuper l’Attique et Négrepont. Il n’y a point de troubles en Grèce ; mais cependant, quoique on respecte et aime les troupes françaises il faut, ne fut-ce que comme force morale, en augmenter un peu le nombre.
Je renvoie aux notes A.B.C.D. comme renseignements que j’ai remis au gouvernement le 27 août et 7 septembre. Il y a quelques répétitions dans cette note-ci, sur les observations que je me suis permis de faire dans les intérêts de la Grèce, et j’ose dire des puissances. La note B. a été envoyée par moi à la Conférence de Londres, avec quelques changements dans la rédaction, le paragraphe qui loue les généraux Schneider et Gérard supprimé et le suivant un peu changé. Il faudrait obtenir de la France qu’elle voulût bien consentir à envoyer encore quelques troupes jusqu’à l’arrivée du souverain.
Βλ. επίσης την επιστολή του Εϋνάρδου, από Παρίσι, 11 Οκτωβρίου 1830 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 219, σ. 358-361), όπου ο Καποδίστριας ενημερώνεται για τις κατηγορίες που εκτοξεύονται εναντίον του.
34. (σ. 106-108).
Βλ. τις σημειώσεις για την επιστολή 32, στις σ. 252-255.
40. (σ. 137-138).
Βλ. την επιστολή του Ι.-Γ. Εϋνάρδου, από Φλωρεντία, 9 Νοεμβρίου 1830 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 220, σ. 361-362, με συνημμένες τις επιστολές: αρ. 221, προς τον πρίγκηπα Σούτσο, 9 Νοεμβρίου 1830, σ. 362-364. - αρ. 222, προς τη διάσκεψη του Λονδίνου, 9 Νοεμβρίου 1830, σ. 364-367). Δημοσιεύονται στη συνέχεια οι τρεις αυτές επιστολές που φανερώνουν τις ενέργειες στις οποίες προβαίνει ο Εϋνάρδος.
Θεοτόκης, σ, 362.
Florence, 9 novembre 1830
Mon cher Comte,
C’est à Florence que je reçois votre lettre du 20 septembre. Je me suis de suite occupé des objets importants qu’elle contient, je m’en référé aux deux lettres que je viens d’écrire à la Conférence des Ministres à Londres et au prince Soutzo.
Nul doute que si on veut sauver la Grèce, que si on veut obtenir l’évacuation des deux provinces par le moyen le plus simple, il faut qu’on vous envoie des fonds. Vous verrez la manière dont je les sollicite. Quelques difficultés que présentent les événements majeurs qui embarassent l’Europe, je ne peux croire qu’on commette la faute de vous abandonner et c’est pour éviter ce danger que je suis entré dans de longs détails.
J’ai vu avec beaucoup de peine que vous aviez reçu de M. Gropius le solde de 101.000 piastres; cela dérange tout à fait ce que j’avais écrit à Trieste et les dispositions que j’avais prises. Si vous pouvez rendre ces fonds, faites-le; si la chose n’est plus possible, veuillez alors y suppléer en remettant sur M.M. Blanc Colin et Cie, un crédit de 12 à 15 mille francs au prince Soutzo; je lui destinais les fonds que vous ne deviez
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plus recevoir de M. Gropius et il faut les remplacer, car le prince qui est si utile dans ce moment à la Grèce, ne peut rester à Paris sans ressources. Veuillez donc, mon cher comte, lui envoyer, le plus tôt que vous pourrez, une lettre de crédit de 15 mille francs sur vos banquiers de Paris M.M. Blanc Colin et Cie.
Pour le souverain de la Grèce, toutes les chances dans ce moment, sont en faveur d’un des fils du roi de Bavière. Comme vous m’avez écrit que ce choix plaisait à la Grèce, j’ai dirigé de ce côté toute l’influence que je peux avoir.
Adieu, mon cher comte, espérons que Dieu qui nous a si souvent aidé de sa protection n’abandonnera point la Grèce. J’ai toujours eu et je continue à avoir les plus grandes espérances que votre patrie finira par être heureuse.
Agréez mes tendres amitiés
J. G. Eynard
Θεοτόκης, σ. 363-364.
Copie d’une lettre au prince Soutzo
Florence, 9 novembre 1830
Mon Prince,
J’ai l’honneur de vous envoyer une lettre pour la Conférence grecque à Londres. Veuillez, s’il vous plait, en faire 3 copies que vous voudrez bien remettre à leurs Excellences les Ministres des trois puissances.
Le Président de la Grèce me croyant encore à Paris, m’a donné ses pleins pouvoirs pour traiter l’emprunt de huit millions de francs aux conditions contenues dans ma lettre à la Conférence; je vous transmets ses pouvoirs. Veuillez donc, mon prince, ne cesser de solliciter auprès de Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères du Roi des Français et auprès des ambassadeurs à Londres, afin que les trois puissances viennent au secours de la Grèce. Vous prendrez toutes les mesures nécessaires pour rendre l’emprunt de 9.500.000 frs (compris les 1.500.000 avancés précédemment) aussi solide que possible, en donnant au nom du Gouvernement Grec toutes les sûretés qu’on pourra désirer, en prenant pour base les renseignements donnés dans ma lettre à la Conférence.
Je n’ai pas besoin de vous répéter que l’existence de la Grèce tient à ce secours. Vous pouvez mettre d’autant plus d’insistance à le solliciter que les puissances ne courent aucun risque quelconque; puisque les biens de l’Attique et de l’Eubée sont d’une valeur bien supérieure aux 9.500.000 francs demandés.
Je comprends que cet emprunt éprouvera des difficultés dans son exécution et que la bonne règle exigerait que l’on prit des informations en Grèce; mais comme tout retard deviendra fatal à votre patrie et aux puissances bienfaitrices, il y a une absolue nécessité qu’une fois la première base établie, l’on vienne sans aucun retard au secours du Gouvernement par un envoi immédiat d’au moins deux millions de francs,
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dont 1.500.000 francs serviront pour obtenir l’évacuation de l’Attique et de l’Eubée et 500.000 frs pour les besoins du Gouvernement.
Il faut donc solliciter le départ de ces 2 millions en spécifiant qu’ils seront reçus par le Gouvernement Grec en acompte de l’emprunt de 9.500.000 frs. à la condition que tous les biens nationaux de l’Attique et de l’Eubée seront hypothéqués et qu’à leur vente, ils serviront exclusivement à rembourser l’emprunt.
Je ne peux croire que les trois puissances se refusent à rendre ce service au pays qu’elles viennent de fonder. Employez toute votre éloquence, mon Prince, à obtenir que l’on s’occupe, sans délai, de cette affaire; il est urgent, indispensable, qu’on le fasse pendant qu’il en est temps encore, car un moment pourrait arriver où il serait trop tard pour arrêter le mal !
Il est impossible mon Prince, qu’en vous adressant au Roi et à ses ministres qui ont toujours eu une aussi grande bienveillance pour la Grèce, vous n’obteniez pas leur appui pour l’accomplissement d’une affaire dont dépend l’existence de votre patrie.
J’ajoute enfin qu’il faut nécessairement obtenir des Turcs l’exécution des traités, et il n’est, aucun moyen moins coûteux pour les puissances que celui d’obtenir l’évacuation des deux provinces par un envoi de fonds qui seront remboursés par la Grèce. S’il fallait employer la force avec les Turcs, ce serait dix fois plus coûteux, outre les conséquences politiques.
Je finis ma lettre en vous disant: priez, solicitez, importunez; mais obtenez.
Agréez, nom Prince, etc.
J. G. Eynard
Θεοτόκης, σ. 365-367.
A Leurs Excellences Messieurs les ministres de la Conférence Grecque à Londres
Florence, le 9 Novembre 1830
Excellences,
Quoique j’aie remis le pouvoir du gouvernement provisoire de la Grèce à M. le prince Soutzo, ministre Grec à Paris, le Président Comte Capodistrias me laissant néanmoins ses pleins pouvoirs auprès des trois puissances et me chargeant spécialement de faire un rapport à la Conférence de Londres sur la position critique où va se trouver la Grèce si elle n’est pas secourue, je m’empresse d’informer Vos Excellences.
1o) Que le Président, en ménageant le plus possible toutes ses ressources, peut faire face aux dépenses les plus strictement nécessaires jusqu’au 31 décembre.
2o) Que l’état provisoire devient chaque moment plus pénible et qu’il est d’une absolue nécessité d’en sortir le plus tôt possible en nommant un souverain.
3o) Que l’île d’Eubée et l’Attique sont livrées à l’anarchie et à la destruction, que ces deux provinces qui pouvaient être d’une si graned
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ressource à la Grèce, s’anéantissent moralement et physiquement et qu’il est urgent d’en obtenir l’évacuation.
Je supprime, à Vos Excellences, tous les détails circonstanciés dans lesquelles entre le Président pour appuyer ces observations et je viens de suite proposer les moyens que je crois nécessaires pour empêcher l’accroissement du mal. Ils se réduisent à procurer une somme de huit millions au Gouvernement Grec. Ces fonds seront avancés par les trois puissances. Si elles ne veulent pas faire ce débours, elles donneront leur garantie aux maisons de banque qui fourniront les fonds.
Les huit millions serviront à obtenir l’évacuation de l’Attique et de l’Eubée, à payer aux Turcs les biens qui leur appartiennent et à aider le Gouvernement Grec à marcher pendant une année. Les biens des Turcs et les mosquées peuvent êtres évalués à environ de 15 à 18 millions et s’obtiendront probablement pour six; ils seront hypothéqués pour la valeur des huit millions avancés.
Les huit millions se payeront:
Trois millions de suite.
Deux millions cinq-cent mille francs le 31 juillet 1831.
Deux millions cinq-cent mille francs le 31 décembre 1831.
Pour le payement des intérêts, le Gouvernement Grec assignera des rentrées sur les douanes. Les consuls des trois puissances recevront directement ces revenus jusqu’à concurence de l’intérêt dû.
Les 1.500.000 frs. avancés précédemment par les puissances seront réunis aux huit millions et le gouvernement se reconnaîtra débiteur de 9.500.000 francs. Le remboursement de cette somme se fera à mesure que les biens se vendront. On pourra cependant, si les puissances ou les prêteurs le désirent, fixer trois termes pour le remboursement 5, 10 et 15 ans; l’intérêt de l’emprunt sera de 5 à 6%. Si l’emprunt de 60 millions que les puissances s’étaient engagées de fournir sans leur garantie au souverain de la Grèce a lieu plus tard, les 6.500.000 iront en déduction.
L’existence à venir de la Grèce, sa tranquillité tiennent absolument à ce qu’elle soit secourue à temps. Puisqu’un traité existe avec la Porte, il faut faciliter son exécution. La seule manière de faire évacuer l’Attique et l’Eubée c’est de fournir aux Turcs les moyens de payer leurs troupes ou de vendre leurs terres. Avancer les fonds nécessaires au gouvernement grec convient autant aux puissances qu’à la Grèce.
J’ose insister de la manière la plus pressante auprès de vos Excellences afin qu’elles envoient sans délai les premiers trois millions nécessaires. Cet argent sera livré au Président pour obtenir l’exécution du protocole et, dès la livraison, il assignera, sur les produits des douanes, les intérêts de la somme avancée et il donnera hypothèque sur les biens des Turcs. Ces biens étant évalués au cours le plus bas, il ne peut y avoir d’hypothèque plus sûre puisque la valeur de l’hypothèque triplera aussitôt que la Grèce sera consolidée.
Je supplie les trois puissances de considérer qu’en retardant d’aider la Grèce dans ce moment d’urgence, le mal augmentera dans une proportion géométrique. Il s’agit d’aider à recouvrer deux provinces riches avant qu’elles ne soient anéanties. Il n’y a aucun risque, je le répète, puisque les biens nationaux remis comme sûrété valent trois fois la valeur avan-
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cée. Si les puissances se refusent à rendre ce service à la Grèce, je ne prévois que désastre, désordre et anarchie.
Je comprends la difficulté du moment, mais en donnant un, aujourd’hui, on épargnera dix peût-être. Car enfin il faut bien finir par aider et consolider la Grèce, puisqu’on ne peut plus l’abandonner. Il ne s’agit aujourd’hui que d’une avance ou de donner une garantie positive aux négociants qui la feront.
Dans l’état actuel du commerce, on ne peut tenter de chercher des prêteurs sans la garantie des gouvernements; ce serait exposer la Grèce à faire un emprunt à un prix désastreux, quelque sûreté qu’elle offrit aux prêteurs. Ils n’y auraient aucune confiance, car ils ne sauraient comment faire valoir leurs droits si la Grèce ne remboursait pas, tandisque le gouvernement faisant l’avance, ils ont le pouvoir, par leurs résidents, de prendre toutes les sûretés; ils auront celui de se faire délivrer les produits des douanes. Enfin, l’hypothèque donnée aux trois puissances ne leur laisse aucun risque quelconque et cependant, en donnant ces fonds dans ce moment, elles sauvent la Grèce et facilitent les moyens d’exécuter les traités.
Le Président de la Grèce m’ayant laissé ses pleins pouvoirs pour contracter l’emprunt auprès des trois puissances, j’autorise en son nom le prince Soutzo à souscrire l’emprunt de huit millions d’après les bases détaillées ci-derrière, en donnant de plus toutes les sûretés qu’on pourra désirer. Le contrat pourra donc se rédiger de la manière qui paraîtra la plus convenable aux trois puissances et le Gouvernement Grec l’approuvera et le signera.
Je termine cette longue lettre en conjurant Vos Excellences d’avoir égard à mes observations et à mes demandes. Elles n’ont pour but que de sauver la Grèce et d’éviter aux puissances bienfaitrices l’amer regret de voir détruire leur ouvrage.
Je réclame l’indulgence de Vos Excellences et j’ai l’honneur d’être avec respect.
J. G. Eynard
Επίσης, βλ. την επιστολή του Εϋνάρδου, από Ρώμη, 14 Δεκεμβρίου 1830 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 223, σ. 367-368, με συνημμένα: την αναφορά του Εϋνάρδου προς τη Γαλλική Βουλή, αρ. 224, 10 Δεκεμβρίου 1830, σ. 368-372, τις επιστολές προς τον πρίγκηπα Σούτσο, 10 Δεκεμβρίου 1830, αρ. 225, σ. 373-376 και αρ. 226, σ. 376-378, την επιστολή προς τον πρωθυπουργό της Γαλλίας Laffitte, 14 Δεκεμβρίου 1830, αρ. 227, σ. 378-379).
44. (σ. 146-150).
Βλ. τις επιστολές του Ι.-Γ. Εϋνάρδου, από Ρώμη, 8 Φεβρουαρίου 1831 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 232, σ. 392) και 14 Φεβρουαρίου 1831 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 233, σ. 392-394, με συνημμένες τις επιστολές προς το Βασιλέα της Γαλλίας, 10 Φεβρουαρίου 1831, αρ. 234, σ. 394-395 — προς τον κόμητα Sébastiani, υπουργό των Εξωτερικών της Γαλλίας, 10 Φεβρουαρίου 1831, αρ. 235, σ. 395-397 —προς τον πρωθυπουργό της Γαλλίας, 10 Φεβρουαρίου 1831, αρ. 236, σ. 397-399).
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45. (σ. 151).
Βλ. τις επιστολές του Ι.-Γ. Εϋνάρδου, από Ρώμη, 8 Φεβρουαρίου 1831 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 232, σ. 392) και 9 Μαρτίου 1831 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 240, σ. 405-406).
48. (σ. 161-163).
Βλ. τις επιστολές του Ι.-Γ. Εϋνάρδου από Ρώμη, 16 Μαρτίου 1831 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 241, σ. 406-407) και 11 Απριλίου 1831 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία αρ. 242, σ. 407-409, με συνημμένη την επιστολή προς το βαρώνο Louis, Υπουργό των Οικονομικών της Γαλλίας, αρ. 243, σ. 409).
57. (σ. 192).
Βλ. την επιστολή του Ι.-Γ. Εϋνάρδου, από Φλωρεντία, 20 Μαΐου 1831 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 246, σ. 413-415).
60. (σ. 199-200).
Βλ. την περίληψη της επιστολής του Ι.-Γ. Εϋνάρδου, από Baulieu, 18 Ιουνίου 1831 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 248, σ. 420).
63. (σ. 210-211).
Βλ. την επιστολή του Ι.-Γ. Εϋνάρδου, από Baulieu, 5 Αυγούστου 1831 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 249, σ. 420-422).
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ΠΙΝΑΚΕΣ
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p. 262
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ΠΙΝΑΚΑΣ Ι
ΟΙ ΕΠΙΣΤΟΛΕΣ
Οι επιστολές και τα αποσπάσματα επιστολών, τα οποία δηλώνονται με την προσθήκη αστερίσκου, ταξιθετούνται, για λόγους ομοιομορφίας, σύμφωνα με το νέο ημερολόγιο.
p. 263
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ΗΜΕΡΟΜΗΝΙΑ ΑΠΟΣΤΟΛΕΑΣ ΠΑΡΑΛΗΠΤΗΣ σσ.
1829
Οκτώβριος 29 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας * 217-218
Νοέμβριος 15 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας * 219
Δεκέμβριος 10 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 3-4
Δεκέμβριος 27 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας * 219
Δεκέμβριος 30 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας * 220
Δεκέμβριος 31 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 5-6
1830
Ιανουάριος 6 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 6-9
Ιανουάριος 30 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας * 221
Φεβρουάριος 12 J.-G. Eynard Λεοπόλδος 224-226
Φεβρουάριος 15 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 9-12
Φεβρουάριος 18 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας * 222-224
Φεβρουάριος 27 Λεοπόλδος J.-G. Eynard 229-230
Φεβρουάριος 27 Λεοπόλδος J.-G. Eynard 230-231
Φεβρουάριος 28 Λεοπόλδος Ιω. Καποδίστριας 221-222
Μάρτιος 4 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 13-18
Μάρτιος 6 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας 226-229
Μάρτιος 8 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 18-20
Μάρτιος 16 J.-G. Eynard Λεοπόλδος 231-232
Μάρτιος 29 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 21-22
Απρίλιος 6 Ιω. Καποδίστριας Λεοπόλδος 22-28
Απρίλιος 6 Ιω. Καποδίστριας Λεοπόλδος 28-32
Απρίλιος 6 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 32-35
Απρίλιος 22 Ιω. Καποδίστριας Λεοπόλδος 35-37
Απρίλιος 22 Λεοπόλδος Ιω. Καποδίστριας 232-233
Απρίλιος 23 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας 233-234
Απρίλιος 24 Ιω. Καποδίστριας Λεοπόλδος 37-39
Απρίλιος 24 Ιω. Καποδίστριας Λεοπόλδος 40-43
Απρίλιος 24 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 43-44
Απρίλιος 30 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας 234-236
Μάϊος 13 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 44-46
Μάϊος 21 J.-G. Eynard C.R. Nesselrode 237-239
Μάϊος 23 J.-G. Eynard C.A. Lieven 239-240
Μάϊος 24 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 47-50
Μάϊος 24 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας 236-237
Μάϊος 25 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας 241
Ιούνιος 1 Λεοπόλδος Ιω. Καποδίστριας 241-243
Ιούνιος 5 Ιω. Καποδίστριας Λεοπόλδος 50-51
Ιούνιος 5 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 51-52
Ιούνιος 5 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας 243-246
Ιούνιος 10 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας 247-248
Ιούνιος 11 Ιω. Καποδίστριας Λεοπόλδος 52-54
Ιούνιος 23 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας 248-251
Ιούλιος 2 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 55-57
Ιούλιος 3 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 57-59
p. 265
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ΗΜΕΡΟΜΗΝΙΑ ΑΠΟΣΤΟΛΕΑΣ ΠΑΡΑΛΗΠΤΗΣ σσ.
Ιούλιος 26 Ιω. Καποδίστριας Λεοπόλδος 59-61
Ιούλιος 29 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 62-63
Ιούλιος 29 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 64-69
Αύγουστος 8 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 69-75
Αύγουστος 11 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 76-77
Αύγουστος 11 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας 251-252
Σεπτέμβριος 20 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 78-81
Σεπτέμβριος 20 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 81-83
Σεπτέμβριος J.-G. Eynard C.-Μ. Talleyrand 252-255
Οκτώβριος 11 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 84-86
Οκτώβριος 21 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 86-87
Οκτώβριος 21 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 87-91
Νοέμβριος 9 J.-G. Eynard Ιω. Καποδίστριας 255-256
Νοέμβριος 9 J.-G. Eynard Μ. Σούτσος 256-257
Νοέμβριος 9 J.-G. Eynard διάσκεψη Λονδίνου 257-259
Νοέμβριος 18 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 92-103
Νοέμβριος 18 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 104-106
Νοέμβριος 22 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 106-108
Νοέμβριος 25 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 108-112
Δεκέμβριος 6 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 112-118
1831
Φεβρουάριος 8 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 119-123
Φεβρουάριος 8 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 124-131
Φεβρουάριος 8 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 131-137
Φεβρουάριος 10 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 137-138
Φεβρουάριος 24 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 139-142
Μάρτιος 21 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 142-144
Μάρτιος 21 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 145
Απρίλιος 28 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 146-150
Απρίλιος 28 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 151
Μάϊος 12 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 152-156
Μάϊος 26 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 156-161
Ιούνιος 13 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 161-163
Ιούνιος 13 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 163-167
Ιούνιος 27 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 168-172
Ιούλιος 7 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 172-174
Ιούλιος 13 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 174-178
Ιούλιος 21 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 178-182
Ιούλιος 21 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 182-184
Αύγουστος 15 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 184-188
Αύγουστος 15 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 188-191
Αύγουστος 15 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 192
Αύγουστος 25 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 193-196
Σεπτέμβριος 5 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 196-199
Σεπτέμβριος 5 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 199-200
Σεπτέμβριος 12 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 200-204
Σεπτέμβριος 26 Ιω. Καποδίστριας Μ. Σούτσος 204-210
Σεπτέμβριος 26 Ιω. Καποδίστριας J.-G. Eynard 210-211
p. 266
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ΠΙΝΑΚΑΣ II
ΚΥΡΙΑ ΟΝΟΜΑΤΑ - ΠΡΑΓΜΑΤΑ
Οι αριθμοί μέσα σε παρένθεση παραπέμπουν στις επιστολές.
p. 267
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p. 268
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Aberdeen, George-Hamilton-Gordon (πληρεξούσιος Αγγλίας στη διάσκεψη του Λονδίνου) : 89 (31), 235, 239, 244, 246, 247 Αγγελόκαστρο Angelocastro : 223 Αγγλία και Άγγλοι Angleterre-Anglais : 62 (23), 79 (27), 86 (29), 88, 89, 90 (31), 92, 93, 94 (32), 104 (33), 132 (39), 138 (40), 144 (42), 145 (43), 179 (53), 187 (55), 197, 198 (59), 201 (61), 209 (62), 211 (63), 220,222,223, 224, 228, 229, 233, 235, 237, 238- 239, 243, 244, 247, 248, 249, 251
Αγκώνα Ancóne : 193 (58), 198 (59), 200 (61), 204, (62)
Άγραφα Agrapha : 25 (8), 168 (50)
Adam, Frederick Adams : 115 (36)
Αδριανούπολη Andrinople : 249
Αθήνα Athènes : 82 (28), 124, 125, 127 (38), 201 (61) Βλ. και Ακρόπολη Αθήνας Τούρκος φρούραρχος Commandant d'Athènes : 25 (8)
Αιγαίο πέλαγος (Αρχιπέλαγος), νησιά mer Egée Archipel : 10 (4), 34 (10), 39 (12), 89 (31), 129 (38), 166 (49), 170 (50), 173 (51), 175, 177 (52), 179 (53), 186, 187 (55), 189, 190 (56), 192 (57), 194 (58), 200, 201, 202, 203 (61), 206, 210 (62), 243
Αίγινα Egine : 5 (2), 33 (10), 45, 46 (15), 48 (16), 87 (30), 95, 97 (32), 124 (38), 147, 148 (44), 250 Αίγιο βλ. Βοστίτσα Αιγύπτιοι Egyptiens : 93 (32)
Αινιάν, Γ. (γερουσιαστής)
Ainian de Patradjik : 28 (8)
Αιτωλία Etolie : 69 (24), 72, 75 (25), 76 (26), 89 (31), 93, 94, 96 (32), 120 (37)
Ακαρνανία Acarnanie : 25 (8), 69 (24), 72, 75 (25), 76 (26), 88, 89 (31), 93, 94, 96 (32), 119, 120 (37), 124, 125, 126 (38), 243, 244, 248, 249
Ακρόπολη Αθηνών Acropole : 71, 72 (25), 88 (31)
Αλβανία και Αλβανοί Albanie, Albanais : 72, 75 (25), 82 (28), 126, 127, 128, 130 (38), 153 (46)
Αλγέρι Alger : 69, 72 (25)
Αλή πασάς Ιωαννίνων Ali Pacha : 127 (38)
Alopeus, David, comte (πρεσβευτής Ρωσίας στο Βερολίνο)
Alopius : 226
Αμβρακικός κόλπος golfe Ambracique : 88 (31), 120 (37)
Αμερικανοί φιλέλληνες philhellènes américains : 12 (4)
αναγνώστες
p. 269
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lecteurs : 162 (48)
αναρχία anarchie : 7 (3), 21 (7), 42 (13), 47 (16), 56 (20), 79 (27), 93, 95 (32), 148 (44), 153 (46), 157 (47), 162 (48), 169, 170 (50), 174 (51), 177 (52), 202 (61), 208, 210 (62), 224, 227, 240, 253, 257, 259
ανεξαρτησία indépendance : 60 (22), 66, 67 (24), 217, 222, 223, 224, 228, 232, 243, 249
Angoulême, δούκας, βλ. Λουδοβίκος Αντώνιος, duc d'Angoulême
Άνινος mont Aninos : 223
αντιπολίτευση ennemis faiseurs intrigants intrigues mécontents meneurs opposition : 4 (1), 5 (2), 8 (3), 22 (7), 41 (13), 47, 49 (16), 53, 54 (19), 55, 56 (20), 58 (21), 65 (24), 84, 85, 86 (29), 91 (31), 93, 95, 97 (32), 128, 130 (38), 131, 132 (39), 138 (40), 143 (42), 146, 147, 148 (44), 151 (45), 153 (46), 157, 158 (47), 162 (48), 164, 165, 166 (49), 171 (50), 172, 173 (51), 176, 177 (52), 179 (53), 186 (55), 193 (58), 197 (59), 211 (63), 218, 224, 225, 251, 252, 253
αξιωματικοί officiers : 93, 96 (32), 110 (35), 132 (39), 148 (44), 162 (48), 177 (52), 194, 195 (58), 198 (59), 206, 209 (62)
αποδοχές βλ. μισθοί
αποζημιώσεις indemnités indemnités pécuniaires : 39 (12), 41 (13), 54 (19), 127, 128 (38), 134 (39), 143 (42), 249
«Απόλλων» (εφημ.) gazette l’Apollon : 189 (56)
Άργος Argos : 16 (5), 87 (30), 91 (31), 97 (32), 164 (49), 170 (50), 191 (56), 199 (59), 207 (62)
Αρκαδία Arcadie : 70, 73 (25), 96 (32)
αρματολοί armatoles : 26 (8), 72 (25)
Άρτα Arta : 120 (37), 127 (38), 140 (41)
Αρχιπέλαγος, βλ. Αιγαίο Πέλαγος
Ασπροπόταμος Aspropotamos : 25, 26 (8), 41 (13), 120, 121 (37), 126 (38), 223
Άστρος Astros : 175 (52)
Αττική Attique : 24 (8), 77 (26), 79, 81 (27), 82 (28), 94 (32), 120 (37), 142 (42), 154 (46), 255, 256, 257, 258
Βάδης, πρίγκηπας prince de Baden : 15 (5)
βακούφια Vacoufs : 198 (59)
Βάλτος Valtos : 25 (8)
Barbezat (εκδότης) : 18 (5), 19, 20 (6), 221
Barthélémy (Γάλλος ταγματάρχης) : 208 (62)
Basses Pyrénées : 251, βλ. και Eaux-bonnes Πυρηναία
Βαυαρίας, πρίγκηπας prince de Bavière βλ. Λουδοβίκος Α' (βασιλιάς Βαυαρίας)
p. 270
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Bazin, Ch. και Aug. (Μασσαλία) : 246
Βέλγιο Belgique : 113, 114 (36), 140 (41)
Βιέννη Vienne : 201 (61)
Binald : 183 (54)
Βιτώλια (Μοναστήρι) Bitollia-Bitloglia : 69 (24), 72, 75 (26)
Blanc-Collin et Cie (Παρίσι) Blanc Colin et Cie : 105 (33), 255, 256
Βλαχούτσης Vlacoutzi : 175 (52)
Βλοχός Vlochos : 25 (8)
βοήθεια οικονομική, βλ. χρηματοδότηση
Boisleconte : 67, 69 (24)
Βοιωτία Béotie : 120 (37), 165 (49)
Βόλος Volo : 121 (37), 127 (38), 140 (41)
Βόνιτσα Vonitza : 25 (8), 88 (31), 120 (37), 125, 127 (38)
Bory de Saint-Vincent βλ. Saint-Vincent,
Bory de Βόσπορος Bosphore : 96 (32), 190 (56)
Βοστίτσα (Αϊγιο) Vostitza : 186 (55)
Βουδούρης, βλ. Μπουντούρης
Bourmont (υπουργός Πολέμου Γαλλίας) : 228
Βραχώρι (Αγρίνιο) Vrachori : 223
Carlsbad : 201 (61)
Chabrol (υπουργός Οικονομικών Γαλλίας): 228
Champagny (στρατηγός, υπουργός Πολέμου Γαλλίας): 237
Church, Richard (στρατηγός): 63 (23), 65, 66 (24), 91 (31), 242, 249
Claremont : 229
«Le Courrier de Smyrne» (εφημ.) journal de Smyrne : 53 (19), 86 (29), 93 (32), 132 (39), 153 (46), 167 (49), 173 (51)
Courvoisier (υπουργός Δικαιοσύνης Γαλλίας): 228
Crud (φίλος του Ιω. Καποδίστρια): 87 (30), 90 (31)
γαίες βλ. κτήματα
Γαλλία και Γάλλοι France-Français : 3, 4 (1), 5 (2), 16 (5), 21 (7), 34 (10), 43 (14), 45 (15), 57 (20), 65, 66 (24), 70 (25), 77 (26), 80 (27), 81, 82, 83 (28), 88, 89, 89-90, 90 (31), 104 (33), 107, 108 (34), 109, 110 (35), 114 (36), 119 (37), 125, 130 (38), 132 (39), 138 (40), 148 (44), 153 (46), 157 (47), 163 (48), 164 (49), 171 (50), 173, 174 (51), 175, 177 (52), 179 (53), 187 (55), 195, 196 (58), 198 (59), 201 (61), 208, 209 (62), 211 (63), 217, 220, 222, 224, 225, 227, 228, 232, 233, 237, 243, 244, 245, 247, 248, 250, 254, 255, 259
Γενεύη Genève : 4 (1), 84 (29), 145 (43), 151 (45), 161 (48), 167 (49), 192 (57), 199 (60), 210 (63), 227
Γερουσία Sénat: 4 (1), 24, 27 (8), 31 (9), 36 (11), 38, 39 (12), 50 (16), 56, 57 (20),
p. 271
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- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Α΄, 1976
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Β΄, 1978
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Γ΄, 1980
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- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. ΣΤ΄, 1984
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ζ΄, 1986
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Η΄, 1987
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ι΄, 1983
fût parvenue la première et alors, ne connaissant point tous les details de ce qui s’était passé, elle pouvait vous embarrasser.
Je vais donner les ordres à Marseille afin qu’on vous expédie un chargement de charbon de terre. Vous avez très bien fait de refuser les fonds que Mr Gropius voulait vous remettre. Comme je viens de donner des ordres à Trieste de suspendre ce payement, veuillez maintenant refuser les nouveaux fonds qu’il voudrait remettre quels que fussent les tarifs. Vous ne lui remettrez donc de reçu que pour les premiers 25 mille piastres qu’il vous a comptés et ne prendrez aucun autre argent.
Je vous confirme que j’ai en moitié installé le prince Soutzos comme votre ministre; mais il a besoin de vos ordres. A mon arrivée à Paris, je verrai le maréchal Maison et nous examinerons ensemble, si ce ne sera pas le moment de donner cours à la Ordre du Sauveur. Si le Duc d’Orléans donne son autorisation aux militaires français, je ferai de suite exécuter les insignes, en suivant les diréctions, que vous me donnâtes dans le temps à cet égard.[...]
Adieu, mon cher Comte, mille et mille tendresses
J.G. Eynard
32. (σ. 92-103).
Βλ. τις επιστολές του Εϋνάρδου, από Παρίσι, 30 Σεπτεμβρίου 1830 (Θεοτόκης, Αλληλογραφία, αρ. 213, σ. 343-347' συνημμένα τα έγγραφα αρ. 214-218, σ. 347-358). Από τα έγγραφα αυτά δημοσιεύεται εδώ η διακοίνωση του Εϋνάρδου προς τον Ταλλεϋράνδο, όπου ανακεφαλαιώνονται οι ανάγκες της Ελλάδος.
Θεοτόκης, σ. 355-358.
Copie d’une note remise à M. de Talleyrand à son départ pour Londres.
Il y a urgence pour la Grèce;
1) de la sortir du provisoire.
2) de lui envoyer des fonds pour le 1 décembre, si l’emprunt ne peut pas se conclure.
3) de renforcer l’armée française par l’envoi d’un régiment.
1) Pour sortir du provisoire, il faut nommer un souverain; si les puissances ne peuvent tomber d’accord sur un choix convenable à la Grèce, il vaut mieux ajourner le choix; mais alors, tout en déclarant que la Grèce aura un gouvernement monarchique, donner au comte Capodistrias le pouvoir de régent de la principauté pendant un an, deux ans, soit jusqu’à l’époque où le prince sera choisi.
Si on trouve un souverain capable qui ait un caractère ferme et énergique et qui soit appuyé par une des grandes puissances, ou au moins par une puissance de second ordre, il faut le nommer. A défaut d’un pareil choix, il vaut beaucoup mieux pour la Grèce d’un prince mineur que d’un jeune prince majeur dont le caractère ne serait pas formé; car sans expérience, il ne pourrait gouverner la Grèce. Entouré d’intrigants et d’intrigues, il serait entraîné à toutes les erreurs possibles et la Grèce ne serait ni tranquille dans son intérieur, ni rassurante pour ses voisins.