Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ζ΄

Title:Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ζ΄
 
Date of Publication:1986
 
Pagination:362
 
Subject:Ελληνικά κείμενα του Καποδίστρια
 
Κατάλογος Καποδιστριακού Αρχείου Κερκύρας
 
Ο Καποδίστριας στην Ελλάδα
 
Temporal coverage:1811-1828
 
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ανέλαβε τη διακυβέρνηση της χώρας, είχε την ομόθυμη συμπαράσταση του λαού και ότι souvent le despotisme d’un seul vaut mille fois mieux que l’anarchie, qui est le despotisme de tous contre tous.]

Δημοσιεύουμε αμέσως παρακάτω το υπόμνημα αυτό του Σκούφου διατηρώντας βασικά τη μορφή του κειμένου και σημειώνοντας τις ελάχιστες επεμβάσεις μας. Οι υπογραμμίσεις ανήκουν στον συντάκτη του υπομνήματος. Επειδή το υπόμνημα αναφέρεται σε γνωστά κατά κανόνα γεγονότα και πρόσωπα της επαναστάσεως του 1821, περιοριζόμαστε σε ελάχιστες μόνο κατατοπιστικές η επεξηγηματικές σημειώσεις.

Napoli de Romanie

le 19 Décembre 1828

A Son Excellence

Monsieur le Compte J. de Capodistrias

Marche des Partis en Grèce etc.

Première Période

La Révolution fut un coup de fortune pour les Cozzabassis1. Deux puissantes portions se disputaient dans les derniers temps avant la révolution le pouvoir en Péloponnèse:

lo. Celui de Kiamil Bey;

2o. Celui de Sechnezip Effendi.

Chacun de ces deux partis Turcs était secondé par un autre parti grec:

A la tête du premier on remarquait Sotiri Londos.

A la tête du second, Jean Délijanni.

σ. 2 Quelques années avant la révolution les Turcs / du Péloponnèse avaient trouvé moyen de diminuer le pouvoir que les Cozzabassis exerçaient sur les provinces, semer la discorde parmi eux, les appauvrir à force de dépenses, et ce qui était bien plus commode pour eux, couper l’arbre par la racine pour en avoir les fruits. On pourrait citer comme victimes, Sotiri Londos, Jean Délijanni, et Grégoire Papa Fotopoulo.

Mais les Cozzabassis, en se soulevant contre les Turcs, n’étaient animés que d’un seul désir: celui de remplacer les Turcs, et substituer2 leur propre domination à celle de leurs maîtres; et quand ils ont cru s’apercevoir qu’il n’y avait pas plus de σ. 3 mal et de danger dans l’insurrection que dans Γobéissance, ils / ont pris les

1. Στο χφ. συναντούμε δύο τύπους: Cozzabassis και Cozzabassi· τους ενοποιούμε στον πρώτο που είναι και ο πιο συχνός.

2. Στο χφ. subsistuer από παραδρομή.

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armes. Mais bientôt ils spéculèrent sur la liberté aussi bassement qu’ils auraient autrefois spéculé sur la servitude.

Seconde Période

Le prince Ipsilanti, à son arrivée en Péloponnèse, fut accueilli par les primats de la manière la plus flatteuse1.

Il y trouva un Gouvernement déjà établi et composé de sept membres2.

Les primats sentaient la nécessité de consolider la révolution, et animer le peuple en lui faisant croire que le principal mobile en était la Russie. Bientôt Ipsilanti parut, et dès lors ils ne désespérèrent plus de la révolution,

σ. 4 Le simple bon sens dictait à celui-ci de ménager le parti des primats. Mais il n’en fit rien. En demandant d’une manière impérieuse le pouvoir absolu, il s’ aliène les coeurs du peuple. En embrassant le parti des militaires, il inspira des craintes aux primats; et en autorisant peut-être quelques désordres à Vervene, il les révolta contre lui.

C’est dans cette période que Mavrocordato ainsi que Théodore Négris ont commencé à paraître sur la scène politique.

Les Cozzabassis se servirent d’abord très habilement d’eux pour renverser la toute-puissance d’Ipsilanti, qui en effet commença à perdre une grande partie de σ. 5 son influence à la première Assemblée Nationale convoquée / à Epidaure, et dont il doit être regardé comme le principal moteur.

Troisième Période

Pour bien apprécier les évènemens de la révolution Grecque, il est de la plus haute importance de distinguer trois principaux partis en Grèce:

1o. Celui de Cozzabassis.

2o. Celui des Militaires.

3o. Enfin celui des Tiers-Etat, le plus nombreux, le plus éclairé et le plus pacifique.

Comme les deux premiers se disputaient toujours le pouvour, c’était aussi celui des Tiers-État3, qui décidait toujours la victoire.

1. Για την άφιξη του Δημ. Υψηλάντη και την πρώτη περίοδο της δράσης του στην επαναστατημένη Ελλάδα βλ. τη διδακτορική διατριβή του Κωνστ. Αθ. Διαμάντη, Δημήτριος Υψηλάντης (1793 - 1832). Μέρος πρώτον, Πληρεξούσιος του Γεν. Επιτρόπου της Αρχής. Τμήμα Πρώτον, Τα μέχρι της αφίξεως εις το στρατόπεδον των Τρικόρφων (1793 - 2 Ιουλίου 1821), Αθήναι 1966.

2. Αναφέρεται στην Πελοποννησιακή Γερουσία που είχε προκύψει από τη Συνέλευση των Καλτεζών.

3. Εννοεί την αστική τάξη.

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σ. 6 Ipsilanti et surtout Mavrocordato, sans / appartenir à aucun de ces trois partis, jaloux de voir échapper le pouvoir de leurs mains, tendaient naturellement à miner celui des deux partis qui s’en trouvait en possession.

A Epidaure le parti Aristocratique, dans l’espérance de traverser1 le pouvoir d’Ipsilanti, accepta une Constitution, proposée par Négris, et rédigée principalement par un Italien, nommé Gallina2.

Mavrocordato fut nommé Président du Corps Exécutif, et Ipsilanti du Corps Légistatif.

Ce dernier fut encore nommé Général en chef de l’expédition en Romélie. Mais σ. 7 voyant ses espérances / deçues et son pouvoir limité par la Constitution, au moment de franchir l’isthme, il déploya encore la bannière de son frère Alexandre, et signa comme son plénipotentiaire. Cette mesure acheva de le perdre. Il fut la victime d’un conseil mal digéré.

La Période que nous parcourons est celui où la gloire de Colocotroni fut à son apogée.

Colocotroni doit son élévation et sa grande influence sur l’esprit du peuple:

1. Au nom de sa famille.

2. A une certaine renommée militaire avant la révolution.

3. Après le commencement de la révolution, à la bataille de Caristène, où il σ. 8 réussit / après la défaite des Grecs [â] réunir les fuyards, les faire occuper les défilés d’Alonistena, et obliger les Turcs à prendre la fuite.

4. A la bataille de Valtezzi, qui consolida en quelque sorte la révolution.

5. Au siège et â la prise de Tripolitza.

6. Enfin, à l’expédition et à la perte du fameux Dramali.

C’est durant cette période et 5-6 mois avant l’expédition de Dramali que les Anglais commencèrent leurs intrigues en Grèce, en se servant comme instrument d’un Protopappa de Zante, nommé Garzoni, et de son émissaire, nommé Zarifopoulo, σ. 9 qui vient en Péloponnèse exciter le peuple à demander / officiellement la protection Anglaise. Le peuple qui désespérait de son salut lors de l’invasion du redoutable Dramali, au moment où celui-ci campait dans les plaines d’Argos, émit en effet le voeu d’obtenir la protection Anglaise; et ses chefs profitèrent de cette occasion pour animer son courage, en le berçant de vaines espérances, et le préparer à cette belle défense qui sauva la révolution. A ce but les chefs Grecs avaient envoyé

1. H γραφή είναι πολύ καθαρή στο χφ. Ασφαλώς όμως πρόκειται για παραδρομή και θα πρέπει να διαβάσουμε renverser.

2. Πρόκειται για τον Ιταλό νομομαθή Βικέντιο Gallina, που καταδιωγμένος από την πατρίδα του για τα δημοκρατικά του φρονήματα είχε καταφύγει στην επαναστατημένη Ελλάδα. Ο Gallina θεωρείται ο πατέρας του πρώτου ελληνικού Συντάγματος, που ψηφίστηκε από την Α΄ Εθνοσυνέλευση της Επιδαύρου την 1η Ιανουαρίου 1822.

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Monsieur Nicolas Poniropoulo á Zante, qui eut une conférence avec le Protopappa de Zante, démarche qui n’eut aucun résultat satisfaisant pour les Anglais 1.

σ. 10 La sûreté dont la Grèce jouissait à la fin de cette / période réveilla les passions et les haines entre les primats et les militaires. Le Tiers-État qui commençait à sentir l’oppression militaire, et qui craignait naturellement un Gouvernement purement militaire, s’unit encore au parti des Cozzabassis.

La Seconde Assemblée générale fut convoquée à Astros. Les deux partis étaient en présence. Plus d’une fois on a été sur le point d’en venir aux mains. L’endroit où se tenait l’Assemblée Nationale présentait l’aspect d’un camp. Mais les deux armées n’avaient qu’un seul chef commun: c’était l’ambition.

Le parti des Cozzabassis finit par remporter la victoire. Petro-Bey2 fut mis à la σ. 11 tête du pouvoir exécutif. Orlando, beau frère de Conduriotti, / à celle du Corps Législatif. Mavrocordato, qui connaissait son monde, ne fit aucune difficulté en attendant mieux d’accepter la place de Sécretaire général.

Quatrième Période

Trois mois environ après la Seconde Assemblée Nationale, Orlando fut obligé de donner sa démission de la présidence du Corps Législatif.

Le grand malheur du parti Cozzabassis est de n’être jamais fidèle à lui même. La défaite unit toujours ses membres: Vous êtes sûr de les trouver séparés l’instant après la victoire et au partage du butin,

σ. 12 Délijanni, une des premières influences du Péloponnèse, / s’unit secrètement à Colocotroni, et se présenta comme candidat à la place de President du Corps Législatif. Mais il trouva un rival dans les rangs: c’était Mavrocordato.

Ce dernier, menacé par Colocotroni qui soutenait sa nouvelle alliance, va chercher un nouvel asyle à Hydra, et changer du Théâtre de ses intrigues.

Colocotroni, qui plus tard demanda et obtient la Vice-Présidence du Corps Exécutif, finit par perdre une partie de sa popularité. La carrière politique ne lui portait pas bonheur. Les primats, pour le perdre, l’avaient chargé de décimer le peuple. Colocotroni reconnut sa faute et se démit de ses nouvelles fonctions: mais il était déjà trop tard.

σ. 13 Le Corps Législatif, irrité contre quelques actes arbitraires du Corps Exécutif; ou plutôt, le Corps Législatif, influencé par Zaïmi, qui voyait avec jalousie la nouvelle alliance entre Délijanni et Colocotroni, se retire à Cranidi, lance un anathème contre le Corps Exécutif, le casse, et en nomme pour président Monsieur George Conduriotti.

1. Για την πρώτη αυτή προσπάθεια να ζητηθή η «αγγλική προστασία» βλ. γενικά Διονυσίου Δ. Κοκκίνου. Η Ελληνική Επανάστασις, έκδ. 3η, τ. 4, Αθήναι 1957, σ. 296-298.

2. Στο χφ. από παραδρομή Betro - Bey.

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Ainsi ce nouveau chef ne dut sa nomination qu’à la division, qu’aux rivalités du parti Cozzabassis.

Il faut le répéter: ce parti serait en Grèce inébranlable si la victoire n’amenait toujours après elle la division de ses membres.

On se trompera fort si l’on considère Conduriotti comme faisant parti du σ. 14 système des Cozzabassis proprement dits. Bien loin / de là, il doit être regardé comme l’ennemi né des Cozzabassis du Péloponnèse, dont il diffère par l’indépendance de la fortune, son caractère, ses habitudes, et par l’esprit caractéristique de se terre natale. Pour bien raisonner sur les événements du jour en Grèce, il faut nécessairement ne jamais se départir de ce point de vue.

C’est dans cette période qu’un homme attire particulièrement nos regards, et réclame un examen approfondi par l’influence qu’il a eue sur les destinées de la Grèce.

Tandis que dans les périodes précédentes les factions dans leur lutte continuelle σ. 15 s’affaiblissaient et se discréditaient de jour en jour, / un esprit plus pénétrant et moins impatient de se faire distinguer, jetait les fondemens d’une véritable puissance, qui finit par écraser tour à tour toutes les autres, sans rester cependant elle-même à l’abri des coups de fortune: cet homme était Coletti.

Ministre de la Guerre et ministre de l’intérieur par intérim, chargé à différentes époques de plusieurs missions importantes, Coletti reconnut la véritable force de la Grèce et de toute nation en temps de révolution, compta ce qu’il avait à espérer des armes de la Romélie, sa patrie, embrassa les anciens capitaines de cette contrée, mit en avant une foule de nouvelles créatures, les enrichit tous, et crea ainsi un corps tout dévoué à lui, et prêt à suivre aveuglement la volonté de son protecteur.

σ. 16 Malheureusement pour lui, il avait plus d’esprit que d’ambition, et plus de finesse que de courage politique: il a manqué sa fortune.

Mais la vraie puissance lui resta toujours fidèle, et on peut avancer sans risque de se tromper, qu’elle lui sera encore pour longtemps, car on ne perd l’influence aussi facilement qu’on le pense.

La rivalité qui avait poussé Zaïmi contre le Corps Exécutif fut encore la cause que celui-ci embrassa le parti du nouveau Gouvernement, persécuta Colocotroni et ses partisans, assiegea et prit Tripolitza pour le compte du Gouvernement Conduriotti, et força ses ennemis à traiter pour la reddition de Napoli, qu’on stipula de livrer dans les mains propres de Zaïmi.

σ. 17 Mais bientôt le nouveau Gouvernement commence non sans raison à craindre quelque arrière-pensée de Zaïmi et de son parti. Napoli est livré directement au gouvernement. Zaïmi, qui se voit joué par un homme à qu’il ne prêtait pas tant d’esprit, et, ce qui plus est, qui voit avorter ses plans et ses dessains, déserte sur le champ la bannière du Gouvernement, s’unit au parti Cozzabassis et à celui de

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Colocotroni, et se déclare ouvertement contre lui.

Conduriotti, soutenu par Coletti, son ami et son confident, aimé et secondé par le parti que nous avons désigné sous le nom du Tiers-État, parait affronter tous les orages.

σ. 18 Bientôt les brandons de la guerre civile s’allument. / Coletti, membre du Corps Exécutif, est nommé chef de l’expédition contre les rebelles. Celui-ci, qui avait le sentiment de ses forces, ne se fait pas prier pour accepter la nouvelle charge. Réunir les divers corps Rouméliotes, disperser les rebelles, s’emparer de la personne de Colocotroni et de ses principaux partisans, les exiler à Hydra, délivrer les provinces du Péloponnèse du double joug qui pesait sur elles, et sans autre ressource que la somme de 6.000 tallaris que le Gouvernement emprunta de la Municipalité d’Hydra, tout cela fut l’affaire de vingt-cinq jours.

σ. 19 Mavrocordato, qui avait quitté Hydra pour passer à Missolonghi, chargé de la direction des affaires de la Grèce Occidentale; / Mavrocordato qui dans le cours de son administration dans cette partie de la Grèce, réussit à soulever beaucoup de monde contre lui, et ne cessa de former des liaisons plus que suspectes avec le gouvernement des îles Ioniennes. A s’insinuer dans l’esprit de la Commission de Zante, Mavrocordato, disons-nous, n’a pu voir sans jalousie la puissance toujours croissante d’un homme que d’ailleurs il avait jusqu’ici favorité lui-mêine, et dont il apréciait plus que personne l’habileté, les talens et l’adresse.

Tandis que Coletti s’occupait de la pacification du Péloponnèse, et pensait sérieusement au siège de Patras, Mavrocordato vint occuper la place de Secrétaire Général, à laquelle il fut appelé on ne sait trop comment.

σ. 20 C’est alors que, voyant que le Gouvernement prenait une consistance jusqu’alors inconnue, et que l’appui principal de Conduriotti était son ami Coletti et son parti, il fit l’essai de renverser par un seul coup deux pouvours à la fois.

Il commença d’abord par inspirer des jalousies et des craintes à Conduriotti en représentant aux yeux de celui-ci Colletti comme un homme ambitieux, qui ne cherchait qu’une occasion favorable pour dicter la loi à tout le monde, et s’emparer du pouvoir à l’aide d’une armée tout devouée à lui.

Il fit ensuite entrevoir à Conduriotti la possibilité d’arriver plus loin qu’il σ. 21 n’était, s’il se mettait à la tête de l’armée, commandée par Coletti, pour aller / entreprendre le siège de Patras.

Le Corps Exécutif eut la faiblesse de rappeler Coletti, et celui-ci la bonté de se rendre à ses ordres.

A son arrivée à Napoli, Coletti trouva tout changé autour de lui. Pour prix de son dévouement et de ses triomphes sur les ennemis du Gouvernement il se voyait forcé de se justifier de ses victoires.

Les préparatifs de la nouvelle expédition se firent en peu de temps et avec éclat. Conduriotti, au lieu de se ceindre l’épée, se ceignit la plume. Mavrocordato reçut

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l’ordre d’accompagner le Président, et Coletti de promener ses dépits dans les rues de Napoli.

σ. 22 Rien ne fut épargné pour s’assurer de l’Armée. / Mais privée de son chef et de son protecteur, elle pensa plus aux intérêts de sa bourse, qu’à ceux de sa gloire. Elle n’a pas voulu se battre, et en cela elle avait tort: elle n’avait aucune confiance à ses nouveaux chefs, et en cela elle avait raison.

La prise de Navarin par les Égyptiens fut l’unique fruit de cette triste expédition.

Au bout de quelque temps, Conduriotti s’est vu forcé de revenir sur ses pas. Il accusait tout le monde de cette défaite, excepté son principal auteur. En peu de jours il perdit une influence qu’il avait justement gagnée par ses titres, les sacrifices σ. 23 de sa famille, / et l’appui de Coletti. Son amour-propre une foi engagé, il n’a plus voulu se déttacher de l’homme qui fut la cause de ses désastres et des malheurs de sa patrie. En poursuivant le même système, il finit par se perdre.

Comme ce n’est que dans l’extrémité qu’on songe à ses amis Mavrocordato, qui fit le tour de l’Europe, pensa maintenant aux Anglais.

Il avait d’abord commencé la correspondance avec la France, en s’engageant se seconder les vues d’un Prince trop connu1; et lorsque celui-ci eut le plus besoin de ses services, il s’escamota, lui-même pour figures ailleurs.

σ. 24 Bientôt parut l’ Acte de protection. Rédigé par une main étrangère, il fut adressé au parti Anticonduriotti qui s’empressa de le faire réussir, tout honteux qu’il était pour la Nation. Hamilton, philéllène d’âme, mais avant tout Anglais de naissance et en service actif, coopéra de toute ses forces. Conduriotti, soit par patriotisme, soit par amour-propre, essaya de faire échouer l’entreprise. Mais son autorité n’avait plus ni la force de la jeunesse, ni celle de l’opinion. L’acte était déjà signé, lorsqu’il courut l’empêcher2.

σ. 25 Comme il faut toujours un poids pour balancer un autre, ceux qui par goût / ou par patriotisme restèrent étrangers à l’Acte de protection, se sont empressés de chercher un refuge dans le parti soi-disant3 de la France, à la tête duquel on remarquait Coletti. Ce parti, qui en effet comptait pour lui l’habileté et la force, reçut des coups mortels par quelques circonstances agravées par l’insouciance de

1. Ο Σκούφος υπαινίσσεται εδώ την κίνηση για την άνοδο στον ελληνικό θρόνο του ανήλικου Γάλλου δούκα του Nemours, δευτερότοκου γιου του δούκα της Ορλεάνης. Σχετικά με το θέμα αυτό βλ. Κων. Ράδου, Περί το στέμμα της Ελλάδος. Η απόπειρα των Ορλεανιδών (1825 - 1826), «Επετηρίς Παρνασσού» τ. 13 (1918) 35-116. Πρβλ. και Driault - Lheritier, Histoire diplomatique, τ. A', Paris 1925, σ. 252 - 254, 291 - 292.

2. Τη σχετική με το θέμα αυτό βιβλιογραφία βλ. στου Στέφ. I. Παπαδοπούλου, Η επανάσταση στην Δυτική Στερεά Ελλάδα μετά την πτώση του Μεσολογγίου ως την οριστική απελευθέρωσή της, 1826 - 1832, Θεσσαλονίκη 1962, σ. 26 σημ. 4.

3. Στο χφ. soit disant.

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Monsieur de Rigny. Un second acte fut adressé à la France. Parmi les signataires on remarquait des personnes qui figuraient dans celui de Protection.

Les Iles embrassèrent le parti Anglais par nécessité, les Cozzabassis par intérêt, et la Romélie, attachée à la France, par simple goût.

σ. 26 C’est dans la période que nous parcourons, que / les deux emprunts ont été contractés, arrivés et dépensés en Grèce1.

On a souvent agité la question si les emprunts avaient fait plus de bien que du mal â la Grèce. La fait est que le bien a été incomparablement plus grand, et qu’on a trop souvent exagéré et les abus et les sommes abusées.

Les Cozzabassis, dont tout avait trahi la faiblesse; les Cozzabassis, qui au bout de 25 jours Surent persécutés, désorganisés, faits prisonniers et exilés comme criminels de lése-Nation, et qui ne durent leur propre existance qu’à la générosité de leurs adversaires et surtout de Conduriotti; les Cozzabassis, disons-nous, s’unirent σ. 27 / maintenant entre eux, et au parti militaire du Péloponnèse qui avait partagé son sort et ses mahleurs pour renverser le Gouvernement Conduriotti, et se mettre à sa place. Ils comptaient ausi d’avance sur la coopération de la faction Idriotte opposée à celle de Conduriotti.

Mais les temps avaient passé où ils pouvaient à volonté s’occuper des destinées de la Grèce.

Quatre partis divisaient alors la Nation, et les deux seuls étaient insuffisants pour faire pencher la balance.

Coletti, placé entre le parti de Mavrocordato qui avait juré sa perte, et celui de σ. 28 Cozzabassis, dont il différait par caractère et par système; ayant tout / à redouter du premier, et peu ou rien à espérer du second, qu’il avait peu auparavant humilié par ses armes, pencha naturellement vers les Cozzabassis, qui de leur côté ne négligèrent aucune bassesse pour s’assurer de lui et de son parti.

La troisième Assemblée Nationale fut décidée, et c’est alors que Mavrocordato, se voyant rebuté de tous les partis dont il avait froissé les intérêts et compromis l’existence, essaya un dernier coup de force, qui était en disproportion ouverte avec sa taille et ses moyens.

Désésperé des irréguliers, il se flatta par des réguliers faire la conquête de la Grèce.

σ. 29 Favier, dont il méconnaissait le caractère, fut chargé / de seconder ses vues. L’expédition de Cariste a eu lieu. Elle fut aussi malheureuse, qu’elle fut mal conduite; et celui qui n’a jamais compris le vrai sens d’une liberté légale, donna maintenant sa démission pour les intérêts, avait-il dit, de la liberté de la presse.

1. Για το πρώτο από τα δάνεια αυτά βλ. τη διδακτορική διατριβή του Αναστασίου Δ. Λιγνάδη, Το πρώτον δάνειον της Ανεξαρτησίας, Αθήναι 1970.

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Cinquième Période

Nouvelle époque avec la troisième Assemblée Nationale, convoquée à Èpidaure. L’Aristocratie releva dans celle-ci la tête forte de tout ce qui n’avait jamais mesuré ni son ambition, ni ses intérêts, elle créa une monstrueuse dictature d’onze σ. 30 membres, qui portait / en elle-même le germe de sa faiblesse et de sa déstruction.

Les Cozzabassis, qui voulaient à tout prix finir la révolution dont ils voyaient ne pouvoir se rendre maîtres, mirent maintenant sur le tapis la proposition d’un arrangement avec les Turcs.

Une protestation du Prince Ipsilanti dérangea un instant leurs projets et les calculs d’une puissance. Elle n’était ni légale, ni respectueuse, mais elle était de saison et l’à propos justifia le reste1.

Mavrocordato, haï par tous les partis, et sans titre pour se présenter à cette Assemblée, trouva encore moyen de s’y mêler par son représentant Tricoupi, qui enfanta le premier la dictature à onze têtes2,

σ. 31 La forme du Gouvernement, ses premiers actes et l’établissement d’un Tribunal Criminel ou plutôt révolutionnaire sans appel et sans formes, tout enfin trahissait les vues des Cozzabassis, lorsque ceux-ci, dans l’ivresse de leur victoire, oublient ce qu’ils avaient promis et ce qu’ils devaient à Coletti, et ne se rappelant que des affronts subis par lui lors de la guerre civile, s’avisèrent d’essayer quelques coup d’autorité contre Coletti et son parti.

Mais ils n’ont eu que temps d’y penser et celui de se refugier au Donjon de Bourzi. Revenus à eux-mêmes, ils essayèrent de traiter encore avec Coletti. Mais leurs propositions eurent le sort qu’elles méritaient d’avoir,

σ. 32 Zaïmi qui voyait son autorité et sa propre existance menacées dans une Capitale où il n’y avait ni la ville ni la forteresse pour lui, essaya de corrompre les soldats et s’emparer de Palamède.

Mais, joué par les soldats, menacé par leurs chefs qui avaient appelé Grivas à leur tête, il se vut obligé de quitter une Capitale qu’il mit, par ses intrigues et son ambition hors de mesure, dans la position la plus fâcheuse.

La chute de Missolonghi qui portait un coup funeste aux affaires de la Romélie, et favorisait en quelque sorte les projets de tous ceux qui voulaient qu’on traite σ. 33 avec la Porte, réveilla l’activité et le zèle du parti Coletti. Il n’était que par les armes de la Romélie, et celle-ci envahie paralysait ses forces.

1. Για την αναστολή των εργασιών της Γ΄ Εθνοσυνελεύσεως της Επιδαύρου, την ανάθεση της εξουσίας στη «Διοικητική Επιτροπή της Ελλάδος» και στην «Επιτροπή της Συνελεύσεως», τη διαμαρτυρία του Δημ. Υψηλάντη κ.λ.π. βλ. Παπαδοπούλου, Η επανάσταση στην Δυτική Στερεά Ελλάδα, σ. 24 κ. εξ., όπου και η σχετική βιβλιογραφία.

2. Υπαινίσσεται την ενδεκαμελή «Διοικητική Επιτροπή της Ελλάδος».

p. 335
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C’est alors que ce parti conçut le plan de soutenir cette contrée, et faire entreprendre une expédition qui devait immortaliser son chef et ses guerriers.

Caraiskaki, le plus brave, le plus actif, et le plus intelligent des Capitaines de la Grèce, fut chargé de l’exécution de ce plan. Elle fut conduite avec une telle adresse, que ses succès imposèrent silence à ses propres adversaires.

Son chef, chéri par ses soldats, admiré par tout le monde, et flatté par tous les partis, eut l’esprit de caresser tous et tourner par là au profit de son expédition l’amour-propre de chacum d’eux,

σ. 34 Mais forcé à la fin de se déclarer en faveur d’un seul, il n’hésita un instant d’embrasser celui de Coletti, qui fut son ami, son protecteur et son conseil.

Bientôt les Cozzabassis, divisés entre eux, séparés du parti militaire du Péloponnèse que l’intérêt commun avait forcé de s’unir un instant à lui, en butte à ceux de Tiers-Ètat et de Coletti, se trouvèrent dans la position la plus fâcheuse et peut-être même la plus dangereuse.

Ils avaient compté sur le pouvoir que donne une autorité légale, et le pouvoir ne leur appartenait pas; ils avaient compté sur un arrangement avec les Turcs, et σ. 35 l’arrangement n’arrivait pas; ils avaient compté sur l’opinion, / et l’opinion les repoussait. Dans la nécessité de se décider pour la convocation de l’Assemblée Nationale, ils s’unirent encore entr’eux, moins pour disputer le terrain, que pour couvrir leur défaite d’une manière en apparence honorable.

Sixième Période

Le grand tort de ceux qui font les révolutions c’est qu’ils arment les bras, avant que d’apprendre à diriger les têtes.

Les partis et les hommes étant usés en Grèce, la portion de la nation la plus éclairée, la plus pacifique et la plus nombreuse n’aspirait depuis longtemps qu’à σ. 36 voir les rênes du Gouvernement dans les mains d’un homme / seul, éclairé, patriote, fort par l’opinion publique, et étranger aux partis et aux passions qu’ils trament après eux.

Un seul homme offrait toutes ces garanties, et le salut de la patrie recommandait son choix. Mais la médiocrité est toujours jalouse de tout ce qui n’est pas à son niveau.

Le nom de J. Capodistrias, souvent proposé et toujours habilement écarté, volait maintenant d’oreille en oreille, et tout annonçait que l’occasion était propice. Mais il fallait encore une nouvelle combinaison de partis, et cette combinaison s’opéra de la sorte:

Les élemens qui s’opposaient à la nomination de Capodistrias étaient composés:

σ. 37 1o. De parti Cozzabassis.

Il aimait l’autorité, et vivait des abus; et la présence de Capodistrias mettait

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terme à l’une et faisait1 cesser les autres.

2o. D’un parti Insulaire.

Il avait des prétentions d’arriver encore au pouvoir; et Capodistrias lui ravissait l’espérance.

3o. De parti Mavrocordato.

Sa force n’éxistait que dans l’imagination des hommes, et Capodistrias détruisait les illusions.

4o. Enfin de parti soi-disant Anglais; et Capodistrias savait plus que tout le monde sur l’Angleterre.

De l’autre côté, le parti véritablement attaché à la nomination de Capodistrias était sans contredit celui de Tiers-État.

σ. 38 Mais quoique assez nombreux, il était trop faible pour dicter la loi, à défaut d’une force centrale et d’une point de ralliement. Il est vrai qu’il faisait alors cause commune avec le parti militaire du Péloponnèse qui détestait également et les succès des Cozzabassis et ceux des insulaires. Mais il ne pouvait raisonnablement compter sur la coopération franche d’un parti qui avait des intérêts opposés aux siens, et qui prétendait lui-mëme au pouvoir.

Le parti Coletti, qui n’aimait ni les succès des Insulaires, ni celui des militaires du Péloponnèse et encore moins ceux des Cozzabassis, vient à propos s’unir au parti du Tiers-État et emporter la victoire.

σ. 39 La nomination de Jean Capodistrias fut un coup terrible pour les partis opposés. Mais l’Assemblée Nationale de Trézine, dirigée principalement par Coletti, eut un plein succès, et, grâce2 à ses décisions, la Grèce pouvait désormais espérer des jours plus sereins et plus heureux3.

Comme c’était le parti populaire qui l’emportait sur les classes privilégiées, cette Assemblée fut orageuse et le combat terrible. Le caractère distinctif de cette Assemblée se trouve tout empreint dans son ouvrage.

Rien ne fut depuis négligé par les classes privilégiées pour détruire ce que l’Assemblée avait établi avec tant de peine. Mais pour renverser l’édifice il fallait commencer par les colonnes.

σ. 40 Aussi Coletti fut-it accusé comme traître à sa patrie, et bientôt pour se venger de ses partisans en alluma la guerre civile à Nauplie. C’était des convulsions d’une âme agonisante4.

1. Στο χφ. fesait.

2. Στο χφ. graces.

3. Για τα παραπάνω γεγονότα βλ. Στεφ. I. Παπαδοπούλου, Η εκλογή του Ιωάννου Καποδίστρια ως πρώτου κυβερνήτη της Ελλάδος, «Κερκυραϊκά Χρονικά» τ. 19 (Κέρκυρα 1974) 9 - 22.

4. Στο χφ. agonissante.

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Septième Période

Il faut des hommes prodigieux pour relever un état ébranlé jusques dans ses fondemens; et ces hommes n’apparaissent que de loin en loin sur la scène du monde. La Providence les envoie lorsqu’il en est temps pour réparer les ruines et fonder les dynasties.

Le Comte Capodistrias arriva enfin la1 Grèce la veille où elle était menacée d’une nouvelle guerre civile.

σ. 41 En peu de jours tout changea de fond. Précédé par une rénommée Européenne, protégé par l’opinion publique et fort de la droiture de ses sentimens, il allait acquérir les plus beaux titres à la reconnaissance de sa nation et celle du monde civilisé.

En un instant tout céda à sa force morale. Mais la carrière n’était pas de rose, et il fallait prévoir les obstacles et s’arranger en conséquence. C’est dommage seulement qu’il ne [se] soit pas arrêté plus longtemps sur le principe incontestable, qu’on ne regenère les nations qu’avec ses propres élemens.

Il ne nous appartient certainement pas d’anticiper sur l’histoire. Mais bientôt elle appréciera, n’en doutons pas, les effets et les causes de la politique Capodistrias.

σ. 42 Le fait est pourtant qu’au moment où celui-ci prit les rênes du Gouvernement, presque totalité de la Nation sentait le besoin d’être gouvernée, parce que la volonté générale ne méritait plus d’être appelée loi, et que souvent le despotisme d’un seul vaut mille fois mieux que l’anarchie, qui est le despotisme de tous contre tous.

Napoli de Romanie

le 14 Décembre 1828

1. Μάλλον από παραδρομή· διάβαζε en.

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ΠΙΝΑΚΑΣ ΕΛΛΗΝΙΚΩΝ ΟΝΟΜΑΤΩΝ

ΑΓΓΕΛΑΤΟΣ Ε. σ. 31, 139, 154

Άδαμ σ. 139, 246

Άζιορ (Συντ/χης) σ. 44

Αθανασιάδης Γ. σ. 162

Αθανασόπουλος Κ. σ. 76

Αινιάν Γ. σ. 116, 309

Αλέξανδρος (αυτοκράτωρ) σ. 130, 140

Αλιμπράντης Αθαν. σ. 31, 154

Άλλεν σ. 162

Αλμέϊρας Α. σ. 28

Αμβροσιάδης σ. 157

Άμιλτων σ. 296, 299

Αμπελάς σ. 123

Αναγνωστάκης σ. 78

Ανδρέου X. σ. 103

Ανδρούτσος Γεώργιος σ. 154, 297

Αννα (Μ. Δούκισσα) σ. 44

Άντερσον σ. 162

Αντωνόπουλος Α. σ. 44, 153

Αξιώτης Κ. σ. 31, 34, 150, 155

Αποκορίτης Τ. σ. 32

Αποστολάρας Βασ. σ. 164

Αποστόλης Νικόλαος σ. 297

Αποστολίδης σ. 78

Αποστόλου Iωάννης σ. 143

Αργέντης Π. σ. 154

Άστιγξ σ. 158, 296, 297

BAΪΡΑΚΤΑΡΗΣ Ιωάννης σ. 303

Βαθστρούτ σ. 139

Βάϊος Γεώργιος σ. 119

Βάλβης σ. 48, 76, 77, 101

Βαλιάνος Α. σ. 39, 78

Βαλιάνος Θεόδωρος σ. 124

Βαλιάνος Στέφανος σ. 124, 125

Βαλσαμάκης Νικόλαος σ. 100

Βαλτινός Γεώργιος σ. 122

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Βάμβας Νεόφυτος σ. 212

Βανούση Ευθυμία σ. 165

Βαρδαλάχος σ. 175

Βαρθολομαίου Βγένα σ. 18

Βαρβάκη Αδελφοί (Γεώργιος, Μάρκος, Κοσμάς) σ. 67, 153

Βαρδακιώτης Γ. σ. 83, 121, 165

Βαριανίτης σ. 77

Βασιλάς Α. σ. 35

Βασιλειάδης Εμμ. σ. 33

Βασιλείου Βαρβάρα σ. 129, 171, 187

Βεΐδης σ. 114

Βελής Γεωργάκης σ. 165

Βενέδικτος (ιερεύς) σ. 78, 102, 157

Βενιαμίν σ. 212

Βεργοτής σ. 77

Βέρης (στρατηγός) σ. 165, 303

Βινοκάκης σ. 76

Βιτάλης σ. 122

Βλάϊκος Γεώργιος σ. 23, 24, 52, 53, 126, 128

Βλασόπουλος Ιωάννης σ. 121, 186

Βλαχόπουλος Α. σ. 38, 121, 304

Βλαχόπουλος Κ. σ. 166

Βοναπάρτης Λουκιανός σ. 146

Βοναπάρτης Παύλος σ. 146

Βότσης σ. 86

Βουδούρης Βασίλειος σ. 104, 165

Βούλγαρης Ευγένιος σ. 134, 176, 211, 226

Βούλγαρης Μάρκος σ. 27, 101

Βούλγαρης Νικόλαος σ. 229

Βούλγαρης Σταμάτιος σ. 166

Βουλισμάς Ευστάθιος (Μητροπολίτης) σ. 229

Βυζάντιος Δ. σ. 77, 102, 163

ΓΑΖΗΣ Άνθιμος σ. 185, 222

Γαλίτσιν Αλεξάνδρα σ. 147

Γατόπουλος Δ. σ. 252

Γενάδιος Γεώργιος σ. 146

Γενατάς Ιωάν. σ. 159, 160

Γενοβέλης Ιωάν. σ. 34, 138

Γερακάρης Νικόλαος σ. 150

Γεράσιμος (Επίσκοπος Αιγίνης) σ. 167

Γεροστάθης Κων/νος σ. 34, 122, 123

Γεώργιος (Επίσκοπος

Σαλώνων καί Λιδωρικίου) σ. 167

Γιαννίτσης Ανδ. σ. 34, 84, 159, 314

Γιανναράκης σ. 77

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Γιατζής Βέλικος σ. 105

Γιατράκος Γ. σ. 41, 76, 161

Γιορδάνης Π. σ. 32

Γιορδάσης σ. 74

Γκακάριν Σέργιος σ. 146

Γκανάς Φίλιππος σ. 135

Γκάρλανδ σ. 147

Γκενοβέλης σ. 128

Γκέσλερ σ. 146

Γκίκας Νικολάκης σ. 35, 146

Γκιντρεκούρ σ. 146

Γκιώνης σ. 34, 78

Γκορτσακώφ Αλ. σ. 141, 142

Γκος σ. 158

Γκουχενάου (στρατηγός) σ. 44

Γκράνβιλ σ. 131

Γκυ σ. 220

Γκύλφορδ σ. 19

Γλαράκης σ. 29, 118, 125, 138, 159, 298

Γοβδελάς σ. 225

Γονέμης σ. 172

Γουλιμής σ. 76, 138

Γούσης Λάμπρος σ. 32

Γρηγοράκης σ. 77

Γρηγοριάδης σ. 123, 137

Γρηγόριος Ε' (Πατριάρχης) σ. 151

Γρίβας Θεόδ. σ. 41, 82, 147, 302

Γρεόπιους σ. 147

Γυάλιας σ. 117

ΔΑΓΓΛΗΣ Λ. σ. 33

Δαμασκηνός (ηγούμενος Μονής Μ. Σπηλαίου) σ. 303

Δαμιράλης σ. 116

Δάρβαρης σ. 216

Δασκόφ σ. 141

Δαφνής Κ. σ. 12, 15, 16, 17

Δελιγιωργόπουλος Μήτρος

(στρατηγός) σ. 303

Δεργότης σ. 35

Δημητρίου (αρχιμανδρίτης) σ. 77

Διαμάντης σ. 186

Διαμάντης Κων/νος σ. 328

Διβουνιώτης σ. 33, 304

Διονύσιος (Μητροπολίτης Σερρών) σ. 212

Δομπόλης Ιωάννης σ. 28, 111, 119, 186

Δουδλέϋ σ. 256, 257

Δούμας Απόστολος σ. 116, 156

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Δουρούτης σ. 111

Δροσινός σ. 125

ΕΔΙΠΙΔΗΣ σ. 113

Έϊδεκ σ. 149, 160

Έλγιν σ. 224

Ελευθερούδης σ. 113

Ελισάβετ (Μ. Δούκισσα) σ. 26, 27

Ενεπεκίδης Π. σ. 14

Έλφιστων σ. 138

Ευγενίδης σ. 78, 113, 114, 115

Έϋδεν σ. 314

Ευκλείδης σ. 183

Εϋνάρδος σ. 12, 59, 60, 61, 125, 295

Ευσταθίου Γαβριήλ σ. 30

ΖΑΒΟΓΙΑΝΝΗΣ σ. 76

Ζαβός Ιωάννης σ. 38

Ζαΐμης Ανδρέας σ. 36, 37, 77, 128, 254, 321

Ζαμπέλης Ναπολέων σ. 17

Ζαφειρόπουλος Παναγιώτης σ. 303

Ζέγγελης Κ. σ. 10

Ζέγας σ. 102

Ζησιμόπουλος σ. 156

Ζιλούχιν Πέτρος σ. 79

Ζυγομαλάς Γιαννάκης σ. 128

Ζωγλιάδης Νικόλαος α. 33

Ζωντανός Παναγ. σ. 146

Ζωσιμάδες σ. 214, 216

Ζωσιμάς σ. 111

ΗΣΑΪΑΣ σ. 76

ΘΕΟΚΛΗΤΟΣ σ. 212

Θέος Νίκος σ. 78

Θεοτόκης Γεώργιος σ. 9, 18

Θεοτόκης Ιωάννης Βαπτιστής σ. 18

Θεοτόκης Μάρκος σ. 15, 16, 229

Θεοτόκης Νικηφόρος σ. 211, 226

Θεοτόκης Σπυρίδων Μ. σ. 9, 10, 12, 13, 15, 17, 19, 20, 23, 52, 53, 126, 127, 170

Θεοτόκης Στέφανος σ. 119, 128

Θεόφιλος (ιερεύς) σ. 212

Θυμογιαννάκης σ. 76

Θυσαμένης σ. 77

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ΙΓΝΑΤΙΟΣ (Μητροπολίτης) σ. 40, 45,118,119,123, 171,179,181, 225, 227, 296

Ιδρωμένος Ανδρέας (ιερεύς) σ. 174

Ιμβραχήμ σ. 271, 277

Ιουλιέν σ. 152

Ιουσέκ σ. 152

Ιωαννίδης Νίκανδρος

(ιεροδιάκονος) σ. 34

Ιωαννίδου - Μπιτσιάδου Γ. σ. 208

Ιωάννου Λάμπρος σ. 297

Ιωάννου Σταύρος σ. 185

ΚΑΙΡΙΓΓ σ. 98, 98, 153

Καιροφύλλας Κ. σ. 237

Καλαμαριώτης Π. σ. 167

Καλαμογδάρτης Ανδ. σ. 36, 100

Κάλβος Ανδ. σ. 12

Καλκαντάς σ. 76

Καλλέργης Δ. σ. 30, 80, 81, 82, 180

Καλλιγάκης σ. 128

Καλογερόπουλος σ 100

Κανάρης Κ. σ. 31, 41, 55, 296

Κάνιγκ Στράτφορδ σ. 140, 147, 166

Καντακουζηνός Αλ. σ. 27

Καντιώτης Α. σ. 123, 165

Καποδίστριας Αντώνιος Γεωργ. σ. 9, 17

Καποδίστριας Αντωνομαρίας σ. 9, 173

Καποδίστριας Αυγουστίνος σ. 10,11,13,27,28,29,30,31,32,33,34,35,36,37, 38, 39, 40, 41, 42, 44, 47, 88, 93, 94, 106, 130, 131, 137, 139, 163, 164, 165, 166, 167

Καποδίστριας Βιάρος σ. 11,35,44,46,60,61,118, 119,128,134,143,155, 295

Καποδίστριας Γεώργιος Αντωνίου σ. 14

Καποδίστριας Ιωάννης σ. 5,6, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16,18, 19,20,23,37, 40, 41, 44, 45, 46, 47, 48, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 63, 64, 66, 70, 71, 72, 74, 75, 76, 80, 81, 82, 83, 87, 91, 92, 93, 94, 96, 98, 100, 101, 102, 104, 105, 106, 108, 109, 110, 111, 113, 114, 115, 117, 123, 125, 129, 131, 132, 137, 145, 146, 148, 151, 152, 153, 157, 158, 159, 168, 171, 172, 174, 175, 176, 182, 186, 188, 229, 233, 235, 237, 245, 246, 248, 252, 253, 254, 257, 304, 308, 312, 318, 320, 326

Καποδίστριας Ιωάννης Αντωνίου σ. 9, 14, 16, 17, 24.

Καποδίστρια Δεσύλλα Μαρία σ. 14

Καπετανάκης σ. 78, 93

Καραβίας σ. 78

Καραγιάννης Iωάννης σ. 28

Καραϊσκάκης Γεώργ. σ. 74, 292, 326

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Καραλής Δημήτριος σ. 116

Καράμπελας σ. 77

Καραμπίνης σ. 36

Καρατάσος σ. 110

Καρόρης σ. 91, 167

Κασιμάτης σ. 77

Κάσπαρης σ. 91, 92

Κατσικογιάννης (στρατηγός) σ. 303

Κατσώνης Λάμπρος σ. 218

Καυτανζόγλου Λύσανδρος σ. 151

Κιοσές Α. σ. 91

Κίτσος Γεώργιος σ. 29, 92, 161

Κλάδος Π. σ. 80

Κλεοβούλου Γεώργιος σ. 146

Κλωνάρης Χρ. σ. 80

Κόδριγκτων σ. 136, 141

Κοδρικάς σ. 100, 221

Κοζώνης Γεώργιος σ. 20

Κόκκινος Διονύσιος σ. 330

Κοκόνης σ. 100

Κόλλας Σπυρ. σ. 9,10

Κολοβός Δημήτριος σ. 163

Κολοκοτρώνης Α. (χιλίαρχος) σ. 29

Κολοκοτρώνης Γενναίος σ. 30

Κολοκοτρώνης Θεόδωρος σ. 11, 30, 57, 123, 158, 303, 326

Κολοκοτρώνης Κων/νος σ. 57

Κόμης Χριστόδουλος σ. 143

Κομνηνός (στρατηγός) σ. 225

Κοντάκης Αν. σ. 167

Κοντίκης σ. 78

Κοντογιάννης Ευάγ. σ. 33, 78

Κονοφάος Χρύσανθος (ιερεύς) σ. 166

Κοντογούρης σ. 167

Κοντόσταυλος Α. σ. 79, 80, 160, 314, 315

Κοντούλης Αναστάσιος σ. 297

Κοραής Α. σ. 19, 43, 79, 221

Κορκ Θ. σ. 161

Κορνήλιος I. σ. 92, 167

Κοτζιάς σ. 100

Κοτοπούλη Σοφία σ. 80

Κουβαράς Αριστομένης σ. 84, 120

Κούκου Ελένη σ. 20

Κουμανταράκης Γαλάνης σ. 106

Κουντουριώτης Γεώργιος σ. 58, 254

Κουντουριώτης Λάζαρος σ. 58

Κουτσουλιέρης σ. 114

Κουτσούμπεης Β. σ. 130

Κόχραν σ. 61, 89, 93, 149, 293, 295, 296, 297

Κρασάν σ. 74

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Κρασάς Γεράσιμος σ. 144

Κριεζής Αντώνιος σ. 98, 100

Κρομμύδης σ. 183

Κυπαρίσσης Μικές σ. 297, 304

Κυριακόπουλος σ. 93, 161

Κυριάκος Κων/νος σ. 297

Κωνσταντάς Fρ. σ. 76, 158

Κωλέττης Ιωάν. σ. 11, 41, 126, 326

Κωνσταντίνου Θεόδ. σ. 91

ΛΑΒΙΣΟΝ σ. 150

Λαδόπουλος Γεώργιος σ. 136, 153

Λαμπίσκυ σ. 153

Λαμπρινός σ. 127

Λάμπρος Παύλος σ. 16

Λάσκαρης Μιχαήλ σ. 53

Λάτρης α. 162

Λαφαγέτ σ. 70

Λεβλάν σ. 315

Λέκκας Δημήτριος σ. 33

Λε Μπρυν σ. 217

Λεοπόλδος (πρίγκηψ του Κοβούργου) σ. 68, 129, 133

Ληβς σ. 155

Ληκ σ. 224

Λιαράκος σ. 114

Λίβεν σ. 256, 257

Λιγνάδης Αναστάσιος σ. 334

Λοβέρδος Νικόλαος σ. 55, 56

Λογοθέτης Λυκούργος σ. 161

Λοιδωρίκης Π. σ. 300

Λονζ σ. 137

Λόντος Ανδ. σ. 295

Λοριόλ σ. 138

Λουκόπουλος σ. 153

Λούκος Χρηστός σ. 18

Λυττερότ σ. 151

Λούλης σ. 77, 78

ΜΑΗΣ σ. 78

Μαίμων Μαρκίς σ. 179

Μαίτλανδ σ. 246

Μακγίλλ σ. 296

Μακέντος σ. 86

Μακρής Δημήτριος σ. 37, 304

Μακροσάπουλος σ. 83

Μάλκολμ σ. 141

Μάμουκας σ. 319

p. 345
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Μαν σ. 136, 137

Μανουϊλίδης σ. 43

Μαντολών σ. 70

Μαρία Αντουανέττα σ. 227

Μαρία Θηρεσία σ. 227

Μαρινόγλου σ. 117

Μαρκής Μιλ. Ιωάν. σ. 143

Μαρλιάνης σ. 111, 112

Μαρόπουλος σ. 95

Μαρούλης Γεώργ. (αρχιμανδρίτης) σ. 164

Μαρούτσοι σ. 216

Μαρτινιάκ σ. 70

Μάσσον Ιωάννης σ. 102

Μαυράκης σ. 92

Μαυρίδης σ. 114

Μαυρογένη Ροξάνδρα σ. 78

Μαυρογένης σ. 94

Μαυρογένους Μαντώ σ. 158

Μαυροκορδάτος Αλεξ. σ. 98, 99, 246, 326

Μαυρομάτης Γεώργιος σ. 96, 155

Μαυρομιχάλη Λίνα σ. 58

Μαυρομιχάλης Αντ. σ. 58

Μαυρομιχάλης Γ. σ. 26, 57, 58

Μαυρομιχάλης Δημήτριος σ. 58

Μαυρομιχάλης I. σ. 92

Μαυρομιχάλης Κων/νος σ. 58, 114, 303

Μαυρομιχάλης Ν. σ. 114, 115

Μαυρομιχάλης σ. 26, 57

Μαύρος σ. 108, 155

Μεγαλόπουλος σ. 77

Μελάς Γεώργιος σ. 94, 95

Μελάς Ιωάννης σ. 31, 94, 95

Μενάρδος Σίμος σ. 10

Μεσθενεύς Δημ. σ. 28, 162

Μεσσαλάς σ. 77

Μεταξάς Ανδ. σ. 41, 78, 100, 248

Μεταξάς Κων/νος σ. 38, 163

Μηναίος σ. 304

Μηνιάκης σ. 101

Μιαούλης Ανδ. σ. 35, 98, 145, 156, 158, 277

Μιλαΐτης σ. 43, 44

Μιλιάνης σ. 45

Μινώτος Σπ. σ. 237

Μιχαηλάρης Π. σ. 14

Μιχαλακέας σ. 114

Μιχαλόπουλος Φάνης σ. 15

Μοδινός σ. 137

Μοριέρ σ. 224

Μορινός σ. 112

p. 346
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    Page: 327

    ανέλαβε τη διακυβέρνηση της χώρας, είχε την ομόθυμη συμπαράσταση του λαού και ότι souvent le despotisme d’un seul vaut mille fois mieux que l’anarchie, qui est le despotisme de tous contre tous.]

    Δημοσιεύουμε αμέσως παρακάτω το υπόμνημα αυτό του Σκούφου διατηρώντας βασικά τη μορφή του κειμένου και σημειώνοντας τις ελάχιστες επεμβάσεις μας. Οι υπογραμμίσεις ανήκουν στον συντάκτη του υπομνήματος. Επειδή το υπόμνημα αναφέρεται σε γνωστά κατά κανόνα γεγονότα και πρόσωπα της επαναστάσεως του 1821, περιοριζόμαστε σε ελάχιστες μόνο κατατοπιστικές η επεξηγηματικές σημειώσεις.

    Napoli de Romanie

    le 19 Décembre 1828

    A Son Excellence

    Monsieur le Compte J. de Capodistrias

    Marche des Partis en Grèce etc.

    Première Période

    La Révolution fut un coup de fortune pour les Cozzabassis1. Deux puissantes portions se disputaient dans les derniers temps avant la révolution le pouvoir en Péloponnèse:

    lo. Celui de Kiamil Bey;

    2o. Celui de Sechnezip Effendi.

    Chacun de ces deux partis Turcs était secondé par un autre parti grec:

    A la tête du premier on remarquait Sotiri Londos.

    A la tête du second, Jean Délijanni.

    σ. 2 Quelques années avant la révolution les Turcs / du Péloponnèse avaient trouvé moyen de diminuer le pouvoir que les Cozzabassis exerçaient sur les provinces, semer la discorde parmi eux, les appauvrir à force de dépenses, et ce qui était bien plus commode pour eux, couper l’arbre par la racine pour en avoir les fruits. On pourrait citer comme victimes, Sotiri Londos, Jean Délijanni, et Grégoire Papa Fotopoulo.

    Mais les Cozzabassis, en se soulevant contre les Turcs, n’étaient animés que d’un seul désir: celui de remplacer les Turcs, et substituer2 leur propre domination à celle de leurs maîtres; et quand ils ont cru s’apercevoir qu’il n’y avait pas plus de σ. 3 mal et de danger dans l’insurrection que dans Γobéissance, ils / ont pris les

    1. Στο χφ. συναντούμε δύο τύπους: Cozzabassis και Cozzabassi· τους ενοποιούμε στον πρώτο που είναι και ο πιο συχνός.

    2. Στο χφ. subsistuer από παραδρομή.