Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. ΣΤ΄
Title: | Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. ΣΤ΄ |
Date of Publication: | 1984 |
Pagination: | 322 |
Subject: | Κείμενα (1819-1822) |
Temporal coverage: | 1815-1822 |
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Je m’ abstiens de vous en dire davantage, étant intimement persuadé, que votre grande expérience des choses humaines vous donnera la mesure des services que vous êtes appelé à rendre, vous vous en acquitterez sans doute avec la sagesse et la prudence qui vous caractérisent et auxquelles je rendrai toujours un hommage aussi constant que sincère.
Agréez...
Ο Καποδίστριας είχε συχνή επικοινωνία με τον επιφανέστατο διδάσκαλο του Γένους Βαρδαλάχο, ο οποίος διατέλεσε σχολάρχης στο Βουκουρέστι και την Οδησσό. Με την επιστολή του αυτή τον προέτρεπε να συνεχίσει να προσφέρει τις υπηρεσίες του στην ιερή υπόθεση της πολιτιστικής, ηθικής και πνευματικής αναγέννησης του Ελληνισμού.
1. Γκρ. Αρς, Ο Καποδίστριας και το ελληνικό απελευθερωτικό κίνημα, 1809-1822 (στα ρωσικά) έκδ. ΝΑΟΥΚΑ, Μόσχα 1976, σ. 292-294.
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Επιστολή προς τον Αλέξανδρο Στούρτζα (Πετρούπολη 20 Ιανουαρίου / 1 Φεβρουάριου 1820)1
P.S. Voici un supplément. Vous voulez mon portrait. Il vient vous demander une place dans votre collection. Il a été fait à Venise. On avait le projet de la graver. Mais il n’a pas réussi. On me tourmente ici, mais je n’ai pas le temps de donner des séances. Néanmoins je tâcherai d’en accorder à votre protégé. En attendant il travaille pour mes messieurs. Hahn, Goulianoff et Müller sont presque achevés. Il continuera la collection, et chacun d’eux lui payera son travail, ce qui lui donnera de quoi vivre pour quelque temps.
Si ces portraits méritent le suffrage des amateurs, son affaire est faite et il se mettra un peu à la mode. Condition sine qua non. Je m’en charge et soyez parfaitement tranquille.
Je vous ai promis par mes notes sur votre ouvrage les bulletins du parlement. Mais l’ Empereur a gardé tous ces papiers chez lui et il m’est impossible de tenir parole.
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Parlez du fait que je vous énonce. Il est positif. Je vous envoie la copie de la dépêche à M. d’Alopeus. L’Empereur l’a approuvée dans le travail d’aujourd’hui.
Notre Société des Amis des Muses reçoit tous les jours des secours et elle peut fournir par les intérêts de ses fonds à l’ entretien des élèves, qui sont dans l’ étranger. Je vais les faire rentrer en Russie à la belle saison. Telle est aussi l’opinion du professeur Vardalacho qui est à Odessa. Il m’en écrit au long.
Dobolis, qui est le dépositaire de tout l’ argent et de tous les papiers, ne veut pas se charger de toute la responsabilité. Quant à moi, je n’ai pas le temps de partager ave lui les soins de la correspondance et de l’ ordre, dans lequel il fat, cependant tenir cette administration, laquelle peut devenir considérable.
Je vous propose conséquemment une idée. Je voudrais instituer un comité, dont vous seriez le président à vie, avec la faculté de nommer votre successeur. Vos deux collègues seraient le prince Alexandre Ypsilanti et Dobolis. Chacun d’eux aurait un adjoint. L’ adjoint du prince serait son beau - frère Negri. Celui de Dobolis serait Pistolis. Les adjoints assisteraient aux séances du comité et remplaceraient les membres en cas de maladie ou d’absence. Quant à moi, je serais votre adjoint aussi et je vous remplacerais en attendant votre rétablissement et votre retour à St. Pétersbourg. Il s’ agit maintenant d’ organiser ce comité. Je vous demande donc, mon cher ami, d’abord la permission de disposer de vous, et en second lieu, il me serait agréable et utile de recueillir vos idées sur la confection du petit règlement qui concerne cette institution. Il faudrait de tout nécessité parler dans le préambule de l’ origine de cette société et de son état actuel. Notre comité sera strictement particulier. C’est-à-dire, inter nos. Mais l’ empereur en aura connaissance, parce que je n’aime rien faire, pas même dans mon particulier, qui ne lui soit parfaitement connu.
Je vous enverrai par la première poste la copie de quelques pièces, qui viennent d’ être approuvées par Sa Majesté Imperiale. Elles serviront à vous donner quelques renseignements à ce sujet et vous diront, en outre, que nous venons de contribuer indirectement à l’ établissement d’une école élémentaire, que Petro Bey, chef des Spartiates, va fonder dans son pays. Perevos que j’ai envoyé, lors de mon dernier voyage dans les Iles, dans ce dernier asile de la liberté grecque, sera un des maîtres de cette nouvelle école. Le patriarche de Constantinople la protège et c’est sous ses auspices que son organisation sera commencée et achevée. L’ Empereur, en sa qualité de coreligionnaire, s’est engagé à faire payer 3000 piastres turques par an. La dotation pour cet établissement se fait par souscription. La société n’y contribuera, que par une centaine de ducats par an. J’espère que cette nouvelle entreprise répondra complètement à son but.
Je finirai ce long post scriptum, écrit à bâton rompu, par vous annoncer que la maison du Ministère des affaires étrangères va être démolie et rebâtie pour le décorum de la place et pour l’ amélioration du service. L’ architecte a l’ ordre de
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s’ entendre avec moi pour la division et distribution intérieur de cet hôtel. Nous aurons d’abord une chapelle et le logement pour un prêtre, qui pourra, j’espère, célébrer en grec et russe.
En second lieu, j’ai l’ idée de faire bâtir un beau local, pour y établir une bonne bibliothèque qui sera destinée à l’ instruction des jeunes employés attachés à la chancellerie ministérielle. M. d’ Italinski nous léguera la sienne. Nous avons déjà un petit échantillon de bibliothèque composée de livres que le Ministère a achetés à M. Lebrun et de ceux que le Collège possède déjà. Mais il y a plus. Je me propose de demander au comte de Romanzoff la permission de nommer cette salle d’ étude du Ministère: PYMRPHOBA
Il dépendra de lui de la doter, selon son bon plaisir. Il est possible que nous obtenons par cet hommage rendu à son patriotisme la plus grande et la plus belle patrie de sa bibliothèque.
Je sais qu’il a l’ intention de la léguer à l’ Empereur. Elle serait ensevelie dans la poussière, qui dévore les belles collections de livres qui existent déjà et dont personne ne fait usage. Chez nous, il est à espérer que quelques jeunes gens en profiteront.
Lorsque vous n’aurez plus rien à faire, composez-moi dans cette idée une belle lettre pour notre Chancelier. Ayer le mérite de contribuer aussi à cette bonne oeuvre.
Je m’arrête ici, en vous souhaitant le rétablissement de votre santé. Dites-moi, si vous persistez dans le désir de faire votre cure chez vous à la campagne, et s’il vous serait agréable d’avoir l’ oculiste dont nous avons parlé. Dans ce cas, je vous mettrai en relation avec lui, afin qu’à temps nommé il se rende à Oustié.
Ma santé va comme à l’ ordinaire. Elle n’est ni assez bonne, ni bien mauvaise. C’est un quid medium qui me laisse assez de force pour vaquer à mes devoirs; et je ne demande pas davantage à la clémence du Seigneur.
La journée a été bien laborieuse. C’est 10 heures du soir. Mais j’ai voulu absolument faire partir votre courrier. J’ai eu des conférences avec M" de la Ferronnays et Bray. Un dîner chez l’ Impératrice et votre travail le matin chez l’ Empereur. A côté de tout ceci-tout le train ordinaire.
La lettre de mon père à l’ Empereur ne se trouve pas. Je vous l’ enverrai par la poste si l’on peut la trouver. Sans cela je vous en dirai le contenu.
Votre expédition vient de m’ arriver. Mais je suis décidé de ne pas décacheter votre paquet que demain.
Je baise les mains à madame Stourdza. Je salue votre femme et les vôtres. Et je vous embrasse.
T(out) à v(ous)
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Ο Καποδίστριας ενημέρωνε τον στενό συνεργάτη και φίλο του Αλέξανδρο Στούρτζα για τις δραστηριότητες της Εταιρείας των Φιλομούσων και για τη χρηματοδότηση μιας «προκαταρκτικής» Σχολής στη Μάνη κατόπιν πρωτοβουλίας του Πετρόμπεη. Αναφερόταν επίσης στις προσπάθειες που καταβάλλονταν για την εκπαίδευση των Ελληνοπαίδων στην Ευρώπη.
1. Γκρ. Αρς, Ο Ι. Καποδίστριας κλπ., ό.π., σ. 296-299.
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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στην Κωνσταντινούπολη βαρώνο Στρόγγανωφ (17/29 Φεβρουαρίου 1820)1
secret
Monsieur le baron. Durant le court séjour que j’ai fait à Corfou l’ année dernière, j’ai entretenu v. ex. de l’ état déplorable où sont réduits les Albanais qui ont servi jadis la Russie et puis la France et qui se trouvent maintenant hors de tout service quelconque et particulièrement persécutés par les employés britanniques dans les îles Ionniennes.
Ils viennent d’ invoquer la généreuse commisération de l’ empereur par l’ organe de deux députés qui se trouvent ici depuis presque deux ans. Disposée à accorder à ces infortunés les secours et l’ assistance nécessaires pour les tirer de la détresse et leur assurer une existence tranquille, s.m.i. a jugé qu’il n’y avait qu’un seul moyen de remplir ce double objet. C’ était d’engager les chefs de cette malheureuse nation à s’ adresser à la Porte pour en obtenir un firman d’amnistie avec la permission d’ aller s’établir dns les îles de l’ Archipel ou dans quplque partie de la Morée au gré du gouvernement ottoman. On pourrait espérer avec raison que l’ amour-propre du sultan serait flatté de voir qu’une population devenue célébré par la longue résistance qu’elle a opposée à la tyrannie d’Aly pacha, veuille aujourd’hui par un mouvement spontané abandonner l’ asile que ne leur refusent pas les îles Ioniennes, pour aller en chercher uri dans les Etats ottomans.
Pour réaliser ce projet, les deux députés se rendraient d’ici à Constantinople, en changeant de nom et d’habits; ils concerteraient avec v. ex. les démarches à faire auprès de la Porte, et la chose venant à réussir, ils iraient porter à leurs compatriotes avec les firmans obtenus une somme d’argent que v. ex. serait
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autorisée à leur remettre et qui servirait à effectuer le transport de toutes ces familles.
Cette mesure exécutée avec prudence et circonspection ferait éviter de grands inconvénients, parce qu’en dérobant aux Anglais le connaissance d’une coopération quelconque de notre part en faveur des Soulliotes, nous écarterions les soupçons que leur inquière jalousie n’est que trop portée à former à notre égard.
Cette idée a été suggérée ici aux députés Malamas et Karabiny, mais malheureusement ceux-ci ne croient pas pouvoir prendre sur eux d’y donner suite. Ils se sont décidés à aller rejoidre leurs compatriotes pour la leur communiquer. En attendant, l’ empereur voulant accorder à cette malheureuse population un secours qui puisse soulager momentanément sa misère, a ordonné au ministère de vous fire connaître, M. le baron, ses intentions à cet égard.
Les deux députés Soulliotes se rendront d’ici à Odessa où: ils s’ embarqueront sous un strict incognito, pour passer à Constantinople. Ils seront porteurs d’une lettre qui leur servira d’introduction auprès de v. ex. Vous aurez soin, M. le baron, de leur procurer un passage sur un de nos bâtiments marchands, soit pour la Morée, soit pour Cerigo. Afin de faciliter leur abord dans les îles Ioniennes il sera peut-être nécessaire de les fire inscrire sur le rôle l’ équipage comme matelots. L’empereur vous charge de leur remettre avant de les expédier la somme de vingt à vingt cinq mille piastres turques que vous passerez dans le compte des dépenses extraordinaires. Vous en instruirez notre consul à Corfou, en l’ engageant à s’ adresser à quelque ecclésiastique de confiance, pour qu’ à l’ arrivée des députés la somme soir répartie équitablement entre toutes les familles. Vous préviendrez ceux-ci de cette mesure.
Il serait à désirer qu’ils pussent faire considérer cet argent comme le produit d’une collecte faite parmi les coreligionnaires. V.ex. pourra peut-être leur procurer du patriarche un papier qui serve à cet objet. En général, vous sentirez vous-même, M. le baron, combien il est essentiel que l’on ignore, soit à Constantinople, soit dans les Iles, que Malamas et Karabiny viennent de chez nous et qu’ils en ont reçu des secours pour leurs compatriotes. Le secret à cet égard est surtout indispensable pour le cas où les Soulliotes se détermineraient à faire auprès de la Porte la démarche indiquée ci-dessus. S’ils s’y décident et que ces mêmes députés ou d’autres arrivent à Constantinople pour l’ effectuer, v.ex. est invitée à leur prêter assistance et à les aider de ses conseils, sans toutefois laisser entrevoir aux Turcs le moindre indice d’une influence de notre part.
Agréez....
H επιστολή αναφερόταν στην αξιοθρήνητη κατάσταση των Αλβανών που άλλοτε είχαν υπηρετήσει τη Ρωσία και τη Γαλλία και βρίσκονταν τώρα έξω
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από κάθε υπηρεσία «διωγμένοι από τους Βρετανούς παράγοντες στα Επτάνησα». Διά μέσου δύο Σουλιωτών2 απεσταλμένων ζητούνταν η συμπαράσταση του αυτοκράτορα Αλέξανδρου την οποία πολύ πρόθυμα η ρωσική πλευρά, με πρωτοβουλία του Καποδίστρια, φερόταν διατεθειμένη να τους παράσχει.
1. VPR, τομ. ΙΑ' σ. 269-270.
2. Αρχείον Ι. Καποδίστρια, τομ. A' σ. 60.
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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στην Κωνσταντινούπολη βαρώνο Στρόγγανωφ (17/29 Φεβρουάριου 1820)1
Monsieur le baron. Pour tenir v.ex. au courant des explications confidentielles qui ont lieu entre le ministère britannique et le cabinet de l’ empereur relativement à la situation actuelle des îles Ioniennes, j’ai l’ordre de vous transmettre copie de l’ expédition ci-jointe qui vient d’être adressée dernièrement à M. le comte de Lieven.
Vous verrez, M. le baron, que lord Bathurst s’occupe du mémoire qui porte les griefs des Septinsulaires et que le général Maitland a été invité à donner des éclairsissements sur plusieurs points de nos réclamations.
Cet état de choses explique peut-être les mesures extraordinaires que ce général a fait décréter en date eu 9 décembre et dont je fais mention dans ma lettre prticulière à M. le comte de Lieven. Pour compléter ces informations, je m’empresse aussi de vous transmettre un exemplaire de ces actes.
Des lettres particulières de Smyrne et de Constantinople en date des premiers jours du mois de janvier notre style annoncent des troubles dans toutes les Iles. Mais les nouvelles directes que j’ai reçues de ma famille et qui vont jusqu’à la fin de décembre, ne portent rien d’alarmant. Il me paraît donc que tous les bruits sinistres qu’on fait circuler, sont l’ oeuvre de la malveillance. Elle veut invalider la justice de la cause des Septinsulaires, en la faisânt considérer dans le public comme la cause d’une parti ambitieux qui veut forcement ramener les Iles sous la protection de la Russie.
Il vous appartient, M. le baron, de combattre cette erreur toutes les fois que l’occasion s’en présente, par tous les moyens en votre pouvoir. Et c’est à cette fin principalement que l’ empereur désire vous faire informer exactement de nos
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pourparlers à ce sujet avec le ministère britannique.
Dès que vous serez assuré de l’ exécution ponctuelle et heureuse des ordres que vous avez donnés à notre consul en Morée, et que vous pourrez compter sur la sécutiré de vos moyens de communication avec les magistrats des Iles auxquels était adressée la volumineuse expédition du 2(14) novembre, vous pourrez faire parvenir à leur connaissance la copie le la lettre que lord Bathurst m’a écrite, ainsi que celle de ma réponse.
Ces notions leur seraient d’un grand secours. Elles seules peuvent leur inspirer tout le calme et toute la patience dont ils doivent faire preuve, pour nous laisser le temps de travailler à l’ amélioration de leur sort.
C’est en écrivant à nos consuls que v. ex. contribuerait peur-être en attendant à un résultat si désirable. Elle serait cencée informée des bruits qu’on répand sur les prétendus troubles éclatés à Céphalonie et à Zante.
En n’ admettant pas la possibilité-la plus lointaine de pareilles catastrophes, v.ex. pourrait cedpendant ordonner- aux consuls de s’ abstenir dorénavant, comme par le passé, de toute participation quelconque aux plaintes ou aux griefs que le différents parties porteraient sur Fadministartion actuelle, - cette question n’ étant que du ressort exclusif de la puissance protectrice.
En saisissant cette occasion, vous leur donnerez, M. le baron, des directions conçues dans la pensé de déjouer les menées par lesquelles on s’ efforce d’ accréditer l’ opinion que la Russie favorise la formation d’un parti dans les Iles. Vous feriez plus. Vous mettriez nos consuls en mesure de parler un langage que les agents britanniques, seraient obligés de reconnaître comme l’ expression la plus loyale et la plus franche de la foi des traités.
Comme il est à présumer que toute correspondance d’office entre vous. M. le baron, et nos consuls tombe d’ abord sous les yeux des commandants anglais, vous aurez soint de rediger les instructions dont il s’ agit, de manière à ce qu’ils y voient la droiture de notre conduite et la confiance que nous plaçons dans la haute sagesse et dans la justice de leur gouvernement.
Agréez...
Η επιστολή αναφερόταν στη στάση της αγγλικής κυβέρνησης μετά το ξέσπασμα των ταραχών στα Επτάνησα και στα μέτρα που αποφασίστηκαν από τον εκεί ύπατο αρμοστή στρατηγό Μαίτλανδ. Ο Καποδίστριας, αμφισβητώντας την έκταση των ταραχών, διέψευδε κατηγορηματικά τη φήμη που υποβολιμαία οι Βρετανοί είχαν καλλιεργήσει, ότι επρόκειτο για κινήσεις που δήθεν υπέθαλπε η Ρωσία ώστε να επαναφέρει τα Νησιά υπό την προστασία της.
1. VPR. τομ. ΙΑ' σ. 272-273.
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Υπόμνημα προς τον τσάρο της Ρωσίας Αλέξανδρο (30 Μαρτίου/11 Απριλίου 1820)1
Agenda
Résumé de tous les rapports reçus de nos missions dans ï étranger depuis la fin de l’année dernière jusqu’ à ce jour
Division: 1. Faits. 2. Opinions. 3. Questions à résoudre.
Ad primum. Faits.
A. Allemagne. Projets subversifs des novateurs contre l’ ordre existant dans les Etats respectifs des souverains d’Allemagne. Réunion de Carlsbad. Décrets de Francfort du 20 septembre. Conférences de Vienne. Actes qui nous sont communiqués confidentiellement.
B. France. Changement de ministère en 1818 et 1819 et ses conséquences. Lutte toujours inégale d’une gouvernement toujours faible de principes contre les royalistes exagérés et les hommes des Cent jours. Projets de lois répressives et réformes dans la loi des élections. Assassinat du duc de Berry. Composition d’un nouveau ministère. Ses efforts pour ramener l’administration sur la ligne de conduite qu’elle avait suivie avec succès depuis 1816 jusqu’ à la clôture des conférences d’ Aix-la-Chapelle.
C. Royaume des Pays-bas. Rejet unanime du budjet décennal. Schisme entre les Belges et les Hollandais. Déconsidération du gouvernement. Mécontentement occasionné par les avantages qu’il accorde au commerce et à l’ intustrie britannique.
D. Empire Britannique. Radicaux et leur système de subversion. Troubles dans les provinces. Lois répressives. Avènement au trône de George IV. Question épineuse relativement à la reine. Conspiration contre la vie des ministres. Défaveur du ministère actuel. Propension du roi pour l’opposition.
E. Espagne. L’ armée expéditionnaire en insurrection. Ses progrès. Appui qu’elle trouve dans les provinces et dans la capitale. Le roi est forcé à prêter serment à la constitution donnée par les cortès en 1812. Tous les efforts des cinq puissances pour aplanir sous leur médiation les différends relatifs au Rio de la Plata sont stériles depuis l’ année 1818. Les cabinets de St. James et de Berlin témoignent le désir de faire cesser cette intervention commune. Les provinces insurgées du sud de l’ Amérique avancent vers leur entier affranchissement. La revolution d’ Espagne en favorise les progrès.
Au milieu de ces grandes crises la Suisse offre seule le tableau d’une
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heureuse tranquillité. L’Italie est en souffrance, mais elle est comprimée. Lenord éprouve des secousses. Mais elles ne semblent pas ébranler les bases de l’ édifice social.
Ad secundum. Opinions.
Presque tous les cabinets envisagent les catastrophes dont les deux hémisphères sont menacés, comme l’ effet d’une conspiration que des hommes élevés à l’ école de la révolution française organisent secrètement dans le vaste et criminel dessein: 1) de bouleverser les monarchies existantes et de faire succéder à l’ autorité actuelle des souverains celle de rois magistrats; 2) de détruire par conséquent les vieilles institutions basées sur les principes de la morale et de la religion et de leur en substituer de nouvelles créés dans l’ esprit de la démocratie ou du système des soi disant représentations nationales.
Les arguments dont on appuie cette manière de juger les événements qu’on déplore, sont: la simultanéité de ces événements, les découvertes faites en Allemagne, celles qu’on attend des enquêtes ordonnées par le ministère anglais.
En admettant cette hypothèse, on ne saurait cependant se dissimuler plusieurs autres considérations qui semblent pourvoir jeter un grand jour sur les questions graves que chaque gouvernement est appelé à résoudre.
Nous ne ferons ici que passer, pour ainsi dire, en revue ces considérations.
1. Les événements de nos jours sont sans contredit le résultat des événements qui les ont précédés. Donc, pour juger les uns, il faut de toute nécessité se rendre compte des autres.
2. En se rendant compte avec impartialité de la politique européenne durant les deux tiers au moins de notre siècle, on est porte à reconnaître que les gouvernements en général se sont dépréciés de leur propre gré aux yeux de peuples respectifs et que de cette déconsidération et des motifs qui l’ont produite, est résultée nécessairement la tendance des classes inférieures de la société à réclamer une part active dans la législation et dans l’ administration publiques.
3. Cette tendance a eu des eifets importants et décisifs, tels que l’ affranchissement du nord de l’ Amérique, l’ abolition de l’ esclavage des Nègres, la révolution française entourée du cortège immense de ses doctrines et de la masse incommensurable des nouveaux intérêts.
4. La guerre terminée militairement l’ année 1815, ne pouvait donc faire cesser ni la révolution, ni les voeux des révolutionnaires. Cependant la plus grande partie des gouvernements s’ est fait cette dangereuse illusion. Ils se sont plus à croire que puisque Bonaparte était enfermé à St. Hélène, la révolution devit y être prisonnière avec lui.
5. Cette fausse idée et toutes celles qui en sont le principe ou la conséquence, semblent assez expliquer toutes les fausses combinaisons par lesquelles plusieurs gouvernements cherchent leur salut sans vouloir, ni sans pouvoir remonter à la cause du mal.
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6. Comme principe générateur, elle est toute entière dans la malheureuse déconsidération où sont tombés les gouvernements, dans l’ absence de tout moyen efficace de relever promptement leur crédit, dans la nécessité d’attendre ce bienfait du concours simultané du temps, de la sagesse et de la modération.
Temps. A peine la réorganisation politique de l’ Europe compte-t-elle 5 ans. Pourquoi être surpris de ce que la réaction imparfaite et faible de 5 années d’un ordre légal n’ait pu encore détruire l’ action violente et bien réglée de 30 années de despotisme militaire?
Sagesse. Elle entre assurément dans les intentions des gouvernements. Mais est-elle la règle invariable de leur conduite?
On a promis, mais pour conjurer l’orage du moment ou pour sortir d’une difficulté.
On a accordé, mais les concessions ont-elles été complètes?
On s’ efforce de créer un ascendant moral. Mais le créera-t-on, en suivant la maxime immorale: Divide et impera?
Modération. Partout on a conservé et l’on conserve intacte l’ administration léguée par le système subversif du funeste représentant de la révolution. Et aucun pays ne jouit des avantages matérieles dont la révolution lui ouvrait la perspective, aucun ne peut espérer comme alors un meilleur avenir.
Ainsi peut-on dire de bonne foi que les gouvernements soient sages et modérés?
Ad tertium. Questions à résoudre.
Ces gouvernements cependant sont associés par un pacte de fraternité chrétienne. Au centre de cette grande association se trouvent placées l’Autriche, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russie. Tant que la France demeurera fidèle aux principes tutélaires consacrés par les traités, sa position sous ce rapport est la même que de ces quatre puissances.
L’union intime des souverains, fondateurs de l’ alliance européenne, a délivré le monde du despotisme révolutionnaire. Elle a procuré aux nations la jouissance de la paix. Elle seule peut donc leur conserver ce bienfait, et les préservant des dangers qui les menacent. Il en est de cette vérité dans l’ ordre politique, comme de la vertu dans l’ordre moral. On la sent. On 1’ avoue. Mais on ne la met en pratique que par l’effet d’une force coercitive.
Nous 1’avons observé; la force qui cimentait l’union entre les quatre cabinets, était la crainte qu’inspirait la révolution personnifiée dans l’homme de St. Hélène. /
Cet homme à peine terrassé, le traité du 3 janvier 1815 eut lieu. Plus tard là France semblra revivre à la politique générale et la France fut l’objet de toutes les jalousies. L’ Espagne voulut prendre en 1815 sa place dans la famille européenne et elle en fut écartée.
C’est plus qu’il n’en faut pour se convaincre, que l’on craint dans le monde
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politique la force coercitive qui résulterait de l’union intime des grandes puissances, parce que la Russie aurait dans cette hypothèse la prépondérance que lui assurent sa position et l’indépendance de ses conseils.
Ainsi l’union dont parlent toujours l’ Autriche et l’ Angleterre est une combinaison morte et passive et celle dont le salut du monde réclame le secours, doit être une combinaison vivante et active. Or, c’est à la combinaison vivante que se raportent les observations développées dans les dernières dépêches du général Pozzo di Borgo.
Il s’agit de leur donner suite et d’ engager les souverains alliés à ses rassembler pour imprimer à leur union cette vie, cette activité qui lui manque. La question est immense, soit que les souverains alliés consentent à cette nouvelle entrevue, soit qu’ils s’y refusent.
Dans le premier cas les antécédents et tout ce que nous venons de dire ne semblent pas nous offrir d’heureux présages. Les hommes ne changent point, et les difficultés s’ aggraveraient et raison des efforts inutiles qu’on aurait fait pour les aplanir.
Ces difficultés au fond naissent toutes de l’état intérieur des divers pays de l’Europe. Or, si pour y ramener le calme, si pour établir de nouveaux rapports avec les gouvernés les gouvernants invoquent des conseils étrangers, cette conduite leur rendra-t-elle la considération qu’ils ont perdue, leur fera-t-elle acquérir une nouvelle puissance d’opinion?
Et si au contraire le fait seul d’avoir eu recours à une intervention étrangère augmente ce discrédit malheureusement trop général, s’il accroît la fermentation au lieu de la détruire, s’il porte du centre à la surface tous les levains de troubles et. de discorde que recèle notre vieille Europe, de quel poids serait la responsabilité qui retomberait alors sur la réunion des cabinets et sur celui qui l’ aurait proposée.
Passons à la seconde hypothèse. La proposition d’une entrevue des souverains n’est point acceptée. On allègue à l’ appui de ce refus divers motifs. Ces motifs à leur tour provoquent des explications et la malveillance qui en perce le mystère, la malveillance qui prend les cours alliées, pour ainsi dire, sur le fait d’une divergence essentielle de principes et d’opinions, voit enfin s’évanouir jusqu’ au prestige de cet imposant accord dont la crainte paralyse seule l’ audace de ses coupables desseins.
Cependant quelque graves que soient les raisons qui militent ici en faveur du silence et de la réserve, elles ne paraissent pas de nature à nous dispenser de remplir dans des circonstances aussi critiques les devoirs que les traités nous imposent.
Ces devoirs sont positifs, mais on ne saurait en faire l’ application expresse et littérale aux événements sur lesquels il conviendrait d’appeler l’ attention et la prévoyance des cours alliees.
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La déclaration du 3(15) novembre 1818 porte que les souverains pourront se réunir. Les actes réservés de la même date précisent le cas où ils doivent le faire. Mais ce cas ne regarde que la France. Or, c’est en Espagne qu’il vient de se réaliser.
La question donc que l’on proposerait aux cours alliées, pourrait être réduite aux termes suivants:
"La révolution dont on a voulu préserver le monde par les actes d’ Aix-la-Chapelle, ayant choisi le terrain de l’ Espagne pour y exercer ses ravages et menaçant l’ Europe de nouvelles catastrophes, ne serait-il pas urgent que les cabinets alliés se rassemblassent pour delibérer sur les moyens d’ arrêter les progrès du mal et de lui opposer l’ influence conservatrice des principes de la grande alliance, mis en action? Une circonstance importante réclame d’ailleurs les délibérations communes des cours d’Autriche, de France, de Grande-Bretagne, de Prusse et de Russie.
Elles sont médiatrices entre l’ Espagne et le Portugal.
Le seront-elles encore, lorsque le gouvernement d’ Espagne ne présentera plus qu’une anarchie révolutionnaire?
Cesseront-elles de l’être par ce seul motif?
Articuleront-elles cette résolution par un acte public?
Convient-il de faire dépendre des déterminations aussi graves d’une accord qu’il faudrait établir par les voies si lentes des correspondances ordinaires tandis que les événements se précipitent et s’ accumulent en Esepagne”
Telle serait l’idée principale de la communication à faire aux cours alliées. Cette idée se rattacherait à cette que nous avons développée dans la dépêche du 5 mars expédiée par le général Levaschoff.
En détournant ainsi l’ attention des peuples, en la portant sur un objet autre que la situation intérieure des Etats de l’ Europe, en choisissant pour but déterminé de la réunion la médiation interposée entre les cours de Madrid et de Rio Janeiro et considérée dans ses rapports avec les questions coloniales, ainsi qu’avec la question politique que l’ Espagne présente en ce moment, la proposition pourait être faite et l’on aurait l’ espoir de la voir accueillie, ou bien si elle était soit rejetée, soit déclinée, au moins conserverait-on la certitude d’avoir prévenu les inconvénients dont les conséquences seraient le plus à craindre.
Το βαρυσήμαντο αυτό υπόμνημα περιλάμβανε την ανακεφαλαίωση όλων των αναφορών που είχαν δεχθεί οι υπηρεσίες του ρωσικού υπουργείου των Εξωτερικών στην Ευρώπη τον τελευταίο χρόνο. Κυρίαρχα ζητήματα οι ανατρεπτικές κινήσεις στη Γερμανία2, οι κυβερνητικές εξελίξεις στη Γαλλία, το σχίσμα ανάμεσα στους Βέλγους και τους Ολλανδούς, οι γενικότερες
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μεταβολές στη Μεγάλη Βρετανία και, τέλος, οι επαναστατικές κινήσεις στην Ισπανία, παράλληλα με την απελευθέρωση των επαναστατημένων επαρχιών της νοτίου Αμερικής.
«Όλες οι κυβερνήσεις», έγραφε ο Καποδίστριας, «θεωρούν τις καταστροφές από τις οποίες απειλούνται τα δύο ημισφαίρια ως προϊόν συνομωσίας οργανωμένης κι αναθρεμμένης στη σχολή της γαλλικής επανάστασης· τα άτομα αυτά αποβλέπουν στον εγκληματικό σκοπό: 1) Να ανατρέψουν τις υπάρχουσες μοναρχίες εγκαθιστώντας στην τωρινή εξουσία των μοναρχών κυρίαρχους άρχοντες, 2) Να καταστρέψουν κατά συνέπεια τους παλιούς θεσμούς, τους βασισμένους στις αρχές της ηθικής και της θρησκείας, υποκαθιστώντας τους με νέους διαποτισμένους από το πνεύμα της δημοκρατίας η του συστήματος των καλουμένων εθνικών αντιπροσωπειών».
Πηγή και αφετηρία όλων των παραπάνω, κατά τον Καποδίστρια, ήταν η ανεπάρκεια, η ανικανότητα και η ανυποληψία των (ευρωπαϊκών) κυβερνήσεων και γι’ αυτό η τάση των κατώτερων κοινωνικά τάξεων να διεκδικήσουν τη συμμετοχή τους στη δημόσια διοίκηση και στην οργάνωση της νομοθεσίας υπήρξε εύλογη. Θάπρεπε λοιπόν η ένωση των μελών της Ιεράς Συμμαχίας να συνεχίσει την περιφρούρηση της Ευρώπης από τον «επαναστατικό δεσποτισμό». Θάπρεπε να διαμορφωθούν νέες σχέσεις κυβερνώντων και κυβερνωμένων στα εσωτερικά των κρατών. Θάπρεπε να ξεπεραστούν όλες οι δυσχέρειες με πνεύμα ειλικρινούς συνεργασίας μεταξύ των μελών του Διευθυντηρίου.
1. VPR, τομ. ΙΑ' σ. 337-340.
2. Βλ. για τις σημαντικότατες συζητήσεις του Καποδίστρια με τον Αυστριακό πρεσβευτή στην Πετρούπολη Λέμπτζελτερν στα Αρχεία Βιέννης, Russland III, Berichte 1820, Fsz. 23, Fol. 35-43, όπου και η αποκαλυπτική έκθεση του τελευταίου προς τον Μέττερνιχ υπό τον τίτλο «Entretien avec Μ. le comte Capo d’Istria sur les affaires de la Confédération». Πρβλ. ανάλυση των θέσεων του Καποδίστρια στο Γερμανικό ζήτημα, Π. Πετρίδη, Η διπλωματική δράσις του Ι. Καποδίστρια υπέρ των Ελλήνων, σ. 101 κ.ε., του ίδιου, Ο Ιωάννης Καποδίστριας και η Γερμανική Ομοσπονδία, Μελέτες, τομ. A' σ. 62 κ.ε.
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Επιστολή προς τον ηγεμόνα της Βλαχίας Α. Σούτσο (4/16 Ιουλίου 1820)1
Le lettre que ν. a. m’a fait l’honneur de m’écrire en dernier lieu, a excité l’ attention de l’ empereur. C’est par son ordre et en son nom que je vais y faire réponse.
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S.m. a su justement apprécier les intentions pures qui vous ont dicté cette lettre. Elle applaudit à la sagesse des vues que vous y avez énoncées, et elle se félicite de vous voir, mon prince, revêtu de la confiance de votre gouvernement; c’est un titre de plus pour obtenir celle d’ l’ empereur. Aimant à faire toujours présider une complète franchise à toutes ses relations politiques, s.m. veut vous faire connaître sa pensée toute entière. Je m’ estime heureux d’en être l’ interprète.
V. a. est suffisamment instruite sans doute de la marche qu’ont suivie depuis quatre ans nos négociations avec le gouvernement ottoman. Sans entrer donc ici dans des détails inutiles, il importe toutefois de fixer votre attention sur la dernière démarche que le baron de Stroganoff a eu ordre de faire auprès du Divan. Il est essentiel que vous puissiez méditer profondément l’ esprit et la lettre du mémoire rédigé sous les yeux de l’ empereur et remis au reis-effendi dans la conférence du 19 février dernier. V. a. en trouvera ci-joint une copie. Mais afin de vous pénétrer plus intimement encore des véritables intentions qui ont guidé le cabinet impérial dans cette occasion, s.m. a voulu qu’il vous soit également donné communication d’une dépêche réservée que le ministère a écrite au baron de Stroganoff, en accompagnant le mémoire précité. Elle est ci-annexée en copie. Lisez et relisez ces pièces, mon prince, et vous y trouverez la solution de toutes les questions que vous m’avez adressées. Vous reconnaîtrez, j’en suis sûr, qu’il ne dépend aujourd’hui que de la Porte d’ ouvrir les voies à un accommodement solide et équitable, en admettant franchement le principe de la discussion collective des griefs réciproques, parce que c’est en les examinant de bonne foi et dans un esprit de conciliation qu’on sera conduit à rechercher, de part' et d’autre, les moyens d’ effectuer un arrangement satisfaisant.
On ne peut s’ expliquer l’ extrême répugnance que la Porte a montrée jusqu’ici a admettre ce mode simple et naturel, qu’en lui supposant la crainte de se laisser entraîner par là dans une négociation dont le but serait d’apporter sous la forme d’une transaction supplémentaire des modifications décisives aux clauses du traité de Bucorest qui sont à l’ avantage de la Porte. Si telle est la conséquence qu’elle redoute, nous ne demandons pas mieux que de dispirer entrièrement ses appréhensions, et nous croyons entrer plus particulièrement dans l’ esprit de votre lettre, mon prince, en développant ici l’ idée du cabinet de l’ empereur. Il ne s’agit nullement d’obtenir de la Porte un acte par lequel elle admette le principe de la négociation collective; il ne s’agit pas de confectionner une nouvelle transaction pour assurer l’ exécution des stipulations relatives aux deux principautés et à la Servie. Le traité de Bucorest restera intact et dans toute sa force. Du moment que le Divan aura fait connaître, même dans une forme confidentielle, si tel peut être le bon plaisir du sultan, son adhésion au principe de la négociation collective, et qu’il se sera expliqué franchement tant sur le mode d’ après lequel il se propose de faire droit à nos griefs, que sur celui qui
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pourra rendre utile la discussion ayant trait au littoral, nous nous expliquerons de notre côté sans réserve. Voilà la discussion collective et, en vérité, mon prince, peut-on douter du résultat, si la Porte le désire aussi sincèrement que la cour impériale?
C’est au ministère ottoman que nous laissons volontiers le choix des formes diplomatiques dont cette oeuvre de conciliation serait revêtue. Il n’a qu’ à nous proposer celle qui peut le plus lui convenir, et elle sera préferée par le cabinet de Russie dès qu’elle pourra constater l’ arrangement complexif dont les bases seront déjà arrêtées.
Considérons maintenant quel peut être 1’ intérêt de la Russie à amener le résultat qu’elle poursuit avec une persévérante sollicitude? La partie du littoral sur laquelle porte la seule et unique réclamation des Turcs contre nous, se trouve en notre possession et cette possession est fondée sur un droit. Néanmoins, nous ne refusons pas de discuter ce droit à côté des griefs dont nous demandons le redressement à la Porte. Mais si, comme nous aimons à le croire, on parvenait enfin à s’ entendre et à régler à l’ amiable les points en discussion, un pareil arrangement, à l’ avantage de qui tournera-t-il? Ce sont les principautés et les hospodars, c’est la Servie, ce sont les Grecs établis en Orient qui en jouiront sous une double sauvegarde, celle des traités et celle plus essentielle encore de la fidélité avec laquelle les parties contractantes auront un intérêt légitime à vouloir leur stricte exécution.
Ne voulant ni la guerre, ni des conquêttes dans la vue d’ étendre ses possessions ou son influence en Orient, la Russie ne cherche qu’à maintenir inaltérable ce qui est. Elle désire assurer par l’ influence légale que lui accordent les traités, une existence honorable et tranquille aux chrétiens sujets ottomans qui ont des titres à sa protection. Elle ne prétend pas pour cela les soustraire au sceptre de leur souverain. Tout au contraire, elle aime à les savoir heureux sous l’ empire de sa hautesse.
Or, quels avantages la Porte ne devra-t-elle pas recuiellir de ces dispositions de l’ empereur? Certes, depuis longtemps l’ horizon politique n’a montré une perspective plus rassurante pour elle. Lorsque les principautés régies par une administration fondée sur des principes de justice et de modération, jouiront de leur sort sous l’ égide tutélaire des stipulations les plus solennelles, lorsque la Servie, oubliant ses désastres, aura vu asseoir les bases et les garanties de son existence civile et aura pressenti sa tranquillité et son bonheur dans la stabilité de sa nouvelle situation, lorsqu’enfin les Grecs en général auront trouvé dans le raffermissement des liens entre les deux Etats un motif de securité et l’ espoir d’un meilleur avenir, peut-on douter que l’ Empire Ottoman, ébranlé jusqu’ici par de continuelles agitations, ne recouvre sa tranquillité à l’ aide d’un concours de circonstances aussi heureuses?
C’est là le voeu que forme l’ eprereur, et ce voeu est sincère, car il est dicté
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par les conceptions de la plus haute, mais aussi de la plus pure politique.
Ne voulant plus ni pour le présent, ni pour l’ avenir des conquêtes nulle conserver ce qui est à la Russie, il faut aussi que les Etats qui l’ entourent, se conservent tels qu’ils sont actuellement, mais par eux-mêmes et hors de toute dépendance étrangère.
Ce principe est général, mais il devient plus particulièrement applicable à la Turquie.
Vous voyez donc, mon prince, qu’il ne s’agit pas seulement d’une négociation secondaire ou de circonstance. C’est un grand système auquel il faut associer la Porte, parce que les intérêts les plus chers de l’Empire Ottoman s’y rattachent. V. a. saura sans doute les servir, en employant toute son influence auprès des conseils du sultan pour faire adopter le seul moyen qui puisse laisser une chance à ce si beaux et de si désirables résultats.
Cette tâche est honorable. Efforcez-vous, mon prince, de la remplir. Vous nous trouverez toujours prêts à vous seconder.
Agréez...
Η επιστολή είχε ως αντικείμενο την πορεία των ρωσοτουρκικών σχέσεων. Όπως έγραφε ο Καποδίστριας, κύριος υπεύθυνος της μη βελτίωσης των σχέσεων αυτών υπήρξε αποκλειστικά η Τουρκία, αποφεύγοντας να υιοθετήσει την άρχή της συλλογικής συζήτησης των αμοιβαίων διαφορών. Παρά τις τουρκικές διεργασίες όμως η συνθήκη του Βουκουρεστίου όφειλε να παραμείνει «ανέπαφη και σε πλήρη ισχύ». Η Ρωσία δεν αποσκοπούσε σε τίποτε άλλο από την εξασφάλιση μιας έντιμης και ήσυχης διαβίωσης στους χριστιανούς οθωμανούς υπηκόους που δικαιούνταν την προστασία της. Αυτή ήταν η επιθυμία του αυτοκράτορα Αλεξάνδρου.
1. VPR, τομ. ΙΑ' σ. 416-418.
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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Λονδίνο κόμη Λίεβεν (14/26 Ιουλίου 1820)1
Monsieur le comte. En prenant lecture de la réponse que lord Bathurst vient de faire à nos communications du 6(18) octobre 1819, l’ empereur a été au regret
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d’ignorer si le duc de Wellington avait eu quelque part au travail du ministre des colonies, s’il connaissait au moins se réplique et quel jugement il en avait porté.
Sans doute, les ministres anglais ne sont point au courant des affaires de détaila en instance dans des départements de leurs collègues, mais nous avons sous les yeux les lettres que lord Castlereagh et le duc de Wellington ont écrites à l’ emprereur lui-même concernant le sort des Etats Ioniens, et ces lettres nous portent à croire que la réponse du comte de Bathurst a dû nécessairement être discutée en conseil.
Toutefois, si le maréchal de Wellington partageait entièrement l’ opinion de lord Bathurst, pourquoi nous en aurait-il fait un mystère, et par quel motif se serait - il épargné la peine de m’adresser directement quelques lignes pour imprimer un caractère plus solennel à l’ arrêt porté contre mes malheureux compatriotes? Il y a donc lieu de présumer que le maréchal n’ approuve point dans son particulier la décision du comte de Barthurst.
C’est dans cette conviction qu’en adressant à ce dernier la lettre ci-jointe en copie et en original, j’en écris une autre au duc de Wellington lui-même dans laquelle j’ aborde toutes des questions avec une entière franchise.
Vous trouverez également ici l’ original et la copie de cette seconde lettre, et en la remettant au duc, veuillez, M. le comte, ne point lui laisser ingorer le contenu de la présente.
Engagez-le de la part de l’ empereur à s’occuper des intérêts des îles Ioniennes. Ces intérêts sont secondaires, à la vérité, mais les habitants des Iles ont des droits imprescriptibles à la bienveillante sollicitude de s.m.i.
Nous sommes loin de désirer des mesures d’éclat. Tous nos voeux seront accomplis dès que nous saurons seulement que le ministère anglais est dans l’ intention de faire droit à nos justes griefs. A lui seul appartiendra toujours le choix des formes, des moyens et du temps.
Il est inutile de vous répéter que toutes nos espérances se fondent sur la coopération du duc de Wellington, sur le désir qu’il manifestera de voir nos demandes favorablement accueillies.
En ce qui me concerne, je vous serai sincèrement obligé des soins que vous donnerez aux réclamations de mes concitoyens.
Veuillez, M. le comte, recevoir dès à présent l’ expression de ma gratitude et agréez en même temps l’ assurance...
Η επιστολή αναφερόταν στην απάντηση του Βρετανού υπουργού των αποικιών Μπάθουρστ «εις τας εμπιστευτικάς βολιδοσκοπήσεις αίτινες αφεώρων εις τας Ιονίους Νήσους»2. Το οξύτατο ύφος της απάντησης έκανε τον
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Καποδίστρια να διερωτηθεί κατά πόσο ο Ουέλλιγκτων γνώριζε το περιεχόμενο της. Κατά τη γνώμη του ο στρατάρχης δεν ήταν διόλου ενήμερος και η απάντηση του Μπάθουρστ θάπρεπε ν’ απασχολήσει το βρετανικό υπουργικό συμβούλιο. Στη συνέχεια καλούσε τον Λίεβεν να εκθέσει για μια ακόμη φορά στη βρετανική ηγεσία τα δίκαια παράπονα των συμπατριωτών του.
1. VPR, τομ. ΙΑ' σ. 429-430.
2. Αρχείον Ι. Καποδίστρια, τομ. A' σ. 60.
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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στη Νεάπολη κόμη Στάκελμπεργκ (Βαρσοβία 21 Αυγούστου/2 Σεπτεμβρίου 1820)1
Monsieur le comte. L’ empereur a voué une haute attention aux rapports par lesquels v. ex. lui a rendu compte des événements qui viennent de reproduire dans le Royaume des Deux-Siciles la catastrophe que l’ Espagne a subie au mois de mars.
Nos communications en date du 20 avril aux cours alliées et les directions tracées aux ministres de s.m.i. dans le mémoire qui explique et développe la réponse adressée au chevalier de Zea Bermudez, ne nous laissent dans les circonstances présentes rien à ajouter pour déplorer cette calamité nouvelle ou pour faire pressentir les dangers qui environnent les peuples que plusieurs affinités pourraient associer à ceux de l’ Espagne et des Deux-Siciles, ou enfin pour signaler le remède et les moyens de salut.
Néanmoins s.m.i. nous ordonne de consigner ici quelques instructions supplémentaires destinées à mettre dans tout leur jour l’ évidence et la précision de celles du 20 avril. L’ attitude que les ministres de Russie ont à garder soigneusement dans la crise actuelle près les cours respectives où ils sont accrédités, sera ainsi encore une fois définie d’une manière très positive.
Quelque variées que puissent sembler les causes qui ont amené à Madrid le 8 mars et à Naples le 2 juillet, les conséquences de ces événements importants s’ offrent sous un aspect uniforme, soit qu’on les envisage dans leur nature propre, soit qu’on observe leur influence directe sur l’ ordre moral et politique des nations. Cette identité de causes, cette dangereuse communauté d’ effets qui paraît s’ étendre dans les dimensions les plus vastes, à en juger par ses explosions reitérées, trouveraient dans des oppositions exclusives ou des mesures isolées
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plutôt des germes de vie que des actes de répression. Ici partiellement abattues, supposé même avec énergie, elles renaîtraient ailleurs d’autant plus redoutables. Dès lors les chances de l’ avenir et la sanction journalière du temps s’ associeraient aux entreprises de l’ insurrection, et dans une voie d’où l’ harmonie avec la sainte exécution des traités se seraient momentanément écartées, vainement dans l’ intervalle chacune des puissances de l’ Europe pourrait-elle espérer de prêter un secours efficace à la cause des gouvernements qui l’ invoqueront, plus vainement encore se flatteraient-elles de pouvoir chacune se garantir elle-même des ravages universels de la contagion.
Indépendamment donc des considérations générales, celles qui se déduisent des principes positifs du droit, semblent à l’ envi ramener, pour aisni dire, les affaires d’ Espagne et de Naples dans le domaine que les traités ont tracé à la juridiction de la grande alliance.
En effet, les puissances alliées ne peuvent connaître qu’une Europe, celle qui sous les auspices divins de la providence jouit de la pacifique situation que lui ont assurée les dernières transactions. Sans doute, cette situation ne pouvait exclure à jamais ni le réveil des passions haineuses de la discorde, ni les trames sourdes de l’ ambition individuelle, ni les écarts de l’ exaltation qui suit quelquefois le progrès des lumières. Cependant, en se constituant dans une unité non seulement politique, mais encore chrétienne et morale, l’ Europe des traités fondait sur les bases régulières de l’ ordre et de la vérité sa toute-puissance relativement à sa rivale, l’ Europe de l’ insurrection et de la révolte. Certes, le triomphe ne saurait être douteux, et le passé a légué au présent assez de garanties rassurantes pour l’avenir. C’est donc en nous appuyant sur les leçons vivantes de l’ expérience, que nous retrouvons le remède intact et infaillible à, côté des explosions du mal. Et d’autre part, dans des conjectures heureusement gratuites nous ne saurions jamais admettre qu’une seule crainte - celle de la rupture des liens de la grande union.
Sont-ils brisés un jour, y a-t-il séparation et dissidence? Alors seulement l’ empire des insurrections vacillantes et éparses, inanimées encore aujourd’-hui, se concentrera, dans la plus funeste cohésion et pourra se propager avec cette rapidité que les premiers succès extérieurs de la révolution de France ont appris à connaiître et à redouter au détriment de l’ indépendance commune des peuples et, des Etats.
Tel a été sans variation le point de vue fixé tout ensemble par le devoir et la sollicitude qui a réglé les opinions de l’ empereur et son langage aux cours alliées. Nulle exception non seulement quant au fond de ces principes, mais aussi quant aux formes des actions qui en dérivent, n’a eu jamais d’accès pour les uns, ni pour les autres.
Une nouvelle occasion s’est présentée de renouveler ces témoignages du respecte inviolable des traités.
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Elle a été saisie avec empressement.
Les pièces ci-jointes en copie (lit A, B, C, D) le prouvent. Elles vous portent, M. le comte, nos réponses aux cours de Vienne et de Paris motivées par leurs ouvertures sur les progrès menaçants du mal qui trouble la tranquillité de l’ Italie, et la communication que nous en transmettons simultanément à nos missions à Londres et à Berlin.
L’ ensemble de ces informations fondées sur un principe unique démontrera aux ministres de l’ empereur qu’ils ne sauraient produire exclusivement aucune opinion officielle sur les événements de l’ Espagne et de Deux-Siciles, préjugeant de celle qui résultera, nous aimons à le croire, des délibérations unanimes des cabinets alliés. Réunis en vertu de leur propre respect pour lès transactions existantes, ils sauraient aisément les faire respecter avec les droits qu’elles stipulent, mais aussi avec les obligations qu’elles commandent.
Cette conduite réservée est analogue parfaitement au contenu de notre réponse fondamentale au chavalier de Zea. Nous y disions en effet: "Plus les circonstances où se trouve l’ Europe sont graves, plus elles peuvent être funestes à la tranquillité générale dont le monde goûte à peine les premiers fruits, et moins il appartient aux puissances garantes de ce bienfait universel de prononcer isolément avec précipitation ou dans des vues étroites en exclusives un jugement définitif sur les actes qui ont signalé les premiers jours de mars en Espagne”.
Mais si dès cette époque même l’ empereur, en espérant que l’ Europe toute entière parlerait au gouvernement espagnol le langage unanime de la vérité, de l’ amitié, de la bienveillance, ne s’ en était pas interdit l’ expression anticipée que le ministre de s.m. catholique invoquait de ses instances et de ses voeux confiants, c’est qu’aucune réticence ne doit jamais faire croire ou espérer que s.m.i. transigerait jamais volontairement avec le pouvoir révolutionnaire de l’ insurrection.
Un cabinet, comme un individu privé, peut faire à des considérations d’ intérêt majeur le sacrifice de la manifestation de ses opinions. Mais la consience de l’une et de l’autre serait - elle empêchée d’ avouer celle qui, déduite des principes les plus légitimes, remplit déjà leur sentiment intérieur et doit par conséquent diriger leurs actions?
Supposant donc que le ministère napolitain vous provoque, M. le comte, à l’ effet d’obtenir des lumières sur l’ opinion que l’ empereur émettrait lors d’une réunion européenne motivée par l’ événement du 2 juillet, et dans la seule hypothèse qu’un silence obstiné de notre part pourrait induire ledit gouvernement en erreur sur la pensée et les principes de s.m.i., v. ex. est autorisée à articuler verbalement:
1. La haute et ferme improbation de l’ origine de la révolution de Naples et de ses moyens actifs.
2. Le désir de voir le gouvernement s’ élever spontanément à cette force
p. 102
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- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Α΄, 1976
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- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Η΄, 1987
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ι΄, 1983
Je m’ abstiens de vous en dire davantage, étant intimement persuadé, que votre grande expérience des choses humaines vous donnera la mesure des services que vous êtes appelé à rendre, vous vous en acquitterez sans doute avec la sagesse et la prudence qui vous caractérisent et auxquelles je rendrai toujours un hommage aussi constant que sincère.
Agréez...
Ο Καποδίστριας είχε συχνή επικοινωνία με τον επιφανέστατο διδάσκαλο του Γένους Βαρδαλάχο, ο οποίος διατέλεσε σχολάρχης στο Βουκουρέστι και την Οδησσό. Με την επιστολή του αυτή τον προέτρεπε να συνεχίσει να προσφέρει τις υπηρεσίες του στην ιερή υπόθεση της πολιτιστικής, ηθικής και πνευματικής αναγέννησης του Ελληνισμού.
1. Γκρ. Αρς, Ο Καποδίστριας και το ελληνικό απελευθερωτικό κίνημα, 1809-1822 (στα ρωσικά) έκδ. ΝΑΟΥΚΑ, Μόσχα 1976, σ. 292-294.
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Επιστολή προς τον Αλέξανδρο Στούρτζα (Πετρούπολη 20 Ιανουαρίου / 1 Φεβρουάριου 1820)1
P.S. Voici un supplément. Vous voulez mon portrait. Il vient vous demander une place dans votre collection. Il a été fait à Venise. On avait le projet de la graver. Mais il n’a pas réussi. On me tourmente ici, mais je n’ai pas le temps de donner des séances. Néanmoins je tâcherai d’en accorder à votre protégé. En attendant il travaille pour mes messieurs. Hahn, Goulianoff et Müller sont presque achevés. Il continuera la collection, et chacun d’eux lui payera son travail, ce qui lui donnera de quoi vivre pour quelque temps.
Si ces portraits méritent le suffrage des amateurs, son affaire est faite et il se mettra un peu à la mode. Condition sine qua non. Je m’en charge et soyez parfaitement tranquille.
Je vous ai promis par mes notes sur votre ouvrage les bulletins du parlement. Mais l’ Empereur a gardé tous ces papiers chez lui et il m’est impossible de tenir parole.