Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε
Title: | Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε |
Date of Publication: | 1984 |
Pagination: | 380 |
Subject: | Κείμενα (1815-1818) |
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exécution de l’ article 5 du traité de Paris et que par conséquent c’est aux quatre puissances signataires du traité d’alliance à la décider de concert avec la cour des Tuileries.
2. Que si à cette occasion les puissances qui ont déféré à l’ intervention des cours alliées la discussion de leurs intérêts non prévus ni réglés par les traités existants, désiraient les faire prendre en considération à l’ epoque de l’ entrevue, elles étaient invitées à y envoyer des plénipotentiaires.
Cette déclaration aurait amené à l’ entrevue les plénipotentiaires espagnol et portugais, peut-être aussi un Danois et un Suédois et un ministre du grand duc de Bade. Quels sont les inconvénients qui en seraient résultés?”
C’est ici que le comte de Cathcart a semblé regretter encore une fois que notre réponse à sa cour n’ ait point porté une pareille ouverture.
Et c’est ici que j’ai répété d’une manière très positive que cette opinion m’ était tout à fait particulière et que même si j’ avais osé la mettre sous les yeux de l’ empereur, je pouvais assurer M. de Cathcart d’avance qu’elle n’ aurait pas été adoptée, attendu que s.m.i. est irrévocablement résolue de ne pas dévier de sa ligne de conduite.
"Depuis l’ année 1815, citez-moi, Milord, l’ affaire dans laquelle la Russie ait parlé la première. Nous n’ avons fait que répondre. Aussi dans cette conjoncture comme dans toutes les précédentes, l’ empereur n’ a voulu qu’ accueillir pleinement et entièrement les propositions qui lui ont été adressées d’un commun accord avec ses alliés. Je doute très fort qu’on le fasse sortir de cette attitude”.
Question relative à la France. "Puisqu’il n’y a rien à faire pour avancer la négociation espagnole, dites-moi au moins ce que vous pensez particulièrement de la grande question qui va être décidée à l’ entrevue”.
"Si je vous disais, Milord, que je n’ai pas étudié et approfondi cette thèse, vous auriez assurément une bien mauvaise opinion de moi. Je vous dirai donc que je la connais et que je pourrai la discuter. Mais peut-on le faire dans ce moment? Pourquoi donc les souverains et leurs cabinets se donneraient-ils la peine de s’ assembler?
Il y a telle matière politique sur laquelle aucune puissance n’aime à être la première à se prononcer. J’en appelle au témoignage des communications de votre cabinet. Peut-on, après, les avoir méditées, se dire, quelle est l’ opinion de votre gouvernement? Si vous ne vous prononcez par les premiers, pourquoi le ferions-nous?
Il n’en est pas de même d’une conférence. C’est elle qui parle et décide au nom de tous par un protocole. Alors la personnalité des cabinets disparaît. Ayons donc un peu de patience”.
"Oui, dit Milord, mais en attendant, on se prononce bien autrement en France. Avez-vous lu le discours de M. de Richelieu? L’ approuvez-vous?”
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"Je puis trouver autant que v.ex. le discours de M. de Richelieu trop outré. Il promet en effet avec une assurance absolue l’ évacuation du territoire français à l’ expiration de la 3eme année. Mais sans présenter aux chambres une pareille perspective, aurait-il obtenu le crédit que nous lui demandons, d’autre part, pour terminer les liquidations?
Lors de l’ ouverture de la session actuelle, le roi en a dit bien davantage. Je ne sache par que les cours alliées aient fait parvenir à s.m. très chrétienne quelque observation à cet égard. Le cabinet des Tuileries est donc, pour ainsi dire, autorisé à croire qu’en donnant à la nation la certitude de l’ évacuation complète du territoire français à l’ expiration de la 3eme année, il ne nous déplaît point.
Quoiqu’il en soit, à la place de M. de Richelieu j’ aurais parlé courageusement son langage, et à la mienne, en cas de besoin, je le combattrais”.
Après quelques autres digressions qui sont retombées sur des généralités, M. le comte de Cathcart a pris congé.
Ο Καποδίστριας ενημέρωνε τους εκπροσώπους της Ρωσίας για τις συζητήσεις που είχε στην Πετρούπολη με τον Βρετανό πρεσβευτή Κάθκαρ πάνω σε ζητήματα γενικής πολιτικής, όπως ήταν η ειρήνευση των ισπανικών αποικιών και οι εξελίξεις στη Γαλλία. Όπως σημείωνε ο υπουργός της Ρωσίας, ο Κάθκαρ του είχε ζητήσει μια απευθείας συνεννόηση στο ζήτημα των αποικιών, όμως η Ισπανία ήταν αντίθετη επιθυμώντας τη φιλική συνδρομή όλων των Δυνάμεων. Πέρα απ’ αυτό η βρετανική πολιτική καταγγελόταν ως ιδιοτελής, αφού αποσκοπούσε στην εξασφάλιση προνομίων από τη διαμεσολάβηση.
Παράλληλα ο Καποδίστριας υπογράμμιζε την ιδιαίτερη σημασία και της ισπανικής παρουσίας κατά τη διεξαγωγή των σχετικών διαπραγματεύσεων. Άλλωστε η οποιαδήποτε απόφαση θάπρεπε να ληφθεί από κοινού με την Ισπανία, γιατί «αν ληφθούν αποφάσεις χωρίς τη συμμετοχή των ενδιαφερομένων μερών αυτό θ’ αποτελούσε μια λανθασμένη κατεύθυνση».
Τέλος, ως προς τις εκκρεμότητες που αφορούσαν στη Γαλλία, ο Καποδίστριας αναφερόταν στις δηλώσεις του Ρισελιέ για οριστική απομάκρυνση των δυνάμεων κατοχής από την πατρίδα του. Δηλώσεις παράτολμες που όμως ο φιλελεύθερος υπουργός των Εξωτερικών ενστερνιζόταν απόλυτα, τονίζοντας στον Κάθκαρ πως αν βρισκόταν στη θέση του Ρισελιέ θα μιλούσε την ίδια γλώσσα.
1. VPR τομ. I΄ σ. 447 - 451.
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Απόρρητη επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Λονδίνο κόμη Λίεβεν (10/22 Ιουλίου 1818).1
Monsieur le comte. Je suis très sensible aux témoignages de confiance que v.ex. veut bien me donner par sa lettre secrète et confidentielle du 13(25) mai.
J’ai cru de mon devoir de la mettre sous les yeux de l’ empereur, et c’est pour remplir les ordres de s.m.i. que je vais consigner ici quelques observations relatives à son contenu.
Un ministre n’ est comptable de ses intentions qu’à son souverain. Les cours étrangères ne peuvent le juger que par sa conduite.
Si M. le vicomte de Castlereagh reconnaît ce principe, nous doutons qu’il puisse accuser de partialité M. le général Pozzo di Borgo, a moins qu’en signalant ce ministre, on ne veuille rejeter indirectement le blâme sur le cabinet dont il suit les directions.
La gestion du général Pozzo dans toutes les affaires dont il a été chargé, n’est que la plus fidèle et la plus stricte exécution des ordres qui lui ont été transmis et dont la teneur a été communiquée régulièrement au cabinet britannique. Pouvait-il faire autre chose que de s’y conformer? Si lord Castlereagh a lu et commenté, comme nous avons lieu d’en être convaincus, notre mémoire du 23 octobre 1817, comment peut - il dire qu’en traitant des liquidations avec le général Pozzo, on aurait dit que sous les dehors d’un représentant de la Russie on trouvait un ministre de France identifié de coeur aux intérêts de cet État?
Pour être ministre de Russie aurait - il dû laisser dénaturer le vote de l’ empereur dans la discussion des créances particulières, comme on Fa essayé infructueusement à l’ égard de l’ opinion énoncée par rapport aux questions portugaises et espagnoles?
Nous avons encore entre les mains les notes de M. le comte Palmella que la conférence n’a point adoptées, tandis que plusieurs des médiateurs en avaient par avance approuvé la composition.
C’est là ce qui déplaît et ce qui déplaira tant qu’on croira pouvoir régler à l’ époque actuelle, comme par le passé, les intérêts européens par des voies détournés et mystérieuses. Celles que l’ empereur fait suivre à ses serviteurs sont droites et pleines de jour: et c’est à ce titre seul que la conduite officielle de ses ministres est inattaquable.
Ne pouvant pas censurer l’ homme public on s’ efforce d’ approfondit l’ homme, pour ainsi dire, intérieur dans la même personne. Et c’est de ses affections intimes, de ses vues particulières et de ses arrière-pensées qu’on porte
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plainte! Ce qui est dit maintenant du général Pozzo a été répété à satiété à l’ égard de M. de Tatischeff. Cependant, l’ experience a bien démontré que si ce ministre a su mériter l’ estime et la confiance du roi d’Espagne, c’est encore pour les succès de la cause générale et plus particulièrement pour les intérêts britanniques qu’il en a fait un emploi honorable. La part active qu’il a prise aux dernières qu’il en a fait un emploi honorable. Le part active qu’il a prise aux dernières transactions qui terminent la question de la traite, a été justement appréciée par le ministère de s.a.r. et nous aimons à espérer qu’on ne tardera pas à rendre la même justice au général Pozzo.
Mais supposons même qu’il affectionne la restauration de la monarchie française et que cette oeuvre soit celle de sa prédilection la plus décidée.
Tant que la restauration ne sera pas la révolution, est-ce que le cabinet de St.-James ne désirera pas de même que son ambassadeur partage au même degré ces sentiments?
En exagérant la méfiance, on affecte la crainte de voir notre ministre quitter le service de Russie et embrasser celui de la France. Nous sommes loin d’ admettre une pareille conjecture. Nous la rejetons même hors de la sphère des probabilités. Mais se réaliserait-elle, que nous demanderions, quel mal pourrait-il en résulter?
Le général Pozzo, ministre du roi de France, pourrait-il être considéré comme un instrument de révolution? Sa vie toute entière et le suffrage de la Grande-Bretagne en répondraient.
Ces considérations, M. le comte, ne sont pas de nature à faire l’ objet de vos eintretiens d’office avec le principal secrétaire d’État, mais elles peuvent vous suggérer quelques réticences et des demi-mots dont le sens donnerait à entendre que ses confidences relatives au général Pozzo n’ont pas eu un grand succès.
V. ex. jugera peut-être convenable de saisir à cet effet l’ occasion que lui offrent les dernières ouvertures non officielles par lesquelles le ministère anglais a répondu à celles que nous lui avons adressées relativement à l’ ambassade du général Yermoloff.
En portant le schah de Perse à renoncer au projet d’envoyer une nouvelle ambassade à Londres pour revenir sur des prétentions illégales et désavouées, M. le vicomte Castlereagh a fait preuve d’ amitié et de loyauté à l’ égard de ce gouvernement, et sous ce point de vue l’ empereur a appris avec une bien véritable satisfaction les détails que v.ex. nous transmet par ses dépêches.
Toute intervention étrangère non autorisée ni légitimée par les traités étant inadmissible de la part de la Russie, comme nous l’ avons démontré par la note du 22 avril 1816 remise à M. le comte de Cathcart, la Perse ayant au surplus formellement reconnu elle-même que nulle rétrocession territoriale ne pouvait plus avoir lieu sans compliquer les rapports existant entre les deux États
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limitrophes (note du grand vizir au général Yermoloff), comment la cour de St.-James aurait-elle pu loyalement faire espérer au schah de Perse que son ambassade aurait eu un résultat avantageux?
Tout en témoignant au premier secrétaire d’État l’ accueil que l’ empereur a fait à vos communications touchant cet objet de vos rapports confidentiels, il ne serait pas déplacé peut-être de lui faire pressentir de loin les embarras, dans lesquels se trouverait M. le général Yermoloff, si Abbas Mirza destinait à la délimitation dont on va s’ occuper des officiers anglais et revêtus de l’ uniforme des armées britanniques. Cependant toutes les notions que nous avons jusqu’ici nous en donnent l’ assurance.
C’est bien là un fait comme plusieurs autres de la même catégorie qui semblent donner aux représentants britanniques en Perse un double rôle assurément peu favorable à la confiance que doivent s’ insprirer mutuellement les cabinets européens.
Cependant nous n’avons relevé aucun de ces faits et en les ayant sous les yeux, nous ne nous sommes pas même permis d’y trouver des motifs de nous en expliquer sous aucune forme quelconque, avec le gouvernement anglais.
L’ empereur voit dans tous ces incidents les restes de la vieille politique. Vouloir les faire disparaître par la force de la raison, c’est vouloir l’ impossible. C’est le sentiment seul de la persuasion qui puisse produire ce beau résultat. Or, celui-là ne se commande pas. Moins encore peut-il être le fruit des négociations diplomatiques. C’est la droiture de notre conduite d’une part et l’ autorité silencieuse, mais imposante du temps et de l’ expérience de l’ autre, qui désarmeront enfin toutes les méfiances en imprimant à la politique des cabinets ce caractère de vérité et de franchise dont les dehors seuls ont fait déjà et font un bien immense à l’ humanité.
Cette doctrine qui se laisse plaider hautement, acquiert de nouveaux charmes lorsque c’est dans le cercle de la lus stricte intimité qu’on en développe les principes. Nous croyons donc que par un juste retour d’amitié et de déférence personnelle, vous pourriez, M. le comte, amener indirectement vos conversations confidentielles sur ce chapitre.
Il serait peut-être important de faire comprendre sous ces auspices à M. le vicomte de Castlereagh que si les officiers britanniques sous les ordres d’Abbas Mirza ne nous donnent aucunement la mesure de la pensée du cabinet de St. James à notre égard, nous aurions le droit d’ espérer que la tendance intentionnelle et supposée du général Pozzo en faveur de la restauration française, ne doit non plus donner à ce cabinet la mesure ni de notre politique générale, ni de celle qui règle notre opinion dans les affaires qui se discutent en France.
Pour ajouter au reste un argument qui seul ferait tomber sans retour tous
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ces griefs déplacés, il ne resterait que de rendre M. le vicomte de Castlereagh attentif à une observation qui ne saurait échapper, à sa sagacité.
Si le cabinet de St.-Petersbourg se permettait de relever amicalement l’ influence que les opinions personnelles d’un agent britannique auprès d’une cour étrangère peuvent exercer sur la marche du ministère de s.a.r. ou sur la confiance qu’elle peut insprirer, ce ministère ne jugerait-il pas une pareille démarche comme une atteinte portée au respect qu’il se doit? Car ce serait en d’ autres termes lui dire qu’il est si peu le chef de son département que ses subalternes peuvent tôt ou tard le diriger à volonté. Or, si le ministère anglais se respecte pourquoi les cabinets de ses alliés ne doivent-ils pas se respecter de même?
Nous le répétons: toutes ces indications ne sont destinées qu’à vous mettre à même, M. le comte, de nuancer votre langage de manière à ce que lord Castlereagh se persuade de deux vérités:
La première que le général Pozzo n’ est que le serviteur zélé et fidèle de l’ empereur et que sa gestion a été constamment approuvée parce qu’elle a contribué au maintien de l’ union la plus intime entre les cours alliées et aux progrès du système européen.
La seconde que si ce ministre s’ était écarté des directions qui lui ont été tracées, il aurait été immédiatement rappelé à l’ ordre, qu’il en serait de même à l’ avenir, tant à son égard qu’à celui de ses collègues, et que dans tous les cas aucune tendance ni vue individuelle ou particulière de la part des ministres de l’ empereur n’ amenera son cabinet à la moindre déviation.
J’ai l’ honneur...
Η επιστολή αναφερόταν στις μομφές του Κάστελρυ εναντίον του πρεσβευτή της Ρωσίας στο Παρίσι Πότσο ντι Μπόργκο λόγω των φανατικά γαλλόφιλων τοποθετήσεων του τελευταίου. Όπως διευκρίνιζε ο Καποδίστριας, ο στρατηγός ήταν πιστός εκτελεστής των οδηγιών του υπουργικού συμβουλίου τις οποίες τηρούσε με συνέπεια. Ομως κι αν είχε πράγματι επιδείξει μεγαλύτερο ενδιαφέρον για τις πολιτικές εξελίξεις στη Γαλλία, μια τέτοια στάση ήταν αντίθετη στις αρχές των Δυνάμεων, που είχαν ταχθεί υπέρ της παλινόρθωσης; Στη συνέχεια ο Καποδίστριας γνωστοποιούσε, για μια ακόμη φορά, τις προθέσεις της Ρωσίας ν’ αντιταχθεί σε οποιαδήποτε παρέμβαση μεγάλης Δύναμης θ’ αντέβαινε στις συνθήκες, καθώς είχε συμβεί πρόσφατα με τη βρετανική επέμβαση στην Περσία.
1. VPR τομ. I' σ. 457 - 460.
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Προσωπική επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Παρίσι στρατηγό Πότσο ντι Μπόργκο
(Αγία Πετρούπολη 12 Ιουλίου 1818).1
Mon cher général,
Tout le travail destiné à la réunion du mois de septembre est achevé. Et l’ empereur en a été content. Indépendamment du rapport dont je vous ai parlé, et qui a bien réussi, il a désiré le canevas d’une mémoire par lequel peut-être nous débuterons aux conférences. Cette pièce est faite. Elle a été agréée et approuvée. Toute sa pensée se trouve dans la leçon que je vous ai donnée par ma lettre particulière. Nous ne faisons que répéter naïvement ce que l’ Autriche, l’ Angleterre et la Prusse ont dit... Et nous démontrons comme deux et deux font quatre que ces trois cabinets, d’un commun accord, déclarent que la quadruple alliance ne peut désormais plus subsister qu’avec l’ alliance générale, en se confondant enseble, et ne formant qu’une unité morale et politique. Le dilemme que nous nous sommes fait à nous-mêmes se réduit à ceci: — ou les alliés en parlant de la quadruple alliance ont eu l’intention que nous leur supposons, et dans ce cas nous sommes d’accord, — ou bien c’est dans d’autres intentions, et alors ils n’ont qu’à les articuler ouvertement et publiquement. Nous sommes donc convenus des principes suivants:
1o Toutes les mesures qui seront arrêtées à l’ effet de préserver la France et l’ Europe du retour des révolutions, et du droit du plus fort, seront également obligatoires pour les puissances contractantes, comme pour les accédantes;
2o La France sera puissance contractante;
3o Une association générale explicitement statuée, ayant pour base une parfaite solidarité entre les parties contractantes, en sera la garantie générale.
C’est dans ce sens que tout le mémoire est travaillé. Je doute qu’on puisse y répondre négativement. J’ espère donc que les résultats des conférences d’ Aix-la-Chapelle ajouteront au bien général et à la gloire de notre empereur.
Il faut cependant que la France elle même y contribue, en honorant loyalement ses engagements, et en se présentant à Aix-la-Chapelle comme une grande puissance, qui offre par l’ aissance de son attitude la plus imposante des garanties morales.
Qui donc la représentera à Aix-la-Chapelle? Plutarque dit que pour que justice se fasse, il faut troit choses: avoir raison, savoir le dire, trouver lui l’ écoute. La France a raison, et trouvera beaucoup de monde qui devra l’ écouter... Saura-t-elle le dire? qui sera donc son avocat? M. de Richelieu?... Ce n’est pas
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assez... On le considère comme créature de la Russie; il faut donc plus.
Ο Καποδίστριας γνωστοποιούσε στον στρατηγό τις θέσεις του για την αναγκαιότητα της κατάλυσης της τετραπλής συμμαχίας και της σύναψης μιας νέας γενικής συμμαχίας. Τα προληπτικά μέτρα για την περιφρούρηση της διεθνούς ειρήνης έπρεπε να δεσμεύουν όλες τις συμβαλλόμενες Δυνάμεις, ενώ η Γαλλία2 θα αναγνωριζόταν ως συμβαλλόμενη Δύναμη. Η αλληλεγγύη, παράλληλα, θα διείπε τις σχέσεις όλων των συμμάχων. Τέλος, εξέφραζε την ελπίδα ότι τα αποτελέσματα των εργασιών στο Αιξ λα Σαπέλ θα συνεισέφεραν στο «γενικό καλό».
1. Ch. Pozzo di Borgo, Correspondance diplomatique du comte Pozzo di Borgo et du comte de Nesselrode, τομ. B σ. 565 - 566.
2. Tα αμέριστο ενδιαφέρον του Καποδίστρια για τη Γαλλία προέκυπτε και από ένα βαρυσήμαντο κείμενο που είχε απευθύνει τον Σεπτέμβριο του 1817 προς τον πρεσβευτή στο Παρίσι Πότσο ντι Μπόργκο: «Questions sur les affaires relatives à la France adressées particulièrement au Général Pozzo di Borgo par le comte Capo d’Istria», βλ. σχετικά, G Polovtsoff, Correspondance diplomatique des ambassadeurs et ministres de Russie en France et de France en Russie, τομ. B'σ. 349 κ.ε. Βλ. εξάλλου προγενέστερη επιστολή του με το ίδιο αντικείμενο και ημερομηνία 18 Ιουνίου 1818, Ch. Pozzo di Borgo, Correspondance diplomatique, κλπ., ό.π., σ. 539
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Υπόμνημα προς τον τσάρο Αλέξανδρο (Άαχεν 17/29 Σεπτεμβρίου 1818).1
A mon arrivée à Carlsbad les ministres et agents étrangers qui y avaient passé la saison, étaient déjà partis à l’ exception de M. le prince de Metternich qui terminait sa cure à Franzensbrunn, et de MM. de Gordon et de Gentz qui sans se traiter restèrent à Carlsbad jusqu’aux premiers jours du mois de septembre. M. le comte de Palffy sous le prétexte d’une cure interminable demeura à Carlsbad longtemps et fit toutes les avances pour lier avec moi des rapports d’une grande intimité.
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MM. le général Stuart et le prince Esterhazi se rendant de Londres à Vienne après avoir passé quelques jours à Franzensbrunn auprès du prince de Metternich, s’ arrêtèrent aussi à Carlsbad trois fois vingt-quatre heures.
Souffrant sérieusement de l’ action des eaux minérales, il m’a été impossible d’accueillir et de donner suite aux ouvertures que M. le prince de Metternich et ses alentours ont bien voulu me faire dans le vue d’ entamer avec moi des discussions concernant les affaires reservées à l’ entrevue d’ Aix-la-Chapelle.
On me proposa une course à Franzensbrunn que j’ ai dû refuser, l’ état de ma santé ne me laissant guère ni le temps, ni les forces à donner aux parties de plaisir.
M. le prince de Metternich arriva alors à Carlsbad. Il s’ empressa de venir me voir. Les compliments d’usage épuisés, il parla seul une heure de suite, en récapitulant à sa manière les communications qui avaient eu lieu entre les cabinets depuis l’ année 1815, et en se félicitant du bonheur que promettait à l’ Europe l’ accord existant entre les principes de v.m.i. et ceux de l’ empereur d’ Autriche. Il déploya ensuite avec infiniment d’ esprit et d’ éloquence son système. Je n’ oserais pas le retracer ici. Il se trouve en substance énoncé dans les pièces que sa cour nous adressa au mois d’ avril.
Ne voulant et ne pouvant qu’écouter, je me suis borné pour ma part à lui faire des phrases de politesse. Il posa alors différentes questions dont voici les principales.
Que ferons-nous de la France? Livrée à elle-même, est-ce qu’elle ne nous échappera pas?
Il faut terminer les affaires de l’ Espagne et faire du bien à cet État malgré lui.
Les malheureux différends territoriaux en Allemagne resteront-ils éternellement indécis?
Le jacobinisme de l’ Allemagne ne mérite-t-il pas l’ attention bienveillante des puissances alliées?
Tout ceci doit être discuté amicalement entre nous. "Oui, mon prince, — ajoutai-je, — mais à Aix-la-Chapelle et non à Carlsbad”.
"C’est pour cela, — reprit alors le prince, — que je laisse ici Gentz. C’est un employé que je considère non comme au service de l’ Autriche, mais des puissances alliées. Il connaît mes idées et il a entre ses mains différents projets que j’ ai minutés pour avancer et faciliter la besogne d’ Aix-la-Chapelle. Nous n’avons qu’un seul grand intérêt, c’est de faire de bonnes choses, mais en peu de jours. Je craindrais le retour du congrès de Vienne. Il fatiguerait la patience des souverains. N’êtes-vous pas d’ accord?” "Parfaitement d’ accord, mon prince”.
N’ayant pas témoigné la moindre envie de connaître les projets de rédaction dont le prince venait de me parler, la conversation changea de sujet et fut
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terminée par des lieux communs.
Le prince partit le lendemain pour Franzensbrunn, J’ai vu ensuite presque tous les jours M. de Gentz. Il a essayé à différentes reprises de parler des travaux qui nous attendaient à Aix-la-Chapelle. En le prenant au mot, je me suis félicité constamment de ce que c’ est à Aix-la-Chapelle et non à Carlsbad qu’il fallait vouer du temps et du travail à la cause commune.
M. de Gordon que j’ai tout lieu de croire parfaitement au fait de toutes ces démarches officieuses du ministère autrichien, a voulu aussi entamer des conversations sur les affaires générales et surtout sur la situation de la France et sur les colonies espagnoles.
Les observations que ce ministre a faites, n’ ajoutent aucune lumière. Elles portent la stricte répétition du langage tenu par son gouvernement. Je l’ ai payé de la même monnaie. Mes courtes réponses n’ ont fait que répéter ce que nous avons écrit de Varsovie et de Pétersbourg au cabinet de St.-James.
Le général Stuart m’a entretenu également des dispositions qu’apportait le ministère anglais aux conférences d’ Aix-la-Chapelle: "Resserrer les liens qui unissent les grandes puissances à l’ effet de maintenir la paix”.
En répondant par des généralités de la même force, je n’ ai pas eu de peine à laisser partir lord Stuart très satisfait de moi.
M. le comte de Palffy, personnage avec lequel je n’ai jamais pensé entretenir des relations, s’ est presque établi chez moi et a voulu m’ ouvrir son coeur. Il a joué le mécontent, le grand patriote, l’ ami des institutions libérales, l’ ennemi du prince de Metternich, l’ adorateur de v.m.i.
Pour couper court à ces méprisables menées, j’ai fait semblant de croire à la sincérité et à la vérité des confidences qu’il venait de me faire. Mais en le sermonnant avec une grande véhémence, je lui ai témoigné la peine que j’éprouvais de le voir s’ abaisser de la sorte auprès d’une étranger.
"Le plus grand mal, M. le comte, que puisse se faire un homme qui se respecte, c’est celui de faire intervenir un voisin dans ses brouilleries de ménage.
Etes-vous brouillés chez vous, votre Hongrie est-elle malheureuse, votre Autriche veut-elle une meilleure administration? Soyez meilleurs vous-mêmes et tout cela se fera par la force des choses et par l’ action paternelle de votre gouvernement.
N’ avez-vous pas honte de désirer qu’une main, qu’une pensée étrangère intervienne dans vos affairs? D’ ailleurs, ce désir est absurde, parce qu’il ne se fonde sur aucun principe de droit, ni même de justice”.
"Et bien, — reprit le comte Palffy, — puisque vous ne voulez pas vous intéresser à nous à l’ effet de nous rendre plus forts par notre administration intérieure, occupez-vous du moins à nous délivrer des grandes craintes que nous inspire votre attitude colossale et vis-à-vis de l’ Empire d’Autriche et vis-à-vis de
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l’ Orient.
N’y aurait-il pas moyen de renvoyer les Turcs de l’ Europe, de vous y établir et de mettre l’ équilibré dans le monde, en donnant à toute la Pologne un roi qu’on demanderait à la maison d’ Autriche?”
"En paroles on peut sans contredit tout ce qu’on veut. Mais dans le fait on ne peut que ce que le bon droit et la justice permettent de pouvoir. Si les grandes puissances sortent de là, tout est à refaire dans le monde. Et du moment que tout est à refaire, il ne faut pas supposer que c’est d’après telle ou telle autre ambition que l’ Europe sera reconstruite. Elle se reconstruira sans doute. Mais les petits conseils des hommes n’y auront assurément aucune influence. Voulez-vous la preuve de cette vérité? Dites-moi quels sont les conseils qui ont amené ce que nous appelons à cette heure la paix générale et la fraternisation chrétienne de tous les peuples civilissés?”
En développant cette thèse, j’ai démontré à ce négociateur de circonstance qu’il n’ appartient pas à la religion des puissances européennes d’embrasser des systèmes aussi arbitraires que celui dont il venait de me parler, et qu’en se bornant à conserver intact et pur celui dont jouissait le monde, elles avaient encore à remplir une grande tâche: le seule qui puise allier le maintien de la paix et les progrès des nations avec l’ amélioration de leur situation intérieure.
Ces réponses semblent avoir déconcerté tout le plan de conduite qu’on avait tracé à M. le comte de Palffy. Néanmoins il est venu souvent me régaler de ses visites. Il a abordé encore les mêmes questions. Me trouvant inaccessible, il a dû renoncer à toute explication ultérieure.
Les personnes qui m’ont le plus sérieusement parlé d’ affaires à Francfort, c’est le ministre de Meclcnbourg le baron de Plesen, le général Wolzogen, M. le comte de Rechberg, premier ministre de Bavière, et le général Tetenborn.
Le premier étant un des grands faiseurs à la diète, a désiré connaître ma façon de voir sur l’ ensemble des travaux faits jusqu’ici par la Confédération.
"Je vous dirai, M. le baron, en peu de mots ce que j’en sais et ce que j’ en pense en amateur des confédérations et de toutes les institutions politiques qui leur ressemblent. L’ edifice que vous voulez construire, manque de base. Celles que vous avez posées par le recès de Vienne, ne représentent aucun intérét réel, ni aucune pensée véritable.
On a écrit l’ acte de Vienne pour écrire un acte et pour se tirer d’ affaire, attendu que le moment pressait. Les causes qui vous ont fait perdre inutilement des mois entiers à Vienne, ont laissé de même ecouler trois années à Francfort sans résultat.
Toutes vos décisions prises isolément, présentent un objet défini. Mises ensemble, elles laissent toujours désirer la définition de votre système fédéral.
De ces observations je conclus que l’ oeuvre de votre organisation est encore
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à commencer, qu’elle se fera très lentement et par de longs détours, mais qu’enfin elle sera bonne, parce qu’elle résultera plutôt de la marche des choses et du temps que des prétendues lumières des hommes”.
M. le baron de Plessen a paru satisfait de cet aperçu. Tout ce qu’il a dit en outre reportait la pensée à la Russie et à l’ importance de la voir protéger les petits États de l’ Allemagne. Tout ce que je lui ai répondu à ce sujet ne s’ est point écarté du principe que le cabinet de v.m.i. a suivi dans cette branche du service.
"La Russie n’ est point un État de la Confédération. Elle ne suit pas l’ ancien système des alliances partielles. Elle désire le bonheur de l’ Allemagne. Elle y contribuera, lorsque l’ Allemagne le voudra. Mais quand je dis l’ Allemagne, je n’ entends pas tel ou tel autre État de la Confédération”.
Le général Wolzogen m’a parlé sur le même sujet. Mes réponses ont été semblables à celles faites au baron de Plessen. "Travaillerez-vous à l’ avantage de l’ Allemagne à Aix-la-Chapelle?” "Avec bien du plaisir, mon général, mais sur quoi voulez-vous que nous travaillons? Tenez, voici une feuille de papier blanc, je la signe, si vous voulez, avec promesse de faire tout ce que vous y écrirez. Soyez bon Allemand, fidèle serviteur de votre roi et tracez-moi les directions que j’ aurai à suivre à Aix-la-Chapelle pour bien servir la Prusse et l’ Allemagne”.
En poursuivant cette idée et en passant en revue ce qui intéresse par le fait la Prusse et l’ Allemagne, nous sommes tombés d’accord qu’ à Aix-la-Chapelle il n’y avait rien à faire. Mais qu’on gagnerait un résultat immense, en y respectant et faisant respecter ce qui a été fait par le congrès de Vienne.
M. le comte de Rechberg ainsi que le général Tetenborn, m’ont parlé chacun d’ après les désirs de son cabinet de la question badoise.
La santé du grand duc étant fortement atteinte et son existence menacée, les deux cabinets semblent mettre un grand intérêt à ce que la réunion d’ Aix-la-Chapelle décide définitivement et péremptoirement la question du cercle du Main et de la Tauber et celle des réversions.
J’ai répondu à l’ un et l’ autre que v.m.i. se féliciterait de pouvoir contribuer à ce qu’on ne parlât plus de cette logue affaire et que si les parties intéressées et intervenantes étaient également empressées d’ en venir à une conclusion équitable, le vote de v.m.i. ne se ferait certainement pas attendre.
Ο Καποδίστριας αναφερόταν στην «πολιορκία» του από ικανά αυστριακά κυβερνητικά στελέχη κατά τη διάρκεια των διακοπών του στο Κάρλσμπαντ.2 Ο πρίγκιπας Μέττερνιχ και η «συντροφιά» του επιδίωκαν τη σύναψη στενότερων σχέσεων με το φιλελεύθερο υπουργό της Ρωσίας ενόψη της συνάντησης στο Αιξ λα Σαπέλ. Μετά από συνάντηση που πραγματοποιήθηκε εκεί, ο Μέττερνιχ αποπειράθηκε να θέσει στον Καποδίστρια τα ακόλουθα
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ερωτήματα: Τι θα γινόταν με τη Γαλλία μετά την ανεξαρτητοποίηση της από τον έλεγχο του Διευθυντηρίου; Οι εδαφικές διαφορές στη Γερμανία θα παρέμεναν σε εκκρεμότητα; Και τι θ’ απογινόταν με τον «ιακωβινισμό» της Γερμανίας; «Όλα αυτά θα πρέπει να συζητηθούν ανάμεσα μας σε φιλικό επίπεδο», τόνιζε ο Αυστριακός υπουργός των Εξωτερικών, για να δεχτεί όμως την ακόλουθη απάντηση: «Ναι πρίγκιπα μου, αλλά στο Αιξ λα Σαπέλ και όχι στο Κάρλσμπαντ».
Μετά την ανεπιτυχή προσπάθεια του Μέττερνιχ για παρασκηνιακή διευθέτηση των εκκρεμοτήτων, τη θέση του πήρε ο στενός συνεργάτης του Γκεντζ που άρχισε νέες επαφές με τον Καποδίστρια , σύμφωνα με τη μαρτυρία του τελευταίου. Βασικά θέματα που απασχολούσαν τους Αυστριακούς ήταν η εσωτερική κατάσταση της Γαλλίας και των ισπανικών αποικιών ενώ διαφαινόταν ήδη η πρόθεση του Μέττερνιχ να διαβρώσει τις φιλελεύθερες αρχές του Καποδίστρια, παραμερίζοντας τον, με κάθε μέσο, από τη διεθνή κονίστρα.
1. VPR τομ. I' σ. 504 - 507.
2. Πρβλ. Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τομ. Α σ. 47.
102
Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στη Νεαπολη κόμη Μοτσενίγο (Άαχεν 10/22 Οκτωβρίου 1818).1
Monsieur le comte. En vouant à l’ époque actuelle les soins les plus particuliers aux relations extérieures de l’ Empire, s.m.i. a fixé son attention sur l’ utilité qui pourrait résulter pour les convenances de son service de quelques déplacements parmi ses ministres à l’ étranger. La sphère de ces mutations embrassera en conséquence les postes de Vienne, de Turin, de Stuttgart, de Munich et de Naples. Le premier devant être occupé par M. le comte de Golowkin, son prédécesseur le comte de Stackelberg sera accrédité près la cour de Naples et v.ex. est destinée à remplir celui de Turin dont la gestion se rapport à des intérêts qui lui sont déjà connus par ses emplois en Italie. Le ministère étant instruit en outre que votre désignation, M. le comte, sera personnellement agréable à s.m. le roi de Sardaigne, ne doute point que ce double motif ne soit de nature à satisfaire le zèle que vous avez porté jusqu’ici au service de l’ empereur et sur la
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continuation duquel s. m. se plaît à compter.
Il est d’ailleurs une considération qui relève encore le poste de Turin. C’est la situation nouvelle où l’ Europe est à la veille d’ être placée à la suite de l’ évacuation du territoire français. L’ oeuvre de la pacification générale exposée à cette épreuve n’ en sortira triomphante qu’autant que la France et les États qui l’ avoisinent, verront leurs monarchies récemment restaurées se consolider à proportion des progrès que leurs auspices sauront assurer à l’ administration et au bien-être intérieur de ces pays. Nous ne prétendons pas que l’ activité ou l’ ingérence illégale d’une ministre étranger doive directement produire ce résultat, mais le langage, la conduite et les conseils aussi bienveillants que désintéressés des serviteurs de s.m.i. peuvent sans aucun doute y constribuer puissament.
Tel est, M. le comte, le point de vue sous lequel le poste de Turin est envisagé par notre auguste maître. Son importance recevra au rèste son développement nécessaire dans les instructions dont le ministère aura le devoir de vous munir, lorsque vous entrerez dans l’ exercice de vos nouvelles fonctions. Ce n’ est qu’au mois de mai ou de juin prochain que M. le comte de Stackelberg compte être rendu à Naples.
J’ai l’ honneur...
Ο Καποδίστριας γνωστοποιούσε τυπικά την αντικατάσταση της πρεσβείας στη Νεάπολη και την πλήρωση της από τον Στάκελμπεργκ. Ο κόμης Μοτσενίγο, σύμφωνα με υπόδειξη του αυτοκράτορα, θα επέδιδε τα διαπιστευτήρια του στην Αυλή του Τορίνου, αναλαμβάνοντας την εκεί πρεσβεία.
1. VPR τομ. I σ. 521 - 522.
103
Υπόμνημα προς τον τσάρο Αλέξανδρο (Άαχεν 20 Οκτωβρίου / 1 Νοεμβρίου 1818).1
Pacification des colonies espagnoles
Deux conférences très longues ont été vouées à cette affaire importante et difficile.
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Dans l’une comme dans l’ autre, M. le vicomte de Castlereagh a pris l’ initiative.
Première conférence
La première a été presque exclusivement consacrée à la lecture des papiers suivants:
a) note espagnole adressée aux quatre cabinets, énonçant les voeux de la cour de Madrid à l’ égard de la pacification des colonies;
b) réponse du ministère impérial;
c) réponse du cabinet britannique à la même note;
d) mémoire confidentiel de la cour de Madrid adressé au ministère britannique, servant d’ explication et de complément aux ouvertures précédentes;
e) réponse officielle du ministère anglais.
f) note des agents des provinces insurgées de la Plata au comte de Nesselrode.
Cette lecture faite, lord Castlereagh Fa accompagnée de quelques explications dans la vue de faire part à la conférence de l’ état où se trouvait la négociation, ou pour mieux dire, dans l’ intention de faire connaître les circonstances et les motifs qui ont porté le cabinet de St.-James à se prononcer péremptoirement sur les ouvertures de la cour de Madrid.
Le long narré du plénipotentiaire britannique tendait à faire sentir à la conférence que son gouvernement devait dans toute affaire consulter avant tout ses convenances parlementaires.
Les plénipotentiaires des cours d’Autriche et de Prusse ont abondé dans le sens de lord Castlereagh. M. le duc de Richelieu s’ est borné à des réticences, et nous avons tâché de résumer strictement l’ état de la question dans toutes ses parties, sans nous permettre ni de la discuter, ni d’anticiper aucunement sur les résultats de la discussion.
Notre résumé a été conçu en ces termes:
L’ Espagne a depuis longtemps sollicité l’ intervention des cours alliées dans les affaires de ses colonies, sans articuler positivement le plan qu’elle se propose de suivre à l’ effet de les ramener à la mère-patrie.
Toutes les démarches faites par les cours alliées dans la vue de s’ éclaircir sur ce point essentiel, ont été infructueuses.
Au moment où les regards des peuples et des gouvernements des deux hémisphères se sont portés sur la réunion d’ Aix-la-Chapelle, l’ Espagne s’ est adressée encore aux cours d’ Autriche, de France, de la Grande-Bretagne, de Prusse et de Russie. Elle leur a proposé les bases de son système de pacification en termes généraux et a demandé à participer aux conférences d’Aix-la-Chapelle, offrant ainsi de se concerter avec les puissances intervenantes, tant sur ce qui a trait aux développements ultérieurs de son plan que pour ce qui regarde les
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moyens de le mettre'à exécution.
La cour de Russie a répondu à cette communication de manière à ne pas empêcher la libre discussion de sa teneur.
Ces pièces ayant été portées immédiatement à la connaissance des cours alliées, nous avons attendu leurs réponses pour savoir si l’ Espagne serait admise à Aix-la-Chapelle et si l’ on prendrait à l’ époque actuelle cete affaire majeure en considération.
Les autres cours se sont abstenues de donner suite à ces communications. Toutefois, celle de Londres les a suivies avec activité, et c’est en retraçant ici leur résultat que nous terminerons cet exposé.
Lord Castlereagh a entamé une négociation avec M. le duc de San Carlos. Elle a eu pour objet de porter l’ Espagne à s’ expliquer plus amplement sur les bases de son plan de pacification. Ce but a été atteint. L’ Espagne a donné les explications qu’on lui demandait et a articulé les conditions auxquelles elle admettait la médiation des puissances alliées.
Ces conditions sont:
1. L’ Espagne concertera avec ses alliés le plan de pacification et leur déférera avec une confiance entière les soins de la régler de la manière la plus analogue aux vues conciliantes qui motivent leur intervention.
2. Ce plan arrêté, elle déclare ne vouloir le mettre à exécution qu’au moyen de négociations et de démarches amicales envers les colonies.
3. Pour le cas où les insurgés rejettent les bienfaits que s.m. catholique leur accorde de l’ assentiment de ses alliés, l’ Espagne demande que les puissances intervenantes lui promettent une coopération plus imposante et plus coercitive à l’ effet de ramener les colonies plus promptement à la mère-patrie.
L’ Espagne insiste encore sur son admission aux conférences d’Aix-la-Chapelle pour les progrès de ces négociations.
Le ministère britannique déclare officiellement (tandis que les ouvertures de l’ Espagne sont confidentielles) que les bases proposées pour la pacification n’ ajoutent rien aux explications antérieures; que l’ Angleterre n’ interviendra dans cette affaire que comme une puissance neutre entre la mème-patrie et les colonies; que sa coopération ne pourra dans aucune hypothèse se fonder sur des bases autres que celles déjà proclamées: les bons offices auprès des peuples insurgés; qu’enfin, l’ admission d’un plénipotentiaire espagnol aux conférences d’Aix-la-Chapelle ne saurait avoir lieu, attendu qu’il importe avant tout d’établir un accord immuable dans l’ opinion des puissances intervenantes; que cet accord établi, l’ Espagne alors pourra traiter avec les alliés.
Telle est l’ analyse la plus exacte des pièces qu’on a lues à cette conférence. Et telle est en substance l’ opinion émise par le plénipotentiaire britannique.
L’ heure étant fort avancée, on a remis la discussion ultérieure au surlendemain.
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Seconde conférence
Personne ne veut prendre la parole, et cet embarras annonce assez le fond de la pensée de chaque plénipotentiaire.
Alors lord Castlereagh se voit pour ainsi dire forcé à poser encore l’ état de la question et à se prononcer.
Décidons, a-t-il dit, collectivement que la médiation est acceptée par les cinq cours.
Disons unanimement et hautement à l’ Espagne que nous sommes décidés à lui refuser toute coopération quelconque qui sort de la sphère de bons offices auprès des insurgés.
Engageons-la à commencer l’ oeuvre de la pacification, en accordant aux colonies qui sont encore sous son sceptre les avantages, qu’elle est disposée à accorder aux insurgés.
Les plénipotentiaires d’Autriche et de Prusse secondent lord Castlereagh en applaudissant à la sagesse et à la droiture de la marche proposée.
M. de duc de Richelieu ne partage point leur opinion et soutient qu’en parlant ce langage à l’ Espagne, elle n’ acceptera point la médiation. L’ insurrection fera alors des progrès. Elle se consolidera, et la démocratie de l’ autre hémisphère sapera les fondements des royautés rétablies en Europe. M. de Richelieu parle avec l’ accent de la plus noble émotion et sans présenter un contre-projet de délibératon démontre, que celui qu’on venait de discuter était inadmissible.
Ici la discussion devient générale et vague, on ajoute de part et d’ autre quelques observations pour ou contre. Les plénipotentiaires de Russie écoutent en silence.
Enfin, ils sont formellement interpellés. Ils reprennent alors la question au même point où ils l’ avaient laissée à la conférence de la veille.
En récapitulant historiquement les démarches de l’ Espagne et celles des cours intervenantes, ils établissent d’ abord la distinction qui a été relevée la veille, savoir, que la cour de St.-James s’ était prononcée définitivement et officiellement sur les propositions de 1’ Espagne, tandis que les autres cours se sont imposé le devoir de ne se prononcer qu’après s’ être concertées au préalable entre elles et avec le ministère britannique.
De ce fait résulte toute la difficulté de la question dont il s’ agit maintenant. Il s’ agit en effet de savoir si en adhérant à la réponse donnée au mois d’août par le ministère britannique au cabinet de Madrid, les puissances intervenantes peuvent ou non atteindre le but qu’elles se proposent, savoir, la pacification des colonies.
Nous avons démontré de la manière la plus décisive:
1 Que l’ Espagne n’ aurait point accepté la médiation aux termes proposés
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par le ministère britannique.
2. Que les puissances intervenantes, en prenant publiquement une pareille attitude, encourageraient les progrès de l’ insurrection et ajouteraient à la déconsidération de la couronne espagnole.
3. Que les souverains de ceux des États dont les institutions et les intérêts ne les obligent point à suivre une pareille marche, l’ adopteraient difficilement, ayant d’une part la certitude de manquer le but, et de nuire de l’ autre gratuitement à des considérations d’une grande importance.
En développant ces concidérations, nous avons anticipé sur toutes les objections qu’on aurait pu nous faire. Nous avons terminé par tracer en peu de mots la direction que les cinq puissances pourraient suivre, sans compromettre aucun de leurs intérêts et en atteignant peut-être l’ objet de leur sollicitude — la pacification des colonies.
Supposons des plénipotentiaires espagnols assis autour de cette même table.
Après avoir discuté avec eux les intérêts des colonies et ceux de la mère-patrie, rien ne saurait être plus aisé que de rédiger le projet d’un acte de pacification.
Ce travail fait du consentement et avec la participation de la partie intéressée, on le proposerait alors aux colonies insurgées.
L’ Espagne adoptera-t-elle un plan équitable?
Les colonies l’ accepteront-elles?
Quelle sera la garantie que les puissances intervenantes offriront à ces dernières?
La mère-patrie ne leur otera-t-elle pas plus tard les concessions que les puissances intervenantes auront obtenues de s.m. catholique?
Oui, san doute, l’ Espagne, acceptera ce plan, parce qu’elle aura l’ air d’en être l’ auteur. Et si elle n’ en voulait pas, les puissances seraient en droit de lui déclarer que son obstination rendant nuls tous leurs efforts, elles se verraient à la fin dans la nécessité de reconnaître l’ indépendance des colonies.
Les peuples insurgés s’y soumettront, parce que les puissances qui auront travaillé à ce plan de pacification conserveront aux colonies tous les avantages, tous les droits et toutes les formes constitutives propres à assurer leurs intérêts les plus chers. Si les peuples insurgés n’y accèdent point, alors les puissances intervenantes les y forceront en leur déclarant, que jamais elles ne seront en rapport avec eux et qu’elles ne répondent point qu’un jour la force des choses ne leur fasse perdre les avantages que la bienveillance de leur souverain leur accorde actuellement.
La garantie enfin de la durée et de l’ inviolabilité des arrangements statués par l’ acte de pacification se trouverait toute entière dans l’ essence des institutions. C’est la seule qui soit admissible et compatible avec tous les
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principes de droit.
Lord Castlereagh est revenu encore sur l’ idée de faire donner une déclaration par les cinq puissances au moyen de laquelle l’ Espagne ait la conviction, qu’elle ne pourra dans aucun cas compter sur des secours militaires de la part des alliés.
Nous avons répondu d’une manière très positive que rien n’ était plus facile que de nous donner mutuellement cette assurance et d’en convaincre l’ Espagne par des communications très confidentielles et très réservées. Mais qu’en même temps, rien n’ était plus inutile et plus dangereux pour l’ Espagne que de porter l’ attention publique, et surtout celle des insugrés sur une pareille résolution.
Pourquoi voulez-vous, Milord, que les gouvernements des insurgés se disposent à reconnaître la mème-patrie, si notre déclaration les rassure sur les succès de leur système et leur donne la presque certitude qu’il sera reconnu par les puissances européennes?
Pourquoi l’ Espagne acceptera-t-elle notre intervention, si, n’ ajoutant aucun moyen en sa faveur, elle les assure tous à la cause de l’ insurrection?
L’ Espagne n’ acceptant pas nos offres, pourquoi nous prononcerions-nous dès ce moment sur cette immense question?
N’ayant plus rien à répondre, le plénipotentiaire britannique a proposé d’ ajourner encore la discussion.
Nous y avons consenti d’ autant plus volontiers que nous n’ étions pas à même d’ articuler une opinion au protocole sans avoir pris les ordres de v.m.i.
Ο Καποδίστριας ενημέρωνε τον προϊστάμενο του για την εξέλιξη των συζητήσεων στο Αιξ λα Σαπέλ,2 με κυρίαρχο αντικείμενο την «αποκατάσταση της ειρήνης στις ισπανικές αποικίες». Οπως σημείωνε σχετικά ο υπουργός, μετά την ανάγνωση των εγγράφων διαφάνηκε ότι η Βρετανία, με τον Κάστελρυ επικεφαλής, επιδίωκε την αντιμετώπιση του όλου θέματος χωρίς την παρουσία της Ισπανίας. Αντίθετα η Ρωσία είχε ταχθεί υπέρ της ισπανικής συμμετοχής στο Αιξ λα Σαπέλ. Παρά την ανταλλαγή σχετικών διαβημάτων ανάμεσα στην Ισπανία και τους συμμάχους το θέμα, κατά την πρώτη αυτή συνεδρίαση, παρέμεινε στάσιμο.
Στη δεύτερη συνεδρίαση, που αφορούσε στο ίδιο ζήτημα, συζητήθηκε η ισπανική πρόταση για διαμεσολάβηση και των πέντε Δυνάμεων (Ρωσίας, Αυστρίας, Αγγλίας, Πρωσσίας και Γαλλίας). Ο Κάστελρυ πρότεινε την εκχώρηση προνομίων στις επαναστατημένες αποικίες, πρόταση που βρήκε σύμφωνη την Αυστρία και Πρωσσία, ενώ η Γαλλία, με εκπρόσωπο τον Ρισελιέ, διαφώνησε, ανησυχώντας για την εξέλιξη της επανάστασης στις παραπάνω επαρχίες. Η ρωσική πλευρά τάχθηκε υπέρ της σύνταξης ενός «προσχεδίου»
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ανάμεσα στην Ισπανία και τις επαναστατημένες αποικίες που θα εξασφάλιζε σημαντικά προνόμια στις τελευταίες κάτω από την εγγύηση των Δυνάμεων. Τελικά, με πρωτοβουλία του Κάστελρυ η όλη συζήτηση αναβλήθηκε.
1. VPR τομ. I σ. 525 - 528.
2. Είχε προηγηθεί η συζήτηση για το εμπόριο των δούλων, κατά την οποία ο Καποδίστριας αντιπολιτεύτηκε τις βρετανικές θέσεις, υποβάλλοντας υπόμνημα που απέβλεπε στην ταχεία και αποτελεσματική καταπολέμηση της δουλεμπορίας των «μαύρων», βλ. l’. de Martens, Recueil des Traités et Conventions conclus par la Russie avec les Puissances étrangères (1874 - 1909) τομ. Z σ. 296 - 302. Εκτενέστερα, H. Koukkou, Mémoire de Jean Capodistrias sur la suppression du trafic des Maures (Actes du premier Congrès international des études Balcaniques et sud - est européennes, (1969) τομ. Δ' σ. 459 κ.ε.
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Υπόμνημα προς τον τσάρο Αλέξανδρο (Άαχεν 20 Οκτωβρίου / 1 Νοεμβρίου 1818).1
Marche de la négociation
Lord Castlereagh par son mémorandum et par son projet de déclaration fait connaître l’ opinion de son gouvernement. Elle porte en substance:
1. Qu’il faut conserver la Quadruple alliance dans toute sa force et valeur comme moyen de préserver l’ Europe de nouvelles catastrophes révolutionnaires.
2. Qu’il faut appeler la France aux réunions statuées par l’ article VI de ce traité et consacrées au maintien de la paix générale.
L’ Autriche reproduite la même proposition en lui donnant toutefois un caractère moins loyal. Elle veut conserver la Quadruple alliance du 8 (20) novembre et le traité de Chaumont. Elle force le sens de ses actes, en les supposant obligatoires hors même du cas de guerre motivée par une révolution en France.
La Prusse n’a point d’ opinion.
Notre réponse porte sur une idée simple, qui n’est que l’ expression véridique de l’ état de choses en Europe.
Toutes les puissances de cette hémisphère sont en paix, et des traités solennels assurent leurs situations territoriales et le principe de leur legitime souveraineté.
p. 327
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- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Α΄, 1976
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Β΄, 1978
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Γ΄, 1980
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Δ΄, 1984
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε, 1984
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. ΣΤ΄, 1984
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ζ΄, 1986
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Η΄, 1987
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ι΄, 1983
exécution de l’ article 5 du traité de Paris et que par conséquent c’est aux quatre puissances signataires du traité d’alliance à la décider de concert avec la cour des Tuileries.
2. Que si à cette occasion les puissances qui ont déféré à l’ intervention des cours alliées la discussion de leurs intérêts non prévus ni réglés par les traités existants, désiraient les faire prendre en considération à l’ epoque de l’ entrevue, elles étaient invitées à y envoyer des plénipotentiaires.
Cette déclaration aurait amené à l’ entrevue les plénipotentiaires espagnol et portugais, peut-être aussi un Danois et un Suédois et un ministre du grand duc de Bade. Quels sont les inconvénients qui en seraient résultés?”
C’est ici que le comte de Cathcart a semblé regretter encore une fois que notre réponse à sa cour n’ ait point porté une pareille ouverture.
Et c’est ici que j’ai répété d’une manière très positive que cette opinion m’ était tout à fait particulière et que même si j’ avais osé la mettre sous les yeux de l’ empereur, je pouvais assurer M. de Cathcart d’avance qu’elle n’ aurait pas été adoptée, attendu que s.m.i. est irrévocablement résolue de ne pas dévier de sa ligne de conduite.
"Depuis l’ année 1815, citez-moi, Milord, l’ affaire dans laquelle la Russie ait parlé la première. Nous n’ avons fait que répondre. Aussi dans cette conjoncture comme dans toutes les précédentes, l’ empereur n’ a voulu qu’ accueillir pleinement et entièrement les propositions qui lui ont été adressées d’un commun accord avec ses alliés. Je doute très fort qu’on le fasse sortir de cette attitude”.
Question relative à la France. "Puisqu’il n’y a rien à faire pour avancer la négociation espagnole, dites-moi au moins ce que vous pensez particulièrement de la grande question qui va être décidée à l’ entrevue”.
"Si je vous disais, Milord, que je n’ai pas étudié et approfondi cette thèse, vous auriez assurément une bien mauvaise opinion de moi. Je vous dirai donc que je la connais et que je pourrai la discuter. Mais peut-on le faire dans ce moment? Pourquoi donc les souverains et leurs cabinets se donneraient-ils la peine de s’ assembler?
Il y a telle matière politique sur laquelle aucune puissance n’aime à être la première à se prononcer. J’en appelle au témoignage des communications de votre cabinet. Peut-on, après, les avoir méditées, se dire, quelle est l’ opinion de votre gouvernement? Si vous ne vous prononcez par les premiers, pourquoi le ferions-nous?
Il n’en est pas de même d’une conférence. C’est elle qui parle et décide au nom de tous par un protocole. Alors la personnalité des cabinets disparaît. Ayons donc un peu de patience”.
"Oui, dit Milord, mais en attendant, on se prononce bien autrement en France. Avez-vous lu le discours de M. de Richelieu? L’ approuvez-vous?”