Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Η΄

Τίτλος:Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Η΄
 
Τόπος έκδοσης:Κέρκυρα
 
Εκδότης:Εταιρεία Κερκυραϊκών Σπουδών
 
Συντελεστές:Κώστας Δαφνής, Κώστας Κωστής
 
Έτος έκδοσης:1987
 
Σελίδες:342
 
Θέμα:Αλληλογραφία Καποδίστρια (Επιστολές προς διαφόρους)
 
Στατιστικαί παρατηρήσεις (1828-1830)
 
Χρονική κάλυψη:1827-1831
 
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Εμφανείς σελίδες: 96-115 από: 341
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το αγροκήπιο ανταποκρίνεται στις προσδοκίες του, η αδυναμία επικοινωνίας του με τις δύο πόλεις, ανάμεσα στις οποίες κείται, το Ναύπλιο και το Άργος δηλαδή, δεν επιτρέπουν οι προσπάθειες που καταβάλλονται εκεί να μεταδοθούν σε μεγάλη ακτίνα. Προτίθεται λοιπόν να προχωρήσει στην κατασκευή μιας οδού που να συνδέει τις δύο πόλεις. Τα 2/3 ήδη του δρόμου αυτού έχουν ολοκληρωθεί. Ζητάει λοιπόν από τον Adam την πώληση των υλικών και εργαλείων που διαθέτει η διοίκηση των Ιονίων νησιών για την κατασκευή δρόμων και τα οποία είναι εξαιρετικά χρήσιμα για την Ελλάδα. Ζητάει ακόμη την παραχώρηση διαφόρων δέντρων.

A Μ. le Général Adam, à Corfou

Nauplie, 15/27 novembre 1830

A l’occasion du départ du bâtiment national qui va chercher à Corfou le généreux secours que nous donne l’Angleterre, je joindrai, mon général, à la lettre d’office par laquelle je vous recommande l’amiral Sactouris, quelques mots pour solliciter un bienveillant accueil de votre part, en faveur des démarches que M. Gérostathis prendra la liberté de faire auprès de vous en mon nom.

Il y a quelques mois que l’arrivée de M. Paléoloque, élève distingué de l’école d’agriculture de Roville, et le don que M. Eynard fait à la Grèce, ont contribué à encourager l’industrie agricole, en mettant le gouvernement à même d’entreprendre la fondation d’une ferme modèle. L’établissement a été en effet formé près des ruines de l’ancienne Tirynthe, et il commence à prospérer, autant que nos faibles ressources actuelles peuvent le permettre. Mais jeté au milieu de cette belle plaine d’Argos, isolé, et sans communication avec les deux villes entre lesquelles il se trouve placé, les avantages que je me promettais d’en faire retirer au pays eussent été en grande partie paralysés. Cette considération, indépendamment de toutes celles qui se présentent pour démontrer l’utilité immense des grandes routes, m’engagea à prendre immédiatement des mesures pour le tracement d’une route, qui en passant devant la ferme-modèle, mènerait en ligne directe à Nauplie et à Argos. Ce tracé s’est efectué; les deux tiers de la route sont achevés, et déjà des roulages de transport et même quelques voutures particulières parcourent journellement la distance qui sépare ces deux points.

Pardonnez-moi, mon général, ces détails. Je m’y artête pour vous donner une idée des espérances que ces premiers résultats me font concevoir, et du prix que je dois attacher à ce que vous vouliez bien me fournir les moyens de leur donner plus de développement.

D’après ce qu’on m’assure, l’administration de Corfou possède pour la construction des grandes routes un matériel três-considérable, consistant en tom-

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tombereaux, charrettes, brouettes, pioches, pelles, rateaux, outils pour briser les pierres, etc. Ces objets ne sont peut-être plus de la même nécessité pour elle à présent que les chaussées traversent en tout sens l’ile, et dans tout les cas elle les remplacerait toujours facilement et à peu de frais. Le gouvernement grec au contraire pour se les procurer aurait non-seulement à supporter des sacrifices pécuniaires considérables, mais aussi la perte de temps qui serait inévitable, s’il devait les commander en France ou en Italie.

Je vous adresserai encore, mon général, une seconde demande, celle d’obtenir de vos pépinières la plus grande quantité d’arbres qu’il vous serait possible de nous céder, en les choisissant surtout parmi ceux d’une croissance rapide, tels que les acacias, les catalpas, les sycomores, et autres que vous, mon général, qui possédez, au dire de tout le monde, un riche et délicieux jardin, connaissez sans doute mieux que moi.

Je m’arrête, et j’abandonne à M. Gérostathis le soin de vous entretenir, s’il le faut, plus longuement du double service que je me permets de vous demander. Il est entendu que le prix de tous les objets que vous auriez la complaisance de nous fournir, serait convenu d’un commun accord entre M. Gérostathis et la personne que vous destineriez à cet effet, et que s’il n’outrepasse pas ce que le gouvernement peut affecter dans ce moment à des dépenses qui ne sont pas de la dernière urgence, le montant vous serait immédiatement remis sur les mêmes 20,000 livres sterling que vous gardez à la disposition du gouvernement.

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ΠΡΟΣ TON MAISON

Correspondance, τόμος IV, σ. 183-186

Ο Καποδίστριας συγχαίρει τον Maison για την ανάληψη των καθηκόντων του ως Υπουργού των Εξωτερικών της Γαλλίας. Μιλάει στη συνέχεια για την αντιπολίτευση και για την αποτυχημένη της προσπάθεια να προσεταιριστεί το στρατό. Πιστεύει πως αν η Κυβέρνηση διέθετε χρήματα θα μπορούσε να μειώσει στο μισό τον αριθμό των στρατιωτών, παραχωρώντας τους γη για να καλλιεργήσουν και βοήθεια για να αγοράσουν ζώα. Έτσι θα γίνονταν παραγωγοί και θα έπαυαν να είναι καταναλωτές. Αν όμως έδιωχνε 2-3000 στρατιώτες χωρίς να τους εξασφαλίσει καμιά βοήθεια, τότε σίγουρα θα τους ωθούσε προς τη ληστεία. Από την στιγμή που οι σύμμαχοι εξακολουθούν να ενισχύουν την Ελλάδα με μικρά βοηθήματα δεν είναι δυνατόν να δοθεί καμιά λύση στα προβλήματα αυτά. Ζητάει τέλος τη βοήθεια του Maison σε σχέση με τις αποφάσεις που πρόκειται να λάβει η Διάσκεψη του Λονδίνου.

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A Μ. le Maréchal Maison, Ministre des Affaires étrangères de S. M. le Roi des

Français.

Nauplie, 20 novembre/2 décembre 1830

La Grèce se félicite d’apprendre que la confiance du roi des Français a appelé Votre Excellence au ministère des affaires étrangères.

Vous avez, Monsieur le maréchal, pris une part si décisive à son avenir, vous y avez si puissamment contribué en la délivrant des Égyptiens, et en-vouant une généreuse sollicitude en faveur de son organisation militaire, qu’elle ne peut pas douter de l’intérêt bienveillant avec lequel vous voudrez bien accueillir les voeux qu’elle forme pour que ses destinées s’accomplissent.

M. le prince Soutzos a déjà eu l’honneur d’exprimer nos voeux à Votre Excellence, du moment où elle a pris la direction des affaires. Il les lui exprimera encore aujourd’hui, au risque de la fatiguer de ses instances.

Il vous démontrera, Monsieur le maréchal, que malgré tous ses efforts, la malveillance n’a pu jusqu’ici atteindre le but qu’elle se proposait. Depuis l’année dernière elle aurait voulu réveiller l’esprit de parti, troubler la tranquillité intérieure, et surtout porter l’armée à la mutinerie et à la révolte. Elle a cependant échoué contre le bon sens du peuple et des soldats.

Ces derniers prennent déjà rang dans le bataillon-modèle que M. le général Gérard organise; et si le gouvernement pouvait disposer des fonds indispensables à cet effet, les vingt bataillons de Rouméliotes seraient déjà réduits à dix, portant fusil à baionette, et faisant le service de troupes disciplinées et régulières.

C’est dans l’attente des secours que je n’ai cassé de solliciter, que je prépare les éléments de cette réforme. Elle aura lieu sans difficultés et avec des résultats immenses pour ce pays, du moment que je pourrai assigner aux soldats qui seraient licenciés quelques arpents de terre et quelques centaines de francs, au moyen desquels ils puissent s’établir et acheter du bétail.

Ces hommes qui sont aujourd’hui consommateurs, deviendraient producteurs. Ayant une propriété ils respecteraient la propriété. Hors de cette combinaison je n’en connais aucune autre.

Licencier 2 ou 3,000 soldats sans leur faire un sort, ce serait donner une fatale consistance aux anciens clephtes, et compromettre non-seulement la sûreté intérieure du nouvel état, mais aussi les relations de bon voisinage avec les Turcs.

Or tant que les cours alliées se borneront à donner des subsides provisoires au gouvernement grec, il ne pourra prendra aucune des mesures qui sont relatives ni à la réforme dont il s’agit, ni à aucune autre conçue dans la pensée de l’avenir. Il est forcé de vivre au jour la journée, et de se tenir dans une situation précaire.

D’autre part cette situation s’aggrave encore davantage à raison des grands

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événements qui ont eu lieu en France et dans d’autres états, depuis les derniers jours du mois de juillet. M. le prince Soutzos aura l’honneur de mettre sous vos yeux mes observations à cet égard, et je vous supplie, Monsieur le maréchal, de ne pas leur refuser votre attention.

Je n’abuserai pas de vos moments, Monsieur le maréchal, en répétant encore ici les raisons majeures qui me portent à solliciter la prompte décision des questions sur lesquelles la conférence de Londres doit se prononcer définitivement. J’ oserai néanmoins vous faire observer qu’à la longue le statu quo est inadmissible, et qu’il sera fatal pour ce pays, si son gouvernement est privé de tout secours pécuniaire: Celui que M. Eynard a demandé au mois de mars devient indispensable, quand même les autres questions seraient décidées dans ces entrefaites.

Je demande pardon à Votre Excellence de tout ces détails. Elle a eu la bonté de me parmettre jusqu’ici de lui en faire part, et j’aime à espérer qu’elle ne me refusera pas cette consolation par la suite.

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ΠΡΟΣ TON ΣΤΡΑΤΗΓΟ SCHNEIDER

Correspondance, τόμος IV, σ. 268-277

Στο γράμμα του αυτό ο Καποδίστριας προτίθεται να παρουσιάσει τα ευνοϊκά αποτελέσματα που θα είχε για την Ελλάδα ο γαλλικός εποικισμός. Ο πληθυσμός της Ελλάδας, πιστεύει, έχει μειωθεί σημαντικά σε σχέση με τις δυνατότητες που προσφέρει η γη της εξαιτίας του πολέμου. Στη συνέχεια πληροφορεί τον Schneider για τα διάφορα μέτρα που κατά καιρούς έχουν ληφθεί για την επέκταση της καλλιέργειας της γης, όπως και για τις σημαντικές καταπατήσεις εθνικών γαιών που έχουν πραγματοποιηθεί. Από την κατάσταση αυτή προκύπτει 1. Ότι οι χωρικοί θεωρούν τους εαυτούς τους νόμιμους κληρονόμους των τουρκικών ιδιοκτησιών και ότι 2. Οι προεστοί και οι δημογέροντες δεν φαίνονται διατεθειμένοι να παρέμβουν ώστε να σταματήσουν οι καταχρήσεις στην εφαρμογή των μέτρων που αφορούν τις εθνικές γαίες. Σκιαγραφεί στη συνέχεια το σχέδιο του το οποίο αποτελείται από τα εξής σημεία. 1. Να εξετάσει τη νομιμότητα των τίτλων ιδιοκτησίας. 2. Να προικοδοτήσει τους ακτήμονες κάθε κοινότητας με γη ανάλογη με τις δυνατότητες που έχουν να την καλλιεργήσουν. 3. Να εκτιμήσει την αξία της γης αυτής και να πιστώσει ανάλογα τους προικοδοτούμενους. 4. Το χρέος αυτό θα εξωφληθεί τοκοχρεωλυτικά 5. Με τις ίδιες συνθήκες θα μπορούσαν να αποκτήσουν γη και όσοι διαθέτουν ήδη, αλλά τη φορά αυτή μετά από πλειστηριασμό. Παραπονείται έμμεσα ότι η Γερουσία δεν συμμερίζεται τις προθέσεις του και τα σχέδια του, αλλά ότι δεν μπορεί να προχωρήσει στην

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υλοποίηση τους χωρίς τη συγκατάθεσή της. Με βάση τα δεδομένα αυτά, συνεχίζει ο Καποδίστριας, ξένοι έποικοι δεν θα μπορούσαν να εγκατασταθούν στην Ελλάδα παρά αφού έχει ήδη προχωρήσει η διανομή της γης στους κατοίκους της χώρας. Στην αντίθετη περίπτωση, προβλέπει σημαντικές αντιδράσεις. Αναφέρεται στο παράδειγμα των Κρητικών και των αντιδράσεων που συνάντησαν όπου πήγαν να εγκατασταθούν. Συνοψίζοντας, λοιπόν, υποστηρίζει ότι η Κυβέρνηση δε θα μπορούσε να εγγυηθεί την ασφάλεια, την προστασία και να προσφέρει διευκολύνσεις σε εποίκους πριν εξασφαλίσει τις ίδιες παροχές στους κατοίκους των επαρχιών, όπου θα εγκατασταθούν οι έποικοι.

Ελπίζει πάντως ότι η Γερουσία θα δεχθεί τα σχέδια του και ότι έτσι, στο μέλλον, θα είναι δυνατός ο εποικισμός Γ άλλων στην Ελλάδα. Στο τέλος, ο Καποδίστριας αναφέρεται στις συνθήκες και τις προϋποθέσεις κάτω από τις οποίες θα μπορούσε να γίνει γαλλικός εποικισμός.

A Μ. le Général Schneider

Nauplie, 8/20 juin 1831

Ainsi que j’ai eu l’honneur de vous l’annoncer par ma lettre du 1 (13), je vais aujourd’hui vous faire part de mes observations sur les conditions auxquelles le bienfait d’une colonisation française pourrait être procuré à la Grèce.

Je ne vous enverrai pas un mémoire: mes nombreuses et pénibles occupations ne m’en laissent pas le temps. Je causerai néanmoins, Monsieur le général, avec vous la plume à la main de cette affaire majeure.

La population de la Grèce, sortie à peine de quatre siècles d’esclavage, et réduite par la domination turque à moins d’un tiers de ce que peut nourrir le sol fertile du pays, a été aussi décimée, dispersée, durant une lutte sanglante et l’absence de tout pouvoir sagement et fortement organisé.

Les hommes cependant qui se sont efforcés, dans cette époque de désordre et de crise, de donner à la nation des lois et de la gouverner, ont statué par un acte législatif que chaque village avait droit de labourer les domaines qui dans ses limites appartenaient naguère aux Turcs, et que chacun pouvait en outre défricher et cultiver telle terre qu’il aurait choisie, sauf à payer dans un cas comme dans l’autre une triple dime à la caisse publique. Depuis deux ans cette redevance a été réduite d’un tiers.

Indépendamment de cet acte législatif, d’autres ont été rendus, autorisant l’aliénation des biens-fonds et des terres. Plus tard de nouveaux actes les ont invalidés; mais ce que nul acte n’a empêché, ce sont les usurpations des propriétés de l’état, lesquelles sont encore retenues dans ce moment comme propriétés particulières, et dont on prétend que la valeur est très-considérable.

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De cet état de choses il résulte:

1o. Que les paysans se considèrent comme les héritiers légitimes de toutes les propriétés turques, et notamment de celles qui par la nature du sol ou par les avantages de l’irrigation exigent peu de travail et offrent un produit très-considérable. Ils se contentent donc d’en jouir aux conditions auxquelles ils prétendent les cultiver maintenant.

2. Une grande partie des citoyens qui sont dans la classe des primats et des démogérontes, ne pouvant et ne sachant s’élever à l’appréciation véritable de leurs propres intérêts, ne sont nullement disposés à employer leur influence afin de faire cesser les abus qui se commettent journellement dans l’exécution des mesures concernant les terres nationales, abus qui arrêtent dans sa source nonseulement toute amélioration agricole quelconque, mais qui en se perpétuant rendraient même impossible la restauration sociale et politique de la Grèce.

Quant au premier point, il suffit d’observer que le paysan laboure aujourd’hui la terre qui lui convient, et qu’il ne paie l’impôt qu’en raison du produit. Quant au second, il est aisé de concevoir comment des hommes formés pendant si longtemps à l’école du gouvernement turc, ne se familiarisent pas volontiers avec l’idée que ce n’est qu’en plaçant la propriété sous la sauvegarde du bon droit qu’ils peuvent fonder leur constitution. Ils aiment plutôt laisser les choses in statu quo et se trouver encore, comme par le passé, les chefs de prolétaires, et non citoyens ayant chacun quelque propriété légitime, ne fût-ce que de quelques aprents de terre.

Depuis que j’ai eu la direction des intérêts de la Grèce, mes efforts ont tendu constamment à porter, d’une part les cultivateurs, de l’autre les primats et les démogérontes, à reconnaître d’un commun accord qu’il faut procéder sans retard aux mesures suivantes:

1o. A la légitimation des propriétés particulières acquises depuis 1821, et par conséquent à l’examen des titres sur lesquels chacun se croit en droit de les faire confirmer.

2o. A doter chaque province, c’est-à-dire les citoyens qui la composent et qui ne seraient pas propriétaires, d’une portion de terre analogue aux moyens qu’ils auraient de la cultiver.

3o. A l’estimation de la valeur de ces portions, et selon le prix de l’estimation, à l’inscription au crédit de la caisse publique du montant du capital, à charge du citoyen qui serait devenu propriétaire.

4o. Cette dette serait payée par lui, à raison d’un tant pour 100 par an sur le capital, selon la qualité de la terre, et proportionnellement au revenu qu’il en retirerait. Par example un citoyen qui serait devenu acquéreur d’un terrain dont l’estimation aurait fixé la valeur à 10,000 phénix, se libérerait de sa dette en vingt-cinq ans, si c’était le 4 pour 100 qu’il en payât. Il est entendu que l’acquéreur paierait en sus la dîme sur le produit des différentes récoltes qu’il ferait.

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5ο. Aux mêmes conditions pourraient aussi acquérir des terres ceux des citoyens des provinces qui en possèdent déjà; mais ces derniers ne les obtiendraient qu’aux enchères publiques, qui en seraient faites par le gouvernement.

En exécutant les dispositions de l’article 4 on constituerait les provinces, et en donnant suite à celles de l’article 5 on ne refuserait pas aux propriétaires un moyen peu onéreux de donner de l’accroissement et de la consistance à leur fortune.

C’est en partant de ces principes et de ces vues, que j’ai eu souvent des entretiens avec les primats et les laboureurs de plusieurs provinces, et j’ose me flatter de leur avoir fait partager ma conviction.

Je n’en dirai pas autant à l’égard du sénat, auquel j’ai adressé depuis une année et demie des messages sur ces questions. Cependant sans l’assentiment du sénat il m’est impossible de procéder aux mesures d’exécution, attendu que les décrets du congrès d’Argos exigent le concours de son opinion, toutes les fois qu’il s’agit de dispositions concernant les biens nationaux. Ayant néanmoins persévéré dans ma résolution de rendre dépendante de l’organisation de la propriété l’organisation constitutionnelle du pays, j’aime à espérer que sous peu le sénat consentira aux mesures indiquées ci-dessus.

Je suis entré, Monsieur le général, dans ces détails pour arriver à une première conclusion sur la question de savoir comment les colons étrangers et leurs familles peuvent être assurés de trouver en Grèce protection, sécurité et facilité pour leur établissement, et pour acquitter peu à peu le prix du terrain qui leur serait accordé.

Mon opinion est que le gouvernement ne saurait leur offrir ces garanties, que du moment où les habitants des provinces, au milieu desquelles les colons fonderaient leur établissement, seraient devenus eux-mêmes propriétaires, d’après le système dont j’ai tracé plus haut les bases.

Les Grecs ne sont pas assez avancés dans la civilisation pour ne pas être jaloux des étrangers qui viendraient s’établir dans leur pays, au moyen de la protection et des avantages que le gouvernement leur offrirait.

Il y a plus. Ces sentiments s’exaspéreraient par des observations que des malveillants ne manqueraient pas de faire. Ils diraient aux habitants: "Vous avez prodigué les sacrifices pour vous affranchir des Turcs, qui seuls étaient les propriétaires de votre sol. Vous êtes demeurés prolétaires; ce sont encore des étrangers qui vont devenir vos maîtres, et c’est à eux que votre gouvernement donne la préférence; c’est à eux qu’il commence à donner des terrains et le droit de propriété.”

Un exemple très-récent me confirme dans cette appréhension. Les Candiotes qui se sont réfugiés dans le nouvel état ont obtenu, avec l’assentiment du sénat, quelques arpents de terre dans plusieurs provinces. A l’exception des habitants de

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Coron, qui leur ont fait bon accueil, les autres ont protesté contre les mesures du gouvernement; et ce n’est pas sans beaucoup de peine que j’ai pu parvenir à ménager à ces malheureux Candiotes l’espoir de vivre paisiblement du prix de leur travail, aux environs des villes, telles que Argos, Corinthe, et Monembasie.

Les mesures qui les concernent ont été enfin arrêtées avec l’assentiment des primats de ces provinces; mais cet assentiment est-il sincère? A plus forte raison il en serait de même des difficultés insurmontables que le gouvernement rancontrerait pour l’établissement de colons étrangers dans la plaine qui s’étend de Gargaliano à Arcadie ou dans la vallée de l’Alphée, s’il n’organisait d’avance, comme je l’ai exprimé tantôt, la propriété des habitants des provinces qui touchent la belle vallée et la magnifique plaine dont il est question.

On pourrait objecter peut-être que la proximité des places de la Messénie et l’occupation militaire de ces places donneraient des gages de sécurité et de protection à la colonie. Je ne pense pas que des garanties semblables soient celles qu’il faut réclamer, et moins encore que le gouvernement grec doive être appelé à les procurer à leur égard.

En considérant donc l’établissement d’une ou de plusieurs colonies, indépendamment de tout appui de la part des troupes étrangères, je répéterai encore la même opinion. "Je ne crois pas que le gouvernement puisse répondre de la protection, de la sécurité, des avantages, et des facilités qu’il devrait accorder aux colons, avant d’avoir assigné aux provinces respectives les terres qui seraient réparties parmi les habitants, et dont ils auraient la propriété.”

Cette opération préalable mettrait le gouvernement en mesures de disposer du surplus des terres, sans que les habitants puissent élever la moindre réclamation, tandis qu’il ne le pourrait pas légalement aujourd’hui, et avant que la répartition susmentionnée soit faite. Il opérerait d’une part sans avoir des données positives sur les besoins de telle et telle province, et ouvrirait de l’autre la voie à des réclamations qui auraient au moins l’apparence de la légitimité.

Comme j’ai eu l’honneur de vous le faire observer, j’aime à espérer que le sénat accueillera mon plan, et que sous peu je serai dans le cas de le mettre à exécution.

Dans les entrefaites le temps pourrait être mis à profit de part et d’autre, pour hâter le moment où la colonie serait établie. Le gouvernement grec vous annoncerait officiellement les conditions auxquelles il ferait des concessions de terres aux colons, et votre gouvernement se plairait à son tour à lui faire connaître des conditions auxquelles il permettrait que des Français vinssent s’établir en Grèce. Sur l’une et sur l’autre partie de cette transaction, je ne puis vous donner ici que mon opinion personnelle, sans contracter d’avance aucune responsabilité quant à celle qu’émettrait le sénat.

Selon moi le gouvernement devrait accorder aux colons étrangers des terres

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aux mêmes conditions auxquelles il les aurait accordées aux Grecs eux-mêmes, bien entendu toutefois que les colons contracteraient l’engagement de se faire naturaliser et de devenir citoyens du nouvel état. Ces conditions sont celles dont j’ai fait mention dans les articles 3 et 4.

En supposant que les colons fissent les premiers frais d’établissement, le gouvernement pourrait leur accorder en compensation les dégrèvements dont on conviendrait.

Dans l’hypothèse que les colons voulussent se réserver le droit de rentrer dans leur pays à l’expiration d’un terme qui serait fixé, ils seraient en droit d’aliéner leurs propriétés, mais à des citoyens grecs ou à des étrangers qui s’engageraient à le devenir aux mêmes conditions que leurs devanciers.

Il ne m’appartient pas d’annoncer ici les garanties que le gouvernement grec devrait exiger sous le rapport de la moralité, de la conduite et des bonnes habitudes de travail des colons.

Si les colons se décident à devenir citoyens du nouvel état, c’est après trois années révolues, à dater du jour de leur établissement en Grèce, qu’ils seront appelés à exercer les droits dont jouissent les indigènes, en ce qui concerne le droit politique, c’est-à-dire le droit de suffrage. Sous tous les autres rapports ils seront considérés comme les autres citoyens de l’état. Si c’était pour un temps limité qu’ils devinssent colons, alors ils n’obtiendraient pas le droit de suffrage, mais ils seraient assimilés pour le reste aux autres citoyens de la province.

Si votre gouvernement, Monsieur le général, désire donner suite à cette oeuvre de bien, j’oserai vous engager à lui proposer de vouloir bien s’adresser officiellement au gouvernement grec, et lui faire part des arrangements qu’il considérerait comme propres à rendre possible et utile une colonisation française en Grèce. En réponse le gouvernement grec s’empresserait de mettre sous ses yeux les clauses qu’il accepterait, et de cette manière l’affaire marcherait promptement vers son but.

Je vous demande pardon, Monsieur le général, de la longueur de cette lettre; à peine, j’ose vous le répéter, me laisse-t-on le temps de la lire. Je vous réitère l’assurance de ma considération la plus distinguée.

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ΜΕΡΟΣ ΔΕΥΤΕΡΟ

«Στατιστικαί Παρατηρήσεις» 1828, 1829 και 1830

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ΚΑΤΑΛΟΓΟΣ ΠΙΝΑΚΩΝ

1. Πίναξ Γενικός της Πελοποννήσου φυλ. 8 100X53'

2. Πίναξ της Επαρχίας Ναυπλίου φυλ. 8 76X53

3. Πίναξ της Επαρχίας Άργους φυλ. 4 76X53

4. Πίναξ της Επαρχίας Αγ. Πέτρου φυλ. 4 76X53

5. Πίναξ της Επαρχίας Τριπολιτσάς φυλ. 8 76X53

6. Πίναξ της Επαρχίας Πραστού φυλ. 4 76X53

7. Πίναξ της Επαρχίας Λακεδαίμονος φυλ. 8 76X53

8. Πίναξ της Επαρχίας Μονεμβασίας φυλ. 4 76X53

9. Πίναξ της Επαρχίας Ανατολικής Σπάρτης φυλ. 4 76X53

to. Πίναξ της Επαρχίας Καλαμάτας φυλ. 4 76X53

11. Πίναξ της Επαρχίας Νησίου φυλ. 4 76X53

12. Πίναξ της Επαρχίας Μικρομάνης φυλ. 4 76X53

13. Πίναξ της Επαρχίας Ανδρούσης φυλ. 4 76X53

14. Πίναξ της Επαρχίας Εμπλακίκων φυλ. 4 76X53

15. Πίναξ της Επαρχίας Κορώνης φυλ. 8 76X53

16. Πίναξ της Επαρχίας Μοθώνης φυλ. 8 76X53

17. Πίναξ της Επαρχίας Νεοκάστρου φυλ. 4 76X53

18. Πίναξ της Επαρχίας Αρκαδίας φυλ. 8 76X53

19. Πίναξ της Επαρχίας Φαναρίου φυλ. 8 76X53

20. Πίναξ της Επαρχίας Λεονταρίου φυλ. 4 76X53

21. Πίναξ της Επαρχίας Καρυταίνης φυλ. 12 76X53

22. Πίναξ της Επαρχίας Πύργου φυλ. 4 76X53

23. Πίναξ της Επαρχίας Γαστούνης φυλ. 12 76X53

24. Πίναξ της Επαρχίας Παλαιών Πατρών φυλ. 8 76X53

25. Πίναξ της Επαρχίας Καλαβρύτων φυλ. 8 76X53

26. Πίναξ της Επαρχίας Βοστίτσης φυλ. 4 76X53

27. Πίναξ της Επαρχίας Κορίνθου φυλ. 8 76X53

28. Πίναξ της Επαρχίας Κάτω Ναχαγέ φυλ. 4 76X53

1. Ο πρώτος αριθμός των διαστάσεων αντιπροσωπεύει το πλάτος και ο δεύτερος το ύψος του Πίνακα σε εκατοστά.

Σελ. 107
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29. Πίναξ Γενικός της Στερεας Ελλάδος φυλ. 8 111X84

30. Πίναξ της Επαρχίας Μεγαρίδος φυλ. 4 84X58

31. Πίναξ της Επαρχίας Ταλαντίου φυλ. 4 76X53

32. Πίναξ της Επαρχίας Μενδενίτσης φυλ. 4 84X58

33. Πίναξ της Επαρχίας Ζητουνίου φυλ. 4 76X53

34. Πίναξ της Επαρχίας Νέων Πατρών φυλ. 8 76X53

35. Πίναξ της Επαρχίας Σαλώνων φυλ. 4 76X53

36. Πίναξ της Επαρχίας Μαλανδρίνου φυλ. 4 76X53

37. Πίναξ της Επαρχίας Λιδωρικίου φυλ. 8 84X58

38. Πίναξ της Επαρχιών Ναυπάκτου και Βενετικού φυλ. 4 76X53

39. Πίναξ της Επαρχίας Μεσολογγίου φυλ. 4 76X53

40. Πίναξ της Επαρχίας Ανατολικού φυλ. 4 76X53

41. Πίναξ της Επαρχίας Ζυγού φυλ. 4 84X58

42. Πίναξ της Επαρχίας Βλοχού φυλ. 4 84X58

43. Πίναξ της Επαρχίας Βάλτου φυλ. 4 84X58

44. Πίναξ της Επαρχίας Ξηρομέρου φυλ. 4 84X58

45. Πίναξ της Επαρχίας Βονίτσης φυλ. 4 84X58

46. Πίναξ Γενικός των Νήσων του Αιγαίου Πελάγους φυλ. 4 84X58

47. Πίναξ του Τμήματος Δυτικών Σποράδων φυλ. 4 84X58

48. Πίναξ του Τμήματος των Βορείων Κυκλάδων φυλ. 4 84X58

49. Πίναξ του Τμήματος των Κεντρικών Κυκλάδων φυλ. 4 84X58

50. Πίναξ του Τμήματος των Νοτίων Κυκλάδων φυλ. 4 84X58

51. Πίναξ του Τμήματος των Βορείων Σποράδων φυλ. 4 84X58

52. Πίναξ του Τμήματος των Ανατολικών Σποράδων φυλ. 4 84X5S

Σελ. 108
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Οι πίνακες με στατιστικές πληροφορίες των ετών 1828, 1829 και 1830, πού δημοσιεύονται στη συνέχεια, προέρχονται από το Ιστορικό Αρχείο της Κέρκυρας, Αρχείο Ιω. Καποδίστρια, φακ. 397. Τρεις από αυτούς, οι οποίοι στον κατάλογο των πινάκων που ακολουθεί έχουν τους αριθμούς 1, 29 και 46, βρίσκονται επίσης στο Ιστορικό Αρχείο του Μουσείου Μπενάκη, Αρχείο Αλ. Μαυροκορδάτου, φακ. 23.

Ορισμένοι από τους πίνακες έχουν ήδη δημοσιευτεί από την Ελένη Μπελιά ως ακολούθως:

— «Στατιστικά στοιχεία της Λακωνίας κατά την Καποδιστριακήν περίοδον», Λακωνικαί Σπουδαί, τόμος Γ' (1977), σσ. 417-448. [Δημοσίευση των πινάκων 1, 29 και 46].

— «Στατιστικά της Ηλείας κατά την Καποδιστριακήν περίοδον», Πρακτικά Α' Συνεδρίου Ηλιακών Σπουδών, Αθήνα 1980, σσ. 141-148 [Δημοσίευση των πινάκων 22 και 23 του καταλόγου, όχι όμως στην πρωτογενή μορφή τους].

Οι πίνακες δημοσιεύονται στην συνέχεια στη πρωτογενή τους μορφή, χωρίς καμμιά παρέμβαση ως προς την ορθογραφία ή τη διατύπωση των τοπωνυμιών.

Σελ. 109
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Κάθε στατιστικός πίνακας στην πρωτότυπη μορφή του, από όσους δημοσιεύονται στη συνέχεια, παρουσιάζει την εξής διάταξη ως προς τις στήλες του, που παρέχουν και το πληροφοριακό υλικό.

Ονόματα των Επαρχιών Πρωτεύουσαι

Κωμοπόλεις, Χωρία, Μοναί και Τοποθεσίαι

Οικίαι Εθνικαί Ιδιόκτηται

Κάτοικοι και Πάροικοι Άνδρες Γυναίκες Παιδία

Το όλον των οικογενειών των ατόμων Έχοντες ιδιόκτητα

Καλλιεργούντες Εθνικά

Ιδιόκτητα

Γη κατά στρέμματα Καλλιεργημένη Ποτιστική Ξερική

Ακαλλιέργητος Ποτιστική Ξερική

Αμπελώνες κατά στρέμματα Ελαιόδενδρα Κήποι κατά στρέμματα

Δένδρα Συκαμινέαι Συκαί Αμυγδαλέαι Διάφορα δένδρα

Ζώα Αγελαία Γεωργικά Φορτηγά

Εθνικά

Γη κατά στρέμματα Καλλιεργημένη Ποτιστική Ξερική

Ακαλλιέργητος Ποτιστική Ξερική Βαλτώδης Πετρώδης

Αμπελώνες κατά στρέμματα Καλλιεργημένοι Ακαλλιέργητοι

Ελαιόδενδρα Ήμερα Άγρια ή πυρπολημένα

Κήποι κατά στρέμματα

Δένδρα Συκαμινέαι Συκαί Αμυγδαλέαι Διάφορα δένδρα

Στους πίνακες που ακολουθούν όμως δεν παρατίθενται παρά μόνο οι στήλες που περιέχουν πληροφορίες, έστω και τις ελάχιστες. Όλες οι υπόλοιπες έχουν παραλειφθεί. Επίσης οι κεφαλίδες των στηλών, για λόγους οικονομίας, έχουν αντικατασταθεί από αριθμούς, οι οποίοι ερμηνεύονται στο τέλος των πινάκων. Ο προσδιορισμός εθνικά ή ιδιόκτητα, παίρνει εδώ, τη συντομευμένη μορφή Εθν. ή Ιδ. αντίστοιχα.

Σελ. 110
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1*

ΠΕΛΟΠΟΝΝΗΣΟΣ

Πίναξ Γενικός της Πελοποννήσου περιέχων Στατιστικός γνώσεις ερανισθείσας από αναφοράς προς την Κυβέρνησιν παρά των Τοπικών Αρχών και Ειδικών Επιτροπών κατά τα 1828, 1829, και 1830.

(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7)

1. Ναύπλιον 1 55 — — _ _

2. Άργος 1 20 — 1540 - —

3. Άγιος Πέτρος 1 21 — — - —

4. Τριπολιτσά 1 72 — 17 - —

5. Πραστός 1 4 — — - —

6. Λακεδαίμων 1 139 30 — 13556 12825

7. Μονεμβασία 1 27 — — 1554 2734

8. Σπάρτη Ανατολική1 1 47 — — 2408 4861

9. Καλαμάτα 1 14 5 — — —

10. Νησί 1 2 — — — —

11. Μικρομάνη 1 10 — — — —

12. Ανδρούσα 1 49 60 7 — —

13. Εμπλάκικα 1 36 — — — —

14. Κορώνη 1 79 401 291 — —

15. Μοθώνη 1 65 245 20 — —

16. Νεόκαστρον 1 30 — — — —

17. Αρκαδιά 1 97 — — — —

18. Φανάρι 1 81 — — — —

19. Λεοντάρι 1 51 — — — —

20. Καρύταινα 1 156 87 — — —

21. Πύργος 1 10 — — — —

22. Γαστούνη 1 179 51 — — —

23. Παλ. Πάτραι 1 126 — — — —

24. Καλάβρυτα 1 118 — — — —

25. Βοστίτσα 1 1 27 — — —

26. Κόρινθος 1 132 130 — — —

27. Κάτω Ναχαγές 1 9 5 1341 2870 2598

27 1656 1014 3216 20388 23018

1. Η Σπάρτη ολόκληρος εσημειώθη ως μία των επαρχιών της Πελοποννήσου, διότι δεν είναι διοργανισμένη εσωτερικώς, και επομένως μένει άγνωστον, από πόσας επαρχίας σύγκειται.

Σελ. 111
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 (8) (9) (10) (11) (12) (13) (14)

1. _ _ 9163 _ _ _ _

2. - 2654 9864 - - - —

3. - 1832 1162 - - 592 1/2 10288 1/2

4. - 2638 282 2641 2107 490 1/2 17599 1/2

5. - 953 — — — — 5766

6. - 5950 26381 3846 2501 531 16781

7. 1509 1411 5796 1313 1161 175 3/8 4512 1/2

8. 2124 2290 9393 — — — —

9. — 1604 — 1472 860 180 1/2 3288 1/4

10. — 534 2289 — — — —

11. — — — — — — —

12. — 871 4094 — ■ — — 20

13. — 872 3984 — — — —

14. — 1371 — — — 1322 5671

15. — 533 — — — — 230

16. — 336 — — — — —

17. — 3372 — 1123 2329 1046 1/2 2722

18. — 1942 — 454 1674 606 3121 3/4

19. — 1564 7197 — — — —

20. — 6219 — 3189 2938 6371 49023 1/2

21. — 1673 — 1670 720 — 637

22. — 1832 — 1051 3482 643 6727 1/4

23. — 2759 — 2051 1583 3886 4505

24. — 6004 — 5695 1795 20108 38754

25. — - — - — -

26. — 5316 — 4496 3147 9369 1/2 72228 1/4

27. 205 1346 7107 1479 9931

3838 58876 85412 33480 24297 45321 7/8 251806 1/2

(15) (16) (17) (18) (19) (20) (21)

1 _ _ _ _

2. 33326 — 2467 — 30 - —

3. - 11965 4385 3/4 42799 2 7356 —

4. 283 1/2 22868 6417 1/2 425 — 178 —

5. - 772 1/2 1483 3/4 42250 99 3/4 659 91

6. 131 20 4179 3/4 109715 — 87749 —

7. — 1398 1/8 709 3/8 21270 62 1/4 398 1838

8. 9. 72 4963 1/2 2244 77145 33 39425 25445

10. 11. — — 457 1111 _ 950 2626

12 — — 82 1/2 50 - — —

Σελ. 112
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 (15) (16) (17) (18) (19) (20) (21)

13. 1432 5327 3239 7210

14. — 1400 932 9947 4 5546 557

15. — 150 394 336 1 85 77

16. — — 71 146 — — _

17. 119 1/2 4846 4531 50245 1 2293 _

18. 45 8034 1/2 1386 217 10 1765 -

19. — — — — — — -

20. — 6658 1/2 5068 840 1 2651 48

21. — — 2979 — 307 1/4 4981 75

22. — 19987 1/4 4586 4586 52 3/4 3885 1230

23. 3749 9707 4089 4946 316 1/2 1511 775

24. 1571 865 8272 3/4 2695 — 21669 _

25. — — 206 1/2 — — _ _

26. 1197 1/4 27207 3/4 10067 3/4 61542 366 1/2 5540 635

27. 13159 4062 3/4 34579 — — 630

53653 1/4 110943 1/8 72433 7/8 373171 1287 189874 41237

(22) (23) (24) (25) (26) (27) (28) (29)

1. — — — — — 2500 — —

2. — 4063 — — — - — 25370

3. 1 — 2238 60 72 517 633 1/2 —

4. — 40 — — — 256 19664 —

5. — 2467 — — — — 195 3/4 —

6. — 12564 — — — 1590 1/4 32155 3/4 2283

7. 8 62 139 — — — 224 1/4 8306 —

Ο. 9. 10 — — — — — 1246 3552 1/4 —

11. _ — — — _ 4186 _

12. — — — — — — 347 —

13. — — — —. — — 11165 —

14. 12 300 8191 628 543 11780 49742 —

15. — 246 7828 225 246 3125 5402 200

16. — — 1705 152 141 — 9329 —

17. — 101 — — — 71018 25061 1/2 —

18. — 237 — — — 2194 3/4 8823 1/2 —

19. — — — — — — — —

20. 149 606 — — — 20688 1/2 61544 —

21. — 680 — — — 387 750 1/2 —

22. 78 9011 — — — 11894 3/4 54804 251 3/4

23. 520 608 — — — 13278 1/2 9300 —

24. — 34 — — — 7093 8504 1/2 81

25. — — — — — — — —

Σελ. 113
http://62.217.127.123/~jkok/kapodistrias/includes/resources/auto-thumbnails.php?img=/home/jkok/public_html/kapodistrias/uploads/book_files/3/gif/114.gif&w=550&h=800

 (22) (23) (24) (25) (26) (27) (28) (29)

26. 728 3343 11997 1/2 38069 3/4 76

27. 691 3075 1333 1/2 — —

2241 37217 19962 1065 1002 101124 353636 28261 3/4

(30) (31) (32) (33) (34) (35) (36)

1. 20000 8000 — 35 661 1/2 8452 28000

2. 4000 4000 — 57 1/4 — 16 2

3. 3452 1/2 — — 204 1/2 3 175 —

4. 111787 1/2 4602 1/2 — 510 1/2 — 30 —

5. 6 1/2 — — 11 — 485 —

6. 40229 — 23483 618 125 44781 22009

7. ο 3 1/2 — — 517 7/8 — 175 —

Ö. 9. 950 557 1/2 612 1/2 612 1/2 — 2581 208

10. — — — — — — —

11. 1918 200 — 66 — 435 —

12. 28 — — 8 — 218 5

13. 8900 — 880 — — 57 —

14. 51915 — 13983 129 — 14610 153349

15. 31175 100 68550 — 264 395 8260

16. 5102 — 25590 35 — 1222 1991

17. 29876 800 700 1219 — 38869 —

18. 68870 1/2 200 — 614 3/4 40 1954 —

19. — — — — — — —

20. 49835 1/2 — — 1364 — 3462 —

21. 10153 3/4 — — — — — —

22. 38624 1500 43750 471 170 587 —

23. — — — 133 — 1295 —

24. 533 — — 379 — — —

25. — — — — — 364 67

26. 70605 1/2 1167 — 2500 1/8 — 2187 700

27. 777

548751 1/4 20842 17493 9839 1/2 735 1/2 121980 214524

(37) (38) (39) (40) (41)

1. 45 — — — -

2. 40 278 129 — 218

3. 2 3/4 18 — — 6

Σελ. 114
http://62.217.127.123/~jkok/kapodistrias/includes/resources/auto-thumbnails.php?img=/home/jkok/public_html/kapodistrias/uploads/book_files/3/gif/115.gif&w=550&h=800

(37) (38)

4. C 119 206

b. 6. 47 1/2 93120

7. Q 269 1/2 526

Ο. 9. 277 4989

10. — —

11. 110 1005

12. 137 50

13. 4 24

14. 79 4356

15. 22 567

16. — 115

17. — 971

18. 10 3062

19. — —

20. 1 1821

21. — —

22. 277 814

23. — 79

24. — 898

25. — —

26. 127 3/4 268

27. — —

(39) (40) (41)

1422 — 19615

2802 25 329

7006 — 173

650 _ _

5 - -

18 - 12

406 168 1298

224 10 459

— — 17

3 18 105

. 17 — 205

350 11 433

754 295 3490

26 48 46

1887 4 1642

6 — 367

1568 1/2 113196 15705 579 28425

Ανακεφαλαίωσις της εκτάσεως όλης της γης

Ιδιόκτητος

Εθνική

Ποτιστική 98975 1/8

Ξερική 362749 5/8

Αμπελώνες 72433 3/8

Κήποι 1287

Ποτιστική 129385 3/4

Ξερική 901187 1/4

Βαλτώδης 20842

Πετρώδης 177493 1/2

Αμπελώνες 10575

Κήποι 1568 1/2

535.445 3/8

1776497 5/8

1241052

Παρατηρήσεις

Αον. Περί της Δυτικής Σπάρτης, περί των πέντε χωρίων των εξαρτωμένων από την επαρχίαν Πραστού, περί της πόλεως Γαστούνης και περί των δύο χωρίων της ομωνύμου επαρχίας Δερβίς — Τσελεμπή και Ρόμεσι δεν ευρέθη

Σελ. 115
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    το αγροκήπιο ανταποκρίνεται στις προσδοκίες του, η αδυναμία επικοινωνίας του με τις δύο πόλεις, ανάμεσα στις οποίες κείται, το Ναύπλιο και το Άργος δηλαδή, δεν επιτρέπουν οι προσπάθειες που καταβάλλονται εκεί να μεταδοθούν σε μεγάλη ακτίνα. Προτίθεται λοιπόν να προχωρήσει στην κατασκευή μιας οδού που να συνδέει τις δύο πόλεις. Τα 2/3 ήδη του δρόμου αυτού έχουν ολοκληρωθεί. Ζητάει λοιπόν από τον Adam την πώληση των υλικών και εργαλείων που διαθέτει η διοίκηση των Ιονίων νησιών για την κατασκευή δρόμων και τα οποία είναι εξαιρετικά χρήσιμα για την Ελλάδα. Ζητάει ακόμη την παραχώρηση διαφόρων δέντρων.

    A Μ. le Général Adam, à Corfou

    Nauplie, 15/27 novembre 1830

    A l’occasion du départ du bâtiment national qui va chercher à Corfou le généreux secours que nous donne l’Angleterre, je joindrai, mon général, à la lettre d’office par laquelle je vous recommande l’amiral Sactouris, quelques mots pour solliciter un bienveillant accueil de votre part, en faveur des démarches que M. Gérostathis prendra la liberté de faire auprès de vous en mon nom.

    Il y a quelques mois que l’arrivée de M. Paléoloque, élève distingué de l’école d’agriculture de Roville, et le don que M. Eynard fait à la Grèce, ont contribué à encourager l’industrie agricole, en mettant le gouvernement à même d’entreprendre la fondation d’une ferme modèle. L’établissement a été en effet formé près des ruines de l’ancienne Tirynthe, et il commence à prospérer, autant que nos faibles ressources actuelles peuvent le permettre. Mais jeté au milieu de cette belle plaine d’Argos, isolé, et sans communication avec les deux villes entre lesquelles il se trouve placé, les avantages que je me promettais d’en faire retirer au pays eussent été en grande partie paralysés. Cette considération, indépendamment de toutes celles qui se présentent pour démontrer l’utilité immense des grandes routes, m’engagea à prendre immédiatement des mesures pour le tracement d’une route, qui en passant devant la ferme-modèle, mènerait en ligne directe à Nauplie et à Argos. Ce tracé s’est efectué; les deux tiers de la route sont achevés, et déjà des roulages de transport et même quelques voutures particulières parcourent journellement la distance qui sépare ces deux points.

    Pardonnez-moi, mon général, ces détails. Je m’y artête pour vous donner une idée des espérances que ces premiers résultats me font concevoir, et du prix que je dois attacher à ce que vous vouliez bien me fournir les moyens de leur donner plus de développement.

    D’après ce qu’on m’assure, l’administration de Corfou possède pour la construction des grandes routes un matériel três-considérable, consistant en tom-